Les Blessés

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          CHAPITRE 10 : LES BLESSÉS












Une semaine après la bagarre




Pov : Assane

Assis sur cette table en bois . En face de Merco. Certains me diront que ma cuisse n'est pas totalement retablie . Mais les affaires restent les affaires .Le business demeure toujours le plus important dans ce sal monde, peu importe votre situation .

Alors je boîte mais je bosse .

Nos hommes sont dispersés de part et d'autres de ce bar . Et certains sont juste a côté de nous près à tuer si quelque chose dégénère. Cette musique donne mal au crâne. Des filles presque habillés se dandinent de gauche à droite . Imaginer ma petite sœur à la place m'a donné la nausée. Heureusement que nous sommes dans l'espace privée juste en haut mais cela ne nous empêche pas de voir tout ce qui se passe en bas . Clope à la main , je tire un bon coup avant de me retourner vers Merco pour enfin parler Affaire . J'avais l'impression qu'il était beaucoup plus concentrés sur les filles en bas que par notre travail . J'ai du l'interpeler en un claquement de doigt pour qu'il se concentre dans ce qui nous amène réellement ici : la drogue

_ Bon Merco ! Parlons plus sérieusement . disait je avant de souffler un bon coup de fumée dans sa gueule . 

Il lâche un sourire pour lequel je pourrais le tuer s'il n'était pas en rapport avec le sal

_ Le Qayid, tu m'étonne de jour en jour, tu boîtes mais tu te déplace quand même!

_ Écoute Merco , je préfère nous épargner les futilités. Les stocks sont prêts. Un milliards deux cents contre trente kilos

Il a tout de suite déposé le verre qu'il tenait à la main . Et il a demandé à la pute qui était à côté de lui de déguerpir sur le champ . J'aime voir leur visage manifester cette nervosité face à moi. Je me nourrit de ça. Ses hommes me regardait mais au fond d'eux je sais qu'ils n'oserait jamais me defier. Alors faire cliqueter leurs armes devant moi ne sers strictement à rien . Moi , j'avais la même expression sur le visage.  C'est à dire ...un rien . Merco passe ses mains sur sa bouche tout en soufflant .

_ Qayid ,tu peux pas me faire des montants aussi énormes !

Ah donc maintenant ça fait moins le malin avec moi .

_ qu'est ce qui m'en empêcherait Merco ? D'autant plus que tu n'aura pas la marchandise pour moins que ça . Le marché est devenue stricte et Joaõ Oliveira a haussé la tune

Je dessinais un petit sourire narquois sur le côté pour qu'il comprenne qu'ici c'est moi qui décide.  Si il veut emmener ma cocaïne dans son vieux pays , c'est la somme qu'il devra payer . Point.

_ Enlève au moins les deux cents millions Qayid . Je peux pas me permettre des sommes aussi énormes.  Tu veux me faire sombrer mon cartel ou quoi ?

_ Aucun centime ne sera enlevé. un milliard deux cents ou rien , à toi de voir . Et fait vite de te décider Merco . D'autres demandent cette coca donc si tu te rates,  ces mois t'aura rien !

Il me regarde d'un de ces airs. J'aurais parié que s'il avait eu les couilles de le faire , il m'aurait pété le crane sur le champ . Mais bon il n'a pas les couilles nécessaires...

Il tient sa tête entre ses deux mains. On aurait dit une femme en détresse . Parfois je me demande comment il a fait pour être puissant au Mali . Il regarde partout où il peut dans l'espoir de trouver une issue dans sa grosse tête de cancre . Mais ce sera sans succès . Cette somme sera le prix à payer . Pas plus ni moins. Alors, je tiens cette clope à la main.  Je tire ce que je peux tout en regardant au rez de chaussée. Il en a fallu peu pour que je me déconnecte à la discussion . Je me suis levé d'un coup sans même lui donner l'opportunité de répondre.  Et je lui ai dit avant de partir :

Marly Mbaye : Au sein de la MafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant