8. Au cœur des Mystères

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20h, la pièce était illuminée par la lumière chaleureuse des chandeliers et le doux murmure des conversations se mêlait au cliquetis des couverts. Les Woods étaient rassemblés autour de la table savourant leur dîner avec l'appétit tranquille d'une soirée en famille.

Soudain, la porte d'entrée s'ouvrit avec fracas, laissant entrer Hélios. Son comportement chancelant et son air débraillé trahissaient son état. Il s'appuya contre le chambranle de la porte, un sourire vague sur les lèvres, les yeux mi-clos.

— Salut tout le monde ! lança-t-il d'une voix un peu trop forte, l'intonation oscillant entre l'enthousiasme et la confusion. Il reprit :

— Désolé pour l'interruption, je suis... un peu en retard.

Les membres de la famille Woods et la bande échangèrent des regards surpris et perplexes. Hélios avança en titubant, s'approchant de la table. En dépit de sa démarche incertaine, il tenta de se redresser avec une dignité vacillante. Sa veste était froissée, et il renversait légèrement le poids de son corps de gauche à droite.

Melwon le regarda horrifié.

— Nous ne t'attendions pas. Hélios. Tu peux rentrer et finir de te bourré la gueule. dit Melwon horripilé.

Hélios l'ignora et s'approcha de la table et faillit tomber au sol.

— Vous mangez quoi de bon ? demanda-t-il en se penchant sur la table, la tête légèrement inclinée, tandis qu'un éclat de rire nerveux traversait les visages des convives.

Dewen se leva lentement, affichant un mélange de surprise et de méfiance.

— Hélios, je crois que tu devrais peut-être t'asseoir un moment et boire un verre d'eau.

Il hocha la tête, apparemment pensif, avant de se laisser tomber dans une chaise libre, en désordre.

— Tu n'as pas plutôt un alcool fort ?

Melwon le fusilla du regard.

— Tu as bu toutes mes bouteilles et tu oses encore en demander ! S'énerva-t-il.

Les autres membres de la famille observaient la scène, leur dîner interrompu par cette intrusion inattendue. Hélios, toujours à moitié ivre, semblait à la fois déconnecté de la réalité et étrangement détendu. Tandis que la soirée continuait sous l'œil vigilant et légèrement agacé des Woods.

Il était assis à table, luttant pour garder les yeux ouverts, tandis que Melwon, au visage sombre, formait un contraste frappant avec l'atmosphère tranquille du dîner et l'état d'Hélios.

— Qu'est-ce que tu fiches ici, Hélios ? gronda Melwon, d'un ton empreint de mépris.

— C'est comme ça qu'on traite son frère qui vient de perdre sa petite amie et en plus enceinte de lui ?

Hélios leva les yeux vers lui, vacillant légèrement, et un sourire désinvolte étira ses lèvres.

Melwon, les nerfs à fleur de peau, perdit patience. D'un geste rapide, il frappa
son frère au visage. Le coup, bien que puissant, fit vaciller de sa chaise Hélios de sa chaise, il se leva immédiatement. Il chancela, son nez saignant légèrement, mais son regard resta défiant.

— Tu dégages de là ! Melwon ne termina pas sa phrase, car Hélios, malgré son état d'ivresse, réagit instinctivement. Il se redressa et riposta, lançant un coup maladroit mais surprenant qui atteignit Melwon à l'abdomen. Cependant, Melwon esquiva le coup avec une habileté surprenante, puis exécuta une clé en D, comme en judo, en plaquant Hélios contre le mur et en lui bloquant le bras derrière le dos.

La bandeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant