Chapitre 63

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Sarah

Après une brève pause, nous voici de nouveau sur les circuits, plus précisément celui du Japon.

À l'entrée du circuit, je croise Pierre, accompagné de son manager. En discutant avec lui, j'apprends avec déception que Kika ne sera pas présente ce week-end. Je laisse les garçons converser et regagne mon bureau.

La première séance d'essais vient de commencer, et j'observe les monoplaces évoluer depuis la fenêtre de mon bureau.

Le bruit du frappement à la porte m'oblige à quitter la vue de la voiture rouge que je suivais du regard. Une jeune femme entre, les bras chargés d'un imposant dossier de documents, me faisant déjà gratter la tête à la vue de cette pile de papiers.

— Qu'est-ce que c'est ? lui demandai-je.

— Le contrat que nous avons avec Haas.

— Haas ? répétai-je, surprise.

— Oui, en quelque sorte, nous leur vendons des pièces, notamment le moteur. Le contrat arrive à échéance, il faut que vous y jetiez un œil.

— D'accord, très bien, je vais étudier ça.

Je ne perds pas une seconde pour commencer à lire chaque ligne de ces documents. Je ne savais même pas que nous fournissions un moteur à une autre écurie. Il me reste encore tant de choses à apprendre.

Le bruit des moteurs a cessé depuis un bon moment lorsque je vois Charles s'installer sur la chaise en face de moi.

— J'ai mis la voiture dans le mur, m'informe-t-il en prenant place.

— Quoi ? lui demandai-je, étonnée.

— Je n'ai pas réussi à freiner à temps, je suis allé tout droit dans le mur.

— Tout va bien ? lui demandai-je, inquiète.

— Oui, j'ai juste détruit l'aileron avant. Mauvaise première journée. On rentre ?

— Bien sûr, allons-y.

Il n'a vraiment pas le moral, et je ne veux pas le contrarier, alors je décide de rentrer. Je n'ai pas encore fini de lire le contrat avec Haas, et j'aurais bien aimé rester pour continuer, mais la mine sombre de Charles m'incite à partir.

Nous croisons des journalistes dans le paddock, et comme à son habitude, il prend le temps de répondre à leurs questions, ce qui m'agace. Je poursuis mon chemin seule, apercevant Pierre au loin, accompagné d'un autre pilote dont je ne connais pas le nom.

— Ça va, Charles ? demande Pierre.

— Il a l'air un peu abattu, mais ça va.

— On n'aime jamais commencer le week-end de cette manière, intervient le pilote de McLaren.

— C'est vrai, il se rattrapera demain, j'en suis sûr.

— La pluie ne nous a pas aidés.

— Ah bon ? Il a plu ? demandai-je, surprise. J'ai eu le nez plongé dans les papiers toute la journée, je n'ai même pas fait attention.

— Je suis sûr que vous parlez de moi, intervient Charles.

— Évidemment, tu es le centre du monde, plaisante Pierre. Qu'est-ce qu'on fait, on va manger un morceau avant de rentrer ?

Les pilotes de McLaren et Charles acceptent la proposition de Pierre, et je décide de les suivre également.

Arrivés à la voiture, je demande à Charles qui est ce garçon en tenue McLaren. Il s'agit de Lando Norris. Il faut vraiment que je m'intéresse davantage à ce qui se passe sur la piste et aux autres pilotes.

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⏰ Dernière mise à jour : 3 days ago ⏰

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Aime moi ~ Charles Leclerc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant