Et ça te remplace, par de la haine, besoin d'être toujours rassuré constamment, et la peur des autres, ne plus savoir comment s'habiller parce qu'on a peur, ne plus oser faire les choses. Parce que si on ose, on nous remarquera, et si c'est le cas, ce n'est que des problème pour nous, nous aimons être dans l'ombre, mais nous voulons briller. Mais les deux, ne vont pas ensemble, alors on n'ose pas, et on continue de tout faire dans l'ombre, en espérant réussir comme ça.

Après avoir pris l'air nous allons nous promener bien, que nous avons vite fait le tour,

l'après-midi se passait plutôt bien, avant le repas, nous prenions la douche. Et pour le repas du soir, c'était purée de pommes de terre, et steak haché, certains jours, étaient pareils, d'autres différents. La nuit aurait pu mieux se passer, si je n'avais pas fait de cauchemars, en ressassant le passé. Parfois, au moment de m'endormir, je repense à tout ce que le passé m'a offert de négatif, et je pense oublier, au moment de dormir. Mais, ils viennent dans mes rêves, peut-être étais-ce moi qui m'auto-sabote mes rêves ? suis-je la seule à penser à ce genre de chose ? ou à me dire, et si j'avais dit, ou fait ça à la place. Comment cela se serait-il passé ? avec toutes les péripéties que la vie nous donne comme épreuve. Nous trouvons encore le moyen, de nous compliquer la vie, en se rajoutant des épreuves, en ressassant le passé. D'autant plus, que le passé, n'a rien de bon à nous offrir, sauf en cas d'exception. Mais généralement, si c'est passé, nous devons le laisser derrière soi, mais en général, cela est plus facile à dire qu'à faire. Le passé est un peu comme un fantôme, il n'est pas visible, mais il est là. Il est là dans notre tête, dans nos traumas, et parfois, il nous empêche d'avancer, et d'aller de l'avant. Cet avant, qu'il faut prendre, pour aller mieux, pour réussir, pour vivre dans le présent. Enfin de compte, même le passé, peut-être toxique, il n'y a pas que l'être humain. Mais en ayant autant de toxicité, nous devenons nous-mêmes toxiques. Et parfois, c'est juste envers nous-même, quand ce n'est pas envers les autres. Parfois, il arrive qu'on s'auto-juge, se rabaisse, s'insulte, ou juste de ne pas croire en soi. Tout cela, est toxique, parce que nous ne devons pas agir comme ça, envers nous-même et envers, personnes d'autres. Nous ne devons pas laisser le passé, nous hanter dans le présent, ni dans le futur. Nous ne devons pas être toxiques, nous devons prendre les choses comme elles viennent, et faire avec, du mieux qu'on le peut. Parce que c'est en faisant, que l'on devient meilleur, ce matin-là, après avoir cauchemardé, j'attendais que les portes et la sonnerie sonnent. Il fallait que je vide mon sceau, le jour était en train de se lever, par la fenêtre, je voyais le soleil. Il pointait le bout de son nez, qu'est-ce que cette journée allait-elle nous apporter ? 

en espérant, plein de bonnes choses. Quelque temps plus tard, les portes s'ouvrirent, dans un bruit sourd, bruit auquel je m'y suis habitué, tout comme cette sonnerie. Cette alarme, qui réveillerait un mort. Je me dirige vers les toilettes avec mon sceau, après qu'ils nous aient toutes comptées, visiblement, je n'étais pas la seule détenue à y aller. Puisque d'autres femmes m'ont suivie, ainsi que de gardes, qui sont restées à l'extérieur. Elles jettent leurs contenus de leurs seaux, puis tirent la chasse, je fais de même, au moment de me retourner, je me prends en pleine face, un seau rempli d'urine dans la tête. Ne pas ouvrir la bouche, ne pas faire une mine de choquée me dis-je, pour ne pas avaler l'urine, l'humiliation est déjà de trop.

Je suis déjà trempée de partout, alors prendre mon tee-shirt comme essuie-tout, ne servirait absolument à rien. Alors, j'essuie avec mes mains, j'entrouvre les yeux, en gardant mon apnée, et lorsque je tends la main, vers le rouleau. Une autre main, l'attrape en riant,

C'est ça que tu veux, fait la main en secouant le rouleau.

Tu ne l'auras pas, continue-elle, en jetant le rouleau dans les toilettes, avant de tirer la chasse. Toilette, qui est désormais bouchée, quelle garce,

elles se mettent à rire, puis partent, en criant bien aux gardiens, que j'avais bouché les toilettes.

Mais qui c'était bordel ?

Outch, elles ne t'ont pas raté, fit une voix que je reconnais.

Tiens, laisse-moi t'aider fit-elle, en m'essuyant le visage,

c'était Monica, à mon plus grand espoir. Me voilà rassuré, mais concernant la journée, elle ne pouvait pas mieux commencer..

Merci, comment tu as su que j'étais là ?

L'intuition ? fit-elle en souriant.

L'intuition ? vraiment dis-je ironiquement,

Quoi ? c'est bien connu, que les femmes ont de l'intuition.

Oui, mais pas toi, sinon tu ne serais pas ici dis-je.

Dit-elle alors, qu'elle est elle-même ici fit-elle en croisant les bras.

Alors ?

Elle soupire, en levant les yeux au ciel,

je t'ai vu te diriger ici, et parmi toutes les détenues, il y avait Isabelle, et Kenna.. Et ça sentait la connerie, alors, je t'ai suivie.

Merci, mais tu arrives trop tard du coup dis-je en riant avec sarcasme,

Désolée, il y avait du monde, mais elles ne manquaient rien pour attendre. Va à la douche, je vais te chercher tes affaires. 

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