Ella Collins est une romantique dans l'âme. Depuis toujours, elle se perd dans les histoires d'amour et les comédies romantiques, rêvant secrètement du prince charmant, malgré un célibat qui s'éternise. Travaillant dans le cocon paisible d'une libra...
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— Tu veux venir à un match de basket ce week-end ?
Je cligne des yeux, incrédule, me demandant si je rêve.
Mais non, Josh est bien là, juste devant moi, dans la salle de repos de la librairie, en train de m'inviter à sortir.
Pourquoi maintenant, après avoir été aussi distant depuis cette fameuse soirée au bar ? Il s'est éloigné de tout le monde, et même nos échanges de lettres ont cessé. Pas que ça m'importe vraiment, mais ça m'a quand même inquiétée.
Et maintenant, sans prévenir, il revient comme si de rien n'était et me propose de sortir.
— Attends, tu es sérieux ?
Je laisse échapper un rire, toujours surprise par ce que je viens d'entendre.
Josh fronce les sourcils, visiblement perplexe.
— Pourquoi je ne le serais pas ?
Je relève les yeux pour le regarder et constate qu'il est complètement sérieux.
Ce n'est pas une de ses blagues de mauvais goût ; il me propose réellement de sortir.
— C'est un peu surprenant que tu m'invites maintenant, après tout ce silence. Je ne suis pas sûre de comprendre ton jeu.
— Je ne joue pas, Ella, souffle-t-il en passant une main dans ses cheveux. Noah va jouer au match, et il m'a demandé de te proposer d'y aller.
À cet instant, je me sens complètement stupide. Bien sûr qu'il ne m'invite pas vraiment à sortir avec lui. Je ne sais pas à quoi je pensais.
Je secoue la tête pour me ressaisir vite, chassant les pensées irrationnelles qui me traversent l'esprit.
— Donc, c'est Noah qui a eu l'idée de me proposer, et toi, tu t'en moques royalement, c'est ça ?
— Je n'ai jamais dit ça, répond-il d'un ton plus sérieux.
— Qu'est-ce que j'ai fait pour que tu sois en colère contre moi ? je demande, curieuse. Si je me souviens bien, la dispute était avec Alex, pas avec moi.
Je ne prévoyais pas de lui demander des explications, mais les mots sortent tous seuls de ma bouche sans que je puisse les retenir, comme si je ne pouvais pas empêcher de partager mes pensées à voix haute.
— Qu'est-ce que tu racontes ? Je ne suis pas en colère contre toi, répond-il en fronçant les sourcils, visiblement perplexe.
— Eh bien, on dirait que si ! Tu ne me parles plus et tu es devenu froid et distant.
— Donc maintenant tu veux que je te parle ? Je ne savais pas que tu avais besoin de mon attention.
Je serre les dents, ne comprenant pas pourquoi il prend tout à la rigolade.
