Chapitre 2 : la défaite est dur pour l'égo

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Asie, Circuit de Sepang

Elias :


Je coiffe mes cheveux bouclés avec de l'eau pour les rendre potables, je m'essuie les mains sur la serviette de l'hôtel et envoie un message à ma copine.

Elias : Ca va mon cœur ? Je ne sais pas quel heure il est au Portugal mais quand tu verras ce message je serais sûrement sur le circuit bisous, je t'aime.

Dans mon armoire en bordel, j'attrape un jean et un pull. Quand je regarde l'heure, mon temps est compter, mon manager ne va pas me laisser passer comme ça.

- Elias ! Qu'est ce que tu as foutu ! Ça fait 1 heure qu'on t'attend est en plus ce n'est pas comme si t'étais le meilleur des pilotes !

Aie...

Sa pique...

- Je suis désolé, hier on est sortis et...

- JE M'EN FOU QUE TU SOIS SORTI ! Tout ce que je veux c'est que t'assume le lendemain matin et que tu n'arrive pas en retard ! Maintenant tu va prendre ta voiture et tu va tourner, me déçois pas !

Baise un coup ça ira mieux après...

Je préfère ne pas me faire pourrir d'avantage, alors, je monte dans ma voiture et démarre. Les pneus chauffent sur la piste, je dois être dans le top 8 aujourd'hui sinon je ne serais pas qualifier pour la course de demain et mon manager m'en fera voir de toutes les couleurs si je loupe ça.

Le premier virage arrive assez vite alors je commence par faire déraper ma voiture, de la fumée blanche sort de mon pot d'échappement et de mes roues à cause de la friction.

Au deuxième virage je dérive par la droite tout en suivant le dessin du circuit, tout est dans ma tête, j'ai passé des jours entier à l'étudier sur les simulateurs je ne dois pas me tromper. Mon regard est concentré sur la route et pas sur les fans dans les tribunes qui m'acclame, car c'est à ce moment là que je prends trop la confiance et que je finis par décevoir tout le monde.

Après le virage 4, il y a mes préférés, deux virages côte à côte. J'arrive doucement dans le virage 5 puis appui sur l'accélérateur d'un coup et braque de toutes mes forces. Le bruit du crissement des pneus me redonne le sourire, j'entends à l'arrière mon pot d'échappement chauffé, il faut qu'il tienne le coup. Au virage 6 je fais pareil, sauf que je remarque que je suis sorti de la ligne blanche.

Une pénalité...

Je perds toute confiance en moi et je commence à faire de la merde avec ma voiture.

Deux pénalités...

Les virages s'enchainent mais je n'arrive pas à me contrôler, si il y a bien une chose que je déteste c'est les pénalités et elle commence a tombée de plus en plus vite.

Cinq pénalités...

Mon manager ne va pas être content...

Quand j'arrive enfin à la fin, je ne prends même pas la peine d'enlever mon casque et fais signe à l'équipe de me laisser seul quelques minutes pour que je digère cette défaite.

Depuis tout petit je sais comment ce milieu fonctionne, il est impitoyable, tu veux faire t'es preuves mais tu te loupe 2 fois tu te fais défoncer par ton équipe et par tes fans. Mon oncle me disais toujours qu'il faut avoir un mental de guerrier pour les courses, de ne jamais rien lâché même si c'est dur, il faut rester la tête haute mais c'est ma dernière saison. Le contrat que j'ai fait avec l'écurie durée que 2 ans, si je ne prouver pas mon talent je pouvais dire au revoir aux courses et c'est ce qui va se passer car il me reste une course à faire.

Drift or dieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant