𝐘𝐨𝐮, 𝐌𝐲 𝐀𝐧𝐠𝐞𝐥 𝐚𝐧𝐝 𝐌𝐲 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭 [𝘛𝘰𝘫𝘪 𝘍𝘶𝘴𝘩𝘪𝘨𝘶𝘳𝘰]

↳ Le petit ami

Tu as frappé à la porte du bureau de Naoya, espérant qu'il te laisserait entrer. Cela faisait une semaine depuis la dernière fois que vous vous étiez parlé, et il refusait simplement de te reconnaître, ce qui te faisait sentir comme une moins que rien. Il a ouvert la porte, et tu lui as souri. Il a soupiré, mais il n'a pas refermé la porte comme la dernière fois.

─ Salut. 

Tu es entré dans le petit bureau. Tu te demandais souvent comment il avait réussi à obtenir un bureau avant toi. Vous aviez tous les deux décroché le même poste et commencé au même moment, mais il avait obtenu une grande promotion avant toi. Des relations, peut-être ? Ou alors son travail était juste exceptionnel, bien que tu te considères comme une personne très créative.

─ Qu'est-ce que tu veux ? demanda-t-il en s'asseyant sur sa chaise. 

Tu te sentais nerveux sous son regard perçant ; c'était un homme intimidant, et il te rappelait Toji d'une certaine manière, ce qui était la raison principale pour laquelle tu avais commencé à sortir avec lui. Bien qu'ils soient si différents.

─ Ça fait une semaine qu'on n'a pas parlé, tu lui as fait remarquer, le faisant hausser les épaules. 

Son visage exprimait l'indifférence. Il ne semblait pas que tu lui avais manqué.

─ C'est de ta faute de ne pas m'avoir parlé du père de ta fille, répondit-il rapidement, ce qui te fit lever les yeux au ciel.

─ Naoya, je n'ai pas l'énergie pour ça. J'ai déjà un tout-petit à la maison, et la dernière chose dont j'ai besoin, c'est de gérer un autre enfant au travail, tu as répondu, ce qui lui fit lever un sourcil de surprise.

─ Wow, d'accord. Je ne pensais pas que tu me comparerais à un bébé, il a ri. Il a levé la main en signe de défense en riant. Si tu ne veux pas me le dire, très bien, j'imagine. Faisons une trêve.

─ Bien. Et puis, ma mère fait ton plat préféré ce soir, tu es invité, tu as dit, ce qui le fit hocher la tête. Tu es sorti du bureau et retournes au travail.

─ Hmm, Naoya, on devrait y aller, tu lui as rappelé entre deux baisers. 

Une fois le travail terminé, vous êtes montés dans sa voiture et il a rapidement initié une séance de baisers passionnés. Il a pris ton visage dans une main, tandis que l'autre soutenait l'arrière de ta tête, te tirant vers lui. 

─ Mes parents nous attendent.

─ Ça fait deux semaines qu'on n'a pas couché ensemble, faisons vite. » Il a répondu. Le sexe avec lui n'était pas agréable, si tu étais honnête ; il ne se souciait jamais de tes besoins, le moment où il avait fini marquait la fin de tout, peu importe si tu avais eu un orgasme ou non. La plupart du temps, tu n'en avais pas.

─ Après le dîner, on reviendra à ta voiture. J'ai faim. 

Tu t'es éloigné, et il a juste soupiré. Il a mis sa ceinture de sécurité et a commencé à conduire.

─ Mimi ! 

Tu t'es agenouillé pour étreindre la petite fille qui accourait vers tes bras. Tu lui as embrassé la joue, avant qu'elle ne s'éloigne. Elle a fait un signe de la main à Naoya, puis est retournée jouer.

─ Comment tu vas, Naoya ? Ça fait un moment qu'on ne t'a pas vu. 

Ton père regardait ton petit ami qui avait l'air un peu perdu. Naoya est allé s'asseoir sur le canapé pour parler avec ton père. Tu t'es excusé pour aller prendre une douche rapide et enfiler des vêtements plus confortables. Tu doutais qu'ils s'en soucient, car ils semblaient tous concentrés sur autre chose.

Dès que tu as mis un pied dans la salle de bain, ton téléphone a sonné, et tu as tout de suite deviné de qui il s'agissait. Tu as soupiré avant de prendre le téléphone et de répondre.

─ Quoi de neuf ? tu as demandé en allumant le robinet.

─ Que faites-vous ? Je me demandais si je pouvais passer, il a rapidement demandé, te faisant soupirer.

─ On dîne avec mes parents et mon copain. Une autre fois. Autre chose ? tu as répondu.

─ As-tu des projets demain ? Je pourrais vous emmener faire des courses. Je sais qu'elle aimerait avoir de nouveaux jouets, il a proposé, et tu as réfléchi.

─ D'accord, viens à une heure, tu as répondu avant de raccrocher et de sauter sous la douche.

Lorsque tu as fini, tu es sorti et as vu Misumi jouer avec une vieille boîte, et tes parents parler avec Naoya. Tu étais sur le point de t'asseoir avec eux, mais tu as finalement décidé de jouer avec ta fille, sachant qu'elle apprécierait ta compagnie.

─ Merci pour le dîner, Mme T/n. 

Naoya a salué ta mère, puis ton père avant de sortir. Tu l'as accompagné, puisque tu allais lui donner ce que tu lui avais promis.

Il se dirigea rapidement vers sa voiture, mais tu pris ton temps. Tu as claqué ta langue et levé les yeux au ciel en remarquant une voiture familière s'approcher. Il faisait ce qu'il voulait, cela était clair pour toi.

Naoya le remarqua, et s'arrêta de marcher. Il fixa la voiture, puis te regarda. Il leva un sourcil en désignant la voiture du doigt. 

─ Geto a une nouvelle voiture ?

─ Non, tu as répondu, en regardant Toji sortir de la voiture.

─ Alors, qui diable est-ce ? il a rapidement remarqué, tandis que la silhouette s'approchait. Tu le connais ? 

─ C'est le père de Mimi, tu as révélé, ce qui le fit écarquiller les yeux.

─ Le père de Mimi ? » Il répéta, ce qui te fit froncer les sourcils en signe d'incompréhension, puis tu as hoché la tête. 

Tu savais que tu avais le charme pour attirer quelqu'un d'aussi attirant que Toji, alors pourquoi était-il si surpris ? Il répéta encore une fois, cette fois beaucoup plus fort :

─ Le père de Mimi ?! 

─ Oui ! tu as répondu, clairement agacé. 

Toji s'approcha de vous deux, et regarda tour à tour. Toji ne se souvenait pas de l'homme, bien qu'il y ait quelque chose en lui qui lui semblait familier. Toji tendit la main pour que Naoya la serre.

─ Je suppose que tu es le copain de T/p. Je suis Toji Fushiguro. Enchanté de te rencontrer. 

Naoya regarda la main tendue, abasourdi.

─ Je dois y aller, T/p. Je te vois demain. 

Naoya partit rapidement sans même saluer Toji. Cela n'ennuyait pas Toji, dans sa vie, il avait rencontré beaucoup de personnes étranges. Quand Naoya fut parti, Toji ne tarda pas à parler.

─ Ton copain est un peu bizarre. Il me rappelle quelqu'un, mais je ne sais plus qui, partagea Toji.

─ Pourquoi es-tu là ? tu as demandé.

─ Pour voir ma fille, répondit Toji. Mais dis-moi le nom de ton copain, je suis un peu curieux maintenant. 

─ Naoya Zenin, tu as répondu, ce qui lui fit écarquiller les yeux. Il sentit son cœur se serrer à l'évocation de ce nom de famille.

─ Zenin ? il cligna des yeux, cherchant à vérifier si ce n'était pas un jeu de son esprit. Tu as hoché la tête, ne comprenant pas pourquoi il demandait cela. Non, tu dois rompre avec lui.