Drift or die

Chapitre 4 : une bonne réprimande

Portugal, Vila Real
Rosa :
Flo rida – low

Après être revenu de la longue balade de Cid, je suis partie à un petit restaurant que je connais très bien pour prendre à emporter et manger devant la télévision.

Je recommence pour la cinquantième fois la série The 100 puis j'allume l'eau de ma douche pour enlever toute la transpiration et le cambouis de la journée.

En enlevant mon t-shirt, je passe mes doigts sur ma cicatrice. Je sens ma peau déformés par les brûlures, ça a la même texture que de la peau fripé mais des fois il y a des petits trous, telle des cratères sur la lune.

Ça fait longtemps que je me suis habituer à la toucher mais la sensation est toujours aussi étrange, j'ai l'impression de revivre mon accident à travers cette cicatrice qui s'étend de ma jambe gauche, remonte jusqu'à mes cotes et finis sur mon bras gauche qui a reçu des greffes.

Pendant mon hospitalisation, je souffrais le martyr à cause des séances répétés de maillage pour me greffés une nouvelle peau, mes parents venait me voir mais avec des combinaison stérilisés sinon j'attrapés des mauvaises bactéries ce qui provoquer des infections, j'étais aussi bourrer de médicament jour et nuit alors je n'étais pas dans mon état normal, puis, la dernière étape, la rééducation dans un centre spécialiser pour réapprendre à marcher et à utiliser mon bras gauche qui avais lui aussi, souffert pendant l'accident.

C'est vrai que du coup, j'ai eu le temps de réfléchir à mon avenir, ça à était compliqué pour tout le monde mais, celui qui a le plus souffert c'est mon mental, je n'aurais jamais arrêté les courses.

Quand j'étais jeune rien ne pouvais m'arrêter puis l'accident m'a fait grandir bien trop vite, j'ai tout de suite eu peur de tout, remonter dans une voiture coter passager ma pris 3 mois après ma rééducation, regarder des courses de voitures met revenus il y a 2 semaines, mettre les pieds sur un circuit est impossible pour moi, à chaque fois que je passe devant un circuit de course, les souvenirs refond surface et fond plus mal qu'autre chose.

Mon lit m'accueille à bras ouvert, en lançant un film sur la télé pour m'aider à m'endormir, je commence à douter de vendre ma voiture. C'est quand même mon emblème, ce pourquoi j'étais connu, tout le monde me reconnaissais grâce à ma voiture. J'ai commencé ma carrière avec elle et je l'ai arrêté avec elle, on a fait un bon bout de chemin ensemble maintenant il faut savoir tourner la page. Mettre son passé de coter et avancer tout droit sans se retourner.

Sans se retourner...

Les rayons du soleil viennent me réveiller, quand je regarde mon téléphone je vois qu'il est 7 heures du matin. En voulant sortir du lit, quelque chose me bloque, je remarque alors Cid, couché à mes pieds, sauf qu'il prend toute la place, en même temps un loup tchécoslovaque ça prend de la place. Il tourne sa tête blanche avec un dégradé de gris et me lèche la main.

Le câlin du matin...

Je file me préparer quand mon téléphone me montre 7 h 30, je vais être en retard pour rendre des voitures.
Arriver dans la salle de bain en courant, je m'éclate la figure sur le sol à cause de ce foutu tapis.

- MERDE !!

Personne ne peut m'entendre mais j'avais besoins d'extérioriser la rage que je porte en moi du au tapis de merde. Cid m'a suivi dans la salle de bain et je sais ce qu'il attend mais il va devoir patienter.

Mon pantalon de mécanique enfilé avec un débardeur noir, j'attrape mes claquettes que j'enfile avec mes chaussettes.

Oui...

Je m'en fou de la sécurité...

Surtout que le garage se trouve dans ma cours, au pire j'ai des chaussures en cas de visite imprévus.