Chapitre 1 : Mazda RX-7

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Portugal, Vila Real
Rosa :

La tête dans le capot de la Mitsubishi, je remplace les anciens poussoirs qui provoquent le claquement du moteur.

La musique à fond dans le garage, mes mains font le boulot pour moi. Elles connaissent les gestes par cœur. Remettre les culbuteurs et les poussoirs en les lubrifiants pour que ça rentre plus facilement. Ce n'est pas dur à faire, juste long à démonter toutes les pièces avant d'avoir accès au vilebrequin.

Mes cheveux attachés avec une pince tombe, alors j'attrape la pince avec mes doigts barbouiller de cambouis et ramène les mèches qui me gêne derrière ma tête. Je dois tourner le vilebrequin pour avoir accès aux autres places des poussoirs.

Quand je me remets à travailler, Cid me saute dessus.

Cid est un chien loup tchécoslovaque, il demande des promenades tout le temps, je le sort 6 fois par jour mais au moins ça me fait faire des pauses. Je m'accroupis pour être à sa taille et caresse sa tête grise et blanche.

- Je finis ce que je fais et on va promener, d'accord ?

Il aboi en guise de réponse, donc je me remets à mon travail pour finir vite et pouvoir aller le promener.

Ce que j'aime dans la mécanique automobile c'est les voitures, je peux avoir des vieilles voitures de collections, des taco, des voitures de luxes, ou même, mais c'est plus rare, des voitures de course.

Il y a aussi le fait que quand la voiture arrive au garage elle est souvent mal en point, le moteur ne ronronne plus comme avant, les freins grincent, les roues se bloquent... et quand je teste la voiture après les réparations, tout fonctionne à merveille, je trouve ça tellement satisfaisant.

Des clients me donnent aussi des voitures à rénover et ça, j'adore. C'est comme un grand puzzle qu'on doit reconstruire et au fur et à mesure du temps on voit l'évolution.

C'est aussi une chasse au trésor car, il y arrive que sur certaine voiture je n'ai pas toutes pièces alors, je passe des heures à défilés sur internet pour trouver les bonnes occasions et les bonnes pièces. Une fois ça met même arriver de partir en France pour aller chercher une pièce qui me manquer.

J'ai aussi oublié, de les tester, on m'avait emmener une Ferrari 275 GTB/4 et j'ai fait des tours dans la ville avec, pas pour montrer que j'avais cette voiture, non, juste pour faire kiffer les gens de mon village car c'est rare d'entendre et de voir des aussi belle voitures.

Je ne peux pas dire que le métier que j'ai aujourd'hui et que j'exerce depuis 3 ans, me donne les mêmes sensations que mon ancien travail. Ça serait mentir.

L'adrénaline de la course me manque énormément mais plus jamais de ma vie je ne monterais dans une voiture sur circuit. J'arrive à roulés sur une route de village ou une autoroute, sans dépassé les 160 Km/h.

Mes anciens amis pilotes je ne les vois plus, parce que, à par parler de course ils ne font rien d'autre et après l'accident, un gros tri dans ma vie sociale s'imposer.

Quant à ma famille, ils m'en veulent beaucoup mais ne le montre pas. Depuis que j'ai 5 ans et que mon père m'a emmener faire du karting, c'était une évidence.

Après mon tour de karting, un homme est venu voir mon père pour lui dire de m'inscrire à une école spécialisée, il n'a pas hésité trop longtemps. Ils ont tout donné pour que je ne manque de rien, surtout mon père, ma mère ne travailler pas, elle s'occuper surtout de ma sœur et de la maison. On n'a jamais eu de problème d'argent car mon père gagné beaucoup en tant que patron d'une entreprise de construction, mais je ne voyais presque jamais mes parents.

Drift or dieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant