Chapitre 4 - Maman j'ai mal 4/7

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En rentrant chez lui Oussmane ne perdit pas une seule seconde avant de le raconter à ses frères Ibrahim et amadou qui avait un âge similaire au sien
Vous savez jamais qui est dans ma classe les garçons, amadou rétorqua ne me dit pas que c'est encore cette fille que tu nous a rabâcher pendant c'est deux mois de vacances ? Oussmane s'écria si c'est elle ! Ibrahim - étonné se demandait ce qu'elle avait de si spéciale ? Comment se fait il que son frère soit aussi obnubilé par une fille lui qui de base et du genre à être réservé et calme que lui arrive t'il et surtout elle s'appelle comment ? Elle s'appelle Fanta keïta, il semble bien que Ibrahim réfléchissait trop fort pendant ce temps le Boua Kamagaté qui passait au meme moment dans le couloir venait tout juste d'entendre un nom qui lui était plus que familier, tu as bien dit Fanta keita Oussmane où est elle ? Elle est dans m Classe à l'université »

Boua kamagaté estomaquer ne dit pas un mot , il se rendit dans le jardin, alors elle a réussi, elle a dit accéder à l'université, je suis si fière d'elle comme si c'était ma fille qui venait d'accéder à l'université, il regarda vers le ciel les mains levé « Merci seigneur, ton timing est toujours bon » les trois frère ne comprenait rien à ce qu'il venait de se passer mais ne cherchèrent pas plus loin. Par Oussmane avait compris que quelques choses c'était passé car à l'annonce du prénom de Fanta il avait agit exactement de la même manière que Fanta quand elle entendit le nom de famille Kamagate.

Fanta : « Bon, je pense qu'on a fait le tour pour aujourd'hui. Je t'ai montré tout ce dont tu as besoin pour être à l'aise, alors n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit. »

Oussmane : « Merci beaucoup pour tout, tu as été super gentille. Je ne te remercierai jamais assez. »

Fanta : « De rien ! Passe une bonne fin d'après-midi. »

Elle était contente que tout se soit bien passé, mais quelque chose la troublait profondément. Elle n'arrivait pas à penser à autre chose qu'à Boua Kamagaté. Bien qu'elle soit maintenant dans la même classe que son petit frère, elle n'avait toujours pas informé Oussmane de leur rencontre et ne comptait d'ailleurs jamais lui dire ce qui s'était passé. Elle ne voulait en rien qu'il en soit informé, ce qui expliquait le sentiment d'angoisse qui la rongeait. En rentrant chez lui, Oussmane ne perdit pas une seconde avant de raconter tout cela à ses frères Ibrahim et Amadou, qui avaient un âge similaire au sien.

« Vous ne devinerez jamais qui est dans ma classe, les gars ! » s'exclama-t-il.
Amadou rétorqua : « Ne me dis pas que c'est encore cette fille dont tu nous as parlé pendant ces deux mois de vacances ? »
Oussmane s'écria : « Si, c'est elle ! »
Ibrahim, étonné, se demandait ce qu'elle avait de si spécial. Comment se faisait-il que son frère, habituellement réservé et calme, soit aussi obnubilé par une fille ? Que lui arrivait-il, et surtout, comment s'appelle-t-elle ?
« Elle s'appelle Fanta Keïta, » répondit Oussmane.
Il semblait qu'Ibrahim réfléchissait trop fort, car à ce moment-là, Boua Kamagaté, qui passait dans le couloir, entendit un nom qui lui était plus que familier. « Tu as bien dit Fanta Keïta, Oussmane ? Où est-elle ? »
« Elle est dans ma classe à l'université, » répondit Oussmane.

Boua Kamagaté, estomaqué, ne dit pas un mot. Il se rendit dans le jardin et, levant les mains au ciel, murmura : « Merci Seigneur, ton timing est toujours parfait. » Les trois frères ne comprirent rien à ce qu'il venait de se passer, mais ne cherchèrent pas plus loin. Cependant, Oussmane avait saisi que quelque chose s'était passé, car à l'annonce du prénom de Fanta, Boua avait réagi de la même manière que Fanta lorsqu'elle avait entendu le nom de famille Kamagaté.

Étant donné qu'il ne comprenait pas pourquoi ces deux-là réagissaient ainsi lorsqu'ils entendaient le prénom de l'autre, Oussmane demanda à Boua, son grand frère, d'où il connaissait Fanta. Boua ne put répondre immédiatement à la question que son frère venait de lui poser. Il lui répondit simplement : "Un jour, tu comprendras, et tu sauras que le destin ne se trompe jamais."

Oussmane répliqua - "Orhhh, arrête avec ça ! Si tu sais quelque chose qui te semble utile de me dire, surtout, ne te gêne pas."

Boua répondit - "Ne t'inquiète pas, tu comprendras bien plus vite que tu ne le penses, et ce sera un bien pour toi. Sois patient, c'est dans ton intérêt."

Plongé dans ses pensées, Oussmane réfléchissait à ce que son frère venait de lui dire. Alors qu'il venait de sortir, il déambulait dans les rues, la tête pleine de questions, mais une chose était certaine : il allait savoir tôt ou tard. Pourquoi insister quand on nous dit que l'information que nous voulons connaître pourrait soit nous blesser, soit modifier le cours de l'histoire ? On nous demande toujours de patienter, mais pourquoi ? Pourquoi attendre quand nous pouvons obtenir les réponses sur-le-champ ? Oussmane voulait crier : "BOUA ! Tu as commencé, alors termine ! Ce n'est pas correct de me faire poireauter ainsi pendant des heures, des jours, des semaines, voire des mois." Mais au lieu de cela, il décida de faire comme si de rien n'était le jour suivant. Pourtant, son cœur lui criait mille questions qu'il oubliait aussitôt : Pourquoi ? Où ? Comment ? Quel jour, à quelle date se sont-ils rencontrés ? Dans quelles circonstances, et qu'en est-il sorti ? Lui avait-elle rendu visite pour une consultation ? Avait-elle des maux à soigner ? Ou bien en avait-elle causé à d'autres ? Non, se reprit-il soudainement, secoué par l'idée que Fanta aurait pu faire du mal. Il savait déjà que cette pensée était absurde, alors il la chassa immédiatement. Cependant, les autres questions demeuraient, vacantes, sans réponse claire.

"Oussmane ? Oussmane ?" ... "Oussmane !", cria Fanta. "Hier, pendant la visite, tu as fait tomber ta broche."

Oussmane, encore perdu dans ses pensées, ne comprit pas ce que Fanta disait.

"Pardon, que dis-tu ?"

"Mais tu ne comprends pas ou quoi ?", répondit Fanta. "Je te dis que tu as fait tomber ta broche hier pendant que je te faisais visiter."

"Ah, oui ! Oh mon Dieu, je ne l'avais même pas remarqué. Merci beaucoup," répondit Oussmane. "C'est la broche familiale, en plus ! Je ne sais pas comment te remercier. Elle a une valeur inestimable."

Les maux de FantaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant