Chronique d'Aïcha: aimer l'impossible.

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J'ai levé mon Tee Shirt pour la laisser voir mon dos.

?: me dit pas que c'est a cause de lui tout ça ?

Moi: si...

?: IL EST FOU AÏCHA !

moi: je l'aime. Et il est fou amoureux de moi.

?: un homme amoureux fait ça ?

Moi: il m'aime.

?: arrête hbiba...

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« on associe toujours une musique à une personne...»

Je le voyais comme l'homme parfait.

Il me rendait heureuse malgré tout.

J'en reviens à penser à l'image qu'on donne du mariage.

Pensez vous qu'un mariage parfait existe ?

Un mariage sans dispute et sans haine...

Ce mariage dont on rêve tant.

Un jour peut être nous deviendrons heureuses,qui sait ?

Mon besoin constant de l'avoir près de moi, ce besoin qui me tuais de jour en jour...

Ce jour là je n'étais pas au top de ma forme, j'avais besoin de rester avec ma mère.

La seule qui sera toujours là.

Je redoutais l'annonce de ma grossesse, sûrement par peur de leurs jugements ou peur qu'ils n'acceptent pas, mais à présent j'étais une adulte et je devais prendre des responsabilités...

J'avais peur d'être une mauvaise mère et de ne pas être à la hauteur. A mon âge, je n'étais pas prête à être une femme exemplaire et une mère parfaite.

Sans même réfléchir je me suis habillé, j'ai pris mon café et je suis sorti.

Je marchais avec un mal de tête qui me brouillait l'esprit. La fatigue m'emportais mais j'ai quand même pris la route.

Je ne savais pas où il était et ça me faisait peur...
J'avais ce mauvais pressentiment qu'il était avec une autre.

Mes larmes menaçaient de couler le long de mes joues. Je me suis essuyé les yeux avec ma manche et j'ai démarré. Une fois chez ma mère j'avais besoin d'être dans ses bras.

Moi:salam aleykoum mama ça va ?

M: ça va al hamdoulilah et toi ma fille ?

Moi:ça va...

M: tu me mens, raconte moi. Viens t'asseoir tu m'as manqué.

Je l'ai suivie jusqu'au salon.

M: j'arrive hbiba je vais juste chercher à manger.

Quelques minutes plus elle est revenue avec son fameux plateau.

M: alors raconte moi.

Moi: je suis enceinte ma.

Elle c'est levé.

M: sah ?

Moi: oui w'Allah.

Elle c'est mise à pleurer en me serrant dans ses bras.