↳ Un autre samedi au parc

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– Sugu ! cria Misumi en courant pour serrer son oncle Geto dans ses bras. Il la prit rapidement dans ses bras et la serra contre lui.

– Comment tu vas, Mimi ? Tout va bien, j'espère, dit-il en souriant à l'enfant, qui hocha la tête. 

Avant qu'il puisse dire autre chose, elle pointa le sac que Geto portait, celui dont elle savait qu'il contenait des jouets.

– Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-elle, ce qui fit rire l'homme. 

Il la reposa au sol et lui tendit le sac pour qu'elle puisse ouvrir son nouveau jouet. Elle l'ouvrit avec enthousiasme et attrapa son nouveau jouet.

– Qu'est-ce qu'on dit, Misumi ? demandas-tu à la petite, trop concentrée sur son nouveau jouet.

– Merci, dit-elle avant de courir vers ta chambre, son jouet à la main. Vous riez tous les deux, et il alla ensuite saluer tes parents qui étaient dans leur chambre. Tu t'assis sur le canapé en attendant qu'il revienne.

– Comment ça va ? demanda-t-il en prenant place à côté de toi.

Tu soupiras avant de répondre.

– Bien, répondis-tu, ce qui le fit rire.

– Bien, mais tu as soupiré avant de répondre. Tu ne m'as jamais dit ce qui s'est passé avec tu-sais-qui, dit-il, ce qui te fit lever les sourcils.

– Je ne te l'ai pas dit ? tu demandas, et il secoua la tête. Je suis désolée, Sugu ! En fait, je le vois un peu ces temps-ci parce qu'il connaît son existence.

– Il sait pour Misumi ?! s'exclama-t-il, les yeux écarquillés, et tu hochas la tête. Wow...

– Je ne peux pas m'en débarrasser, ils s'adorent, dis-tu en levant les yeux au ciel.

– Je peux lui donner une raclée, si tu veux, proposa-t-il, ce qui te fit pencher la tête.

– Qu'est-ce que ça changerait ? demandas-tu.

– Rien, mais j'ai toujours voulu frapper son beau visage, répondit-il en haussant les épaules.

– Si Mimi apprenait que tu avais frappé son père, elle te frapperait en retour, le prévins-tu.

– Bon, très bien, je ne le ferai pas, je ne veux pas qu'elle soit fâchée contre moi.

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Rencontrer Toji le week-end pour qu'il passe du temps avec sa fille était devenu une nouvelle routine pour toi. C'était votre troisième week-end ainsi, et parfois Megumi se joignait à lui ; d'autres fois, il était chez un ami.

Vous vous rendiez encore une fois au parc. C'était un samedi après-midi, et tu avais la journée entière de libre. Tu marchais avec ta fille, impatiente d'aller au toboggan, sa partie préférée du parc, depuis que son père l'avait aidée à surmonter sa peur.

Tu remarquas l'homme assis sur un banc, attendant patiemment que vous arriviez. Misumi lâcha ta main pour aller vers son père plus vite. Elle commença à courir, mais elle trébucha et tomba par terre.

Ton cœur se serra, tout comme le sien, et il se leva pour courir la prendre dans ses bras. Tu l'entendis pleurer, et tu t'approchas d'eux pour la réconforter tandis que son père la serrait contre lui. Tu lui caressas le dos, pendant que son père essuyait ses larmes.

– Tu t'es fait mal ? demanda-t-il à Misumi, qui était trop concentrée sur ses pleurs pour répondre.

 Il couvrit son visage de baisers, espérant ainsi atténuer la douleur. 

–  Ça va, ma chérie. 

Ses pleurs s'arrêtèrent après quelques minutes, et elle se mit à regarder autour d'elle, cherchant son grand frère. Vous l'aviez tous deux remarqué, ce qui le fit demander :

– Qui cherches-tu, princesse ?

– Goomi, répondit-elle, déterminée à le trouver.

– Je suis désolé, ma puce. Il est chez un ami, mais tu le verras demain, d'accord ? Il répondit, et elle hocha la tête.

– Aller toboggan, dit-elle en pointant le toboggan, et il se dirigea immédiatement vers celui-ci.

 Tu restas en arrière pour t'asseoir sur le banc, réprimant quelques rires. Ses désirs étaient des ordres pour lui, et tu savais déjà qu'il la gâterait énormément.

C'était étrange de ressentir ce que tu ressentais en sa présence, même si tu avais un copain. Mais tu n'allais pas céder à tes sentiments ni à tes désirs, parce que tu l'avais déjà fait une fois, et cela s'était avéré catastrophique. Tu avais appris de tes erreurs et savais mieux que de les répéter.

Il était toujours le même homme, celui qui restait avec sa femme même si tous deux étaient infidèles. Tu ne pouvais pas lui faire confiance, et tu savais qu'il valait mieux ne rien faire qui ne concerne pas la coparentalité. Certes, il semblait s'être amélioré en tant que père, mais cela s'arrêtait là. Il était toujours marié avec elle.

Tu étais trop perdue dans tes pensées pour même remarquer qu'ils revenaient. La petite fille te sourit avant d'essayer de s'asseoir sur le banc, et elle réussit. Toji s'assit à côté d'elle.

– Tu t'amuses, Mimi ? demandas-tu, et elle hocha la tête. 

Elle remarqua un écureuil et essaya immédiatement de descendre du banc pour le poursuivre, ce qui réveilla l'instinct paternel de Toji. Il se leva et courut après elle.

– Misumi, tu es quoi ? Un chien ? Reviens ici ! cria-t-il en courant pour attraper la petite fille et la ramener au banc.

– Écureuil, dit-elle en faisant la moue, montrant son mécontentement face au fait que son père ne l'avait pas laisse poursuivre l'animal. 

Toji se sentit un peu mal, mais il savait qu'il avait bien fait.

– Je vais t'acheter une peluche d'écureuil, proposa-t-il, ce qui illumina aussitôt l'humeur sombre dans laquelle elle venait de tomber.

– Merci, papa ! s'écria-t-elle avec excitation en le serrant dans ses bras.

– Tout pour ma petite princesse. Je t'aime, Mimi, lui dit-il en la serrant contre lui. 

Ton cœur fondit devant cette scène attendrissante ; le fait qu'ils s'entendent si bien te rendait heureuse.

– Je t'aime, papa, répondit-elle, ce qui fit apparaître un immense sourire sur son visage. 

Il donnerait le monde à elle et à Megumi, s'il le pouvait. Lorsqu'elle le lâcha, il te regarda et sourit.

– Merci, T/p.

𝐘𝐨𝐮, 𝐌𝐲 𝐀𝐧𝐠𝐞𝐥 𝐚𝐧𝐝 𝐌𝐲 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭 [𝘛𝘰𝘫𝘪 𝘍𝘶𝘴𝘩𝘪𝘨𝘶𝘳𝘰]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant