Chapitre 4

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La soirée chez Enzo battait son plein, mais le moment tant attendu d'aller en boîte de nuit approchait. La musique résonnait dans la maison, et tout le monde s'était mis dans l'ambiance. Estelle s'était chargée de rappeler à tout le monde qu'il ne fallait pas tarder à partir.

« Allez, les gars ! Si on traîne encore, on va rater la meilleure soirée de notre vie à la boîte ! » cria-t-elle en ajustant son top en dentelle blanche. Noah, assis sur un canapé, leva les bras en signe de reddition.

« Oui, oui, boss. C'est bon, on est prêts ! » dit-il en riant.

Tout le monde se leva, rassemblant leurs affaires en hâte. Charles me lança un regard, un sourire en coin sur le visage, avant de se diriger vers la porte d'entrée. Arthur, quant à lui, me proposa d'un geste de la main de sortir la première, ce qui me fit sourire malgré moi. Ils semblaient tous les deux essayer de capter mon attention sans vraiment en faire trop. C'était subtile, mais je le sentais.

Dans la voiture, l'ambiance était électrique. La musique pulsait dans les haut-parleurs tandis qu'on roulait en direction de la boîte de nuit. Enzo était au volant, concentré sur la route, mais toujours prêt à balancer une blague pour faire rire tout le monde.

« Alors, prêts à tout casser ce soir ? » lança-t-il, en tournant légèrement la tête vers Noah assis à ses côtés.

« Toujours ! » répondit Noah avec enthousiasme. Il avait cet air insouciant qui me faisait toujours sourire.

Estelle, assise à côté de moi à l'arrière, gloussa doucement en me jetant un coup d'œil complice. « Ça va être une soirée mémorable. »

Je sentais à quel point elle était excitée, et sa bonne humeur était contagieuse. À mes côtés, Arthur et Charles étaient calmes, mais je pouvais sentir l'énergie émanant d'eux. Charles, assis juste derrière Enzo, me regardait de temps en temps, tandis qu'Arthur à ma gauche était silencieux, mais son épaule frôlait légèrement la mienne, créant cette tension familière qui m'embarrassait un peu.

Quand on arriva à la boîte, les lumières néons brillaient à travers la grande façade vitrée, et la file d'attente s'étendait déjà devant l'entrée. Heureusement, Enzo connaissait bien le videur, et on put entrer rapidement sans attendre.

À l'intérieur, la musique était assourdissante. Les basses vibraient sous mes pieds, et la foule ondulait sur la piste de danse. C'était comme entrer dans un autre monde. Estelle, fidèle à elle-même, attrapa immédiatement ma main.

« On va danser ! Allez, viens ! » cria-t-elle par-dessus la musique.

Je la suivis sans protester, et bientôt, on se retrouva au milieu de la piste, entourées par des inconnus qui dansaient comme s'il n'y avait pas de lendemain. Je me laissai porter par le rythme, essayant de ne plus penser à Charles ni à Arthur. Juste profiter de l'instant.

Noah et Enzo nous rejoignirent rapidement, s'insérant dans le groupe avec des mouvements exagérés et des rires éclatants. Noah avait cette capacité à toujours faire le clown, même dans les situations les plus sérieuses, et ce soir-là ne faisait pas exception.

« T'as vu mes moves ? » hurla-t-il en se trémoussant de manière absurde, ce qui fit éclater de rire Estelle.

Charles et Arthur, eux, étaient restés un peu à l'écart, appuyés contre le bar. Je pouvais sentir leurs regards sur moi, même en dansant. Estelle, toujours l'observatrice, se pencha vers moi.

« Regarde-les, » murmura-t-elle en désignant discrètement les deux garçons du menton. « Ils te fixent comme si tu étais le centre de leur univers. »

Je ne pus m'empêcher de jeter un coup d'œil vers eux. Charles me regardait intensément, un sourire mystérieux aux lèvres, tandis qu'Arthur, les bras croisés, avait ce regard protecteur, presque inquiet, comme s'il surveillait chaque mouvement autour de moi.

BETWEEN YOU TWO // Charles Leclerc -Arthur Leclerc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant