Désordre

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CHAPITRE 13 : Désordre









Pov : Assane

Toujours écouter son sixième sens.

Je le sentais, je savais qu'il allait se passer quelque chose alors j'ai bien fait de transférer mes sœurs dans une autre villa . La maison est en ravage . Le bruits des armes retentissait de partout.  Tout le monde tentait de sauver sa peau . Mais surtout de tuer ... et pour des gens comme nous ,cela procure du plaisir mortel .

J'ai une idée exacte de qui pourrait être derrière tout ça . Mais rien ne presse . Je réglerai son cas tôt ou tard . Il va payer . Je longe ces couloirs. C'est dans ce genre de situation que l'on regrette d'avoir construit des bâtiments vastes . Rien que le temps qu'il faut pour arriver à une pièce !

J'aperçois la porte de loin . Mais il me semblait qu'elle était déja entre ouverte. Alors j'ai multiplié la vitesse de mes pas . Comment quelqu'un a t_il pu faire irruption dans cette chambre aussi rapidement ?! Merde !

Ces fils de pute avaient bien préparer leur coup et croyez moi qu'ils vont tout regretter . Personne ne me baise et s'en sort intact ! Personne !

Arrivée devant cette foutue porte . Je la pousse doucement histoire de ne pas me faire repérer.

Et ce que j'ai vu ?

Juste devant la porte de la salle de bain

Un homme , ses mains ont saisi en coupe le visage de cette fille . Je suis dans l'incompréhension totale lorsque j'entends ces mots sortir de sa bouche :

" Marly ne me demande tout ça , je ne te dirais que ce je t'ai toujours dis je t- "

Avant qu'il ne puisse terminer sa satanée phrase. Je vise son dos et j'y dépose une balle . Ce qui fait hurler Marly . Le corps de l'homme s'affale sur ce sol et l'odeur du fer envahit tout de suite cette pièce . Apparemment ils se connaissent très bien ces deux là.

D'où la connaît-il ? Et si j'ai bien compris il allait sortir la phrase des sans couilles si je l'avais pas tué ?  " je t'aime "  ?!

Marly relève les yeux vers moi pour voir sûrement qui venait de tuer cet homme que je ne connais même pas . Mais qui travaille sans doute pour Malick . Et à la seconde qui suit elle rabaisse les yeux vers lui .

Le bruit des détonations qui se multipliaient et qui s'approchaient un peu plus me signalent qu'il faut que l'on déguérpisse au plus vite de cet endroit !
Pas le temps . Elle fera son deuil plutard. Alors je m'avance avec des pas décidés et quand elle le remarque elle essaie d'aller en arrière au point où elle rentre dans la salle de bain. Avec des yeux effrayés . Ses cheveux mouillés émettaient des gouttelettes d'eau sur son tee-shirt. J'en ai déduis qu'elle venait de prendre une douche. Bref...

J'enjambe le corps inanimé du fils de pute au sol . Et plus je m'approchait plus elle manifestait un sentiment d'effroi dans ses yeux écarquillés. Alors je me saisis de son bras et elle a sursauté comme si j'allais la frapper mais je m'en carre les couilles carrément. Si elle reste ici elle sera frappé mais par d'autres gens .

Marly Mbaye : Au sein de la MafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant