ᴄᴇɴᴅʀᴇꜱ ᴇᴛ ꜱᴇʀᴍᴇɴᴛꜱ

ⅩⅤ. Antidote ou poison ?

Tyr Sabattini

Après quatre heures de vol, on est enfin arrivé à destination. J'écartai mes jambes de la belle endormie mais une chose me figea sur place. Posant mon regard sur le bras de Lilin, je vis des traînées de sang qui découler de fine coupure faite visiblement à l'aide de ses ongles. Sa main était positionné sur celui ci menaçant de se couper encore plus.

Ses yeux étaient fermées, sa respiration elle, était haletante alors qu'elle dormait toujours.

Mais qu'à t'elle vécu pour se faire du mal, dans son sommeil ?

Je retira sa main de son bras et jeta un regard vers les gars voyant qu'il dorme encore. Je ne vais pas tarder à tous les réveils mais d'abord vérifions l'état du petit cœur à Zyran. Je pris un mouchoir dans la poche de mon costard noir et effaça les taches de sang sur son bras. La sensation lui produisit des frissons et elle ouvre ses yeux délicatement, alors que j'étais près de son corps.

Ses yeux verts étaient tellement magnifique, dommage qu'elle soit obligée d'ouvrir sa gueule et de me confronter car parfois seulement la regarder suffirait.

Je comprend pourquoi Zyran ma dit qu'il désirait du sérieux avec elle. Cette femme est une réelle beauté, on peut pas le nier mais putain qu'est ce qu'elle peut être énervante.

Elle ôta sauvagement son bras de ma main et enleva sa ceinture de sécurité.

- Où est Zyran ? me demanda t'elle

C'est fou. Même après une tromperie elle veut encore le voir  tel un chien cherchant son maître qui lui tourne le dos. Leur situation a l'air difficile alors je me contenta de répliquer « Il devait rester en Albanie, pour quelques trucs, il arrive demain. » elle posa son regard sur le mouchoir à ma main parsemés de petite goutte de sang.

Elle le regarda, perdue dans ses pensées comme si elle avait disparu de cet avion, de ma vision.

Elle pencha légèrement sa tête en regardant mon poignet et mon corps se contracta quand elle posa ses mains dessus.

L'élastique qu'Ambra veiller à ce que je porte y était et elle l'ôta pour s'attacher les cheveux en un chignon défait. Voir son cou dégager de cette façon me fit penser à des idées obscènes que je fuyais en ouvrant la porte du jet, réveillant les gars par la même occasion.

Elle reprit son chat de rue et sortit de l'avion, jetant son sac à mes pieds.

Un ordre pour que je le lui porte. Elle se fout de moi celle là.

Mes soldat se levèrent petit à petit, elle en a déjà rencontré quelques uns notamment Vidar qui travaillera avec elle et mes deux exécuteurs Arian et Diogo. Tout de même les rencontres n'iront pas plus loin pour elle, ça reste une étrangère et une civile qui a juste eu la vie difficile.

Alors oui, je l'ai vu buter un de mes hommes mais c'était son instinct qui l'avait forcer à agir, quand Joel baissait son arme sur les seins de sa copine. Elle fulminait. La manière dont elle a pris son flingue était parfaitement exécuté, rapide et méthodique tout comme Zyran alors je crois à cet alibi qu'il lui a sois disant tout appris.

C'est pour cela, qu'elle vivra sous notre protection car je pense qu'un cadavre ne l'a choquerait pas énormément voir pas autant que sa copine, comment s'appelle t'elle déjà ? Je ne sais même plus, mais mon enquêteur me donnera toutes les informations sur les deux femmes.