Chapitre 13

62 1 3
                                    


Après la conversation dans la salle de bain, je me sentais épuisée. Mes émotions, mes pensées, tout semblait être en ébullition. Estelle et Noah, conscients de mon état, m'ont laissé ma chambre pour que je puisse me reposer un peu. « Repose-toi, Julie, tu en as besoin », m'avait dit Estelle en me souriant doucement. Noah, quant à lui, m'avait juste adressé un clin d'œil complice avant de fermer la porte derrière eux.

Je m'allongeai sur mon lit, les draps frais contre ma peau apaisant légèrement la chaleur qui parcourait encore mon corps. En fermant les yeux, je tentai de calmer mon esprit, mais mes pensées étaient trop agitées, déviant inlassablement vers Charles et Arthur. Je pris une profonde inspiration, essayant de chasser ces images de ma tête, et petit à petit, la fatigue prit le dessus.

—————————

L'air était chaud, enveloppant, et je me trouvais dans une pièce faiblement éclairée, baignée par une lumière douce et dorée. Il y avait une sensation de calme autour de moi, mais aussi une tension palpable dans l'air, quelque chose de presque électrisant.

Je me tournai et vis Charles et Arthur, debout à quelques pas de moi, leurs regards fixés sur moi avec une intensité troublante. Ils s'approchaient lentement, leurs mouvements contrôlés, presque comme s'ils cherchaient à ne pas effrayer une proie.

Arthur fut le premier à combler la distance entre nous. Il me prit délicatement par la taille, son souffle chaud contre ma peau, son regard plongeant dans le mien. Ses mains, fermes mais douces, se glissèrent sur mes hanches, remontant lentement jusqu'à mes épaules. Je me sentais submergée par le désir, une chaleur profonde s'installant dans tout mon corps.

Charles s'approcha de l'autre côté, ses doigts effleurant doucement mon bras, puis mon cou. Il me regarda avec une intensité que je n'avais jamais vue auparavant. « Tu es tellement belle, Julie... » murmura-t-il, sa voix grave résonnant dans mes oreilles. Sa main glissa lentement sur mon dos, caressant ma peau avec une lenteur presque provocatrice.

Arthur, toujours aussi près de moi, se pencha pour déposer un baiser sur mon épaule nue. Son souffle m'envoyait des frissons à travers tout le corps. Je fermai les yeux un instant, essayant de reprendre mes esprits, mais le désir qui montait en moi me submergeait. Mon corps réagissait à chacune de leurs caresses, chaque contact allumant un feu que je ne pouvais plus ignorer.

Je sentis Charles se rapprocher encore, ses lèvres effleurant la base de mon cou, tandis que ses mains exploraient mon dos, trouvant chaque courbe, chaque creux.
Arthur, de son côté, murmurait à mon oreille, sa voix grave et douce à la fois.
« Est-ce que tu nous veux, Julie ? ».

Je ne pouvais pas parler, seulement hocher la tête, perdue dans ce tourbillon de sensations. Ma respiration était rapide, mon cœur battant à tout rompre. Ils étaient tous les deux là, autour de moi, leurs corps proches, trop proches. Leurs mains se déplaçaient lentement sur ma peau, faisant monter une vague de désir que je n'avais jamais ressentie avec une telle intensité.

Arthur passa sa main dans mes cheveux, les tirant légèrement vers l'arrière, ce qui exposa davantage mon cou à Charles, qui déposa un autre baiser, plus brûlant cette fois. Ses lèvres descendaient lentement, explorant chaque centimètre de ma peau.

Leurs gestes étaient synchronisés, comme s'ils savaient exactement ce que je voulais, ce que j'avais besoin de ressentir. Je me sentais capturée entre eux, prisonnière de ce jeu sensuel, mais loin d'en vouloir sortir.
Mes mains agrippaient leurs torses, sentant leurs muscles se tendre sous mes doigts.

Puis, dans un moment presque irréel, Arthur se pencha pour murmurer à nouveau à mon oreille, mais cette fois, il n'y avait que désir et provocation dans sa voix.
« Dis-le, Julie. Dis-nous ce que tu veux... »

BETWEEN YOU TWO // Charles Leclerc -Arthur Leclerc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant