Toji conduisait jusqu'à l'école des enfants, toujours incrédule face au fait que sa femme préférait lui confier la garde de son fils.
Elle était au courant de tout. Ils allaient divorcer, mais elle lui imposait toujours de s'occuper de Genki. Elle était une mère horrible, ce qui rendait Toji triste à l'idée que le tribunal lui accorderait probablement la garde. Toji n'était pas le père biologique, donc il ne pouvait pas faire grand-chose. Cependant, légalement, il était considéré comme le père de Genki, et cela lui donnait un peu plus de latitude.
— Gumi, appelle ta mère. Je dois l'informer que Genki sera avec moi, dit Toji en tendant son téléphone à Megumi, installé à l'avant.
Tsumiki regardait par la fenêtre, toujours sous le choc des nouvelles qu'elle avait reçues un peu plus tôt. Elle aurait aimé demander à rester à la maison.
— Tiens, répondit Megumi en mettant le téléphone sur haut-parleur.
Toji attendit patiemment, écoutant la tonalité. Il jura entre ses dents en se rappelant que la nounou ne pouvait pas récupérer les enfants, ce qui l'obligeait à venir les chercher lui-même. Il allait devoir acheter un autre siège auto, car il ne pouvait pas laisser Misumi ou Genki seuls.
— Allô ? répondis-tu, ta voix remplissant l'habitacle.
— Salut ! cria joyeusement Genki, adorant parler aux gens. Sa petite voix adorable te fit sourire.
— Salut, mon chéri. Où est ton papa ? demandas-tu en riant.
— Je suis là. En fait, je t'appelle pour t'informer que je prends Genki avec moi aujourd'hui parce que la nounou a son jour de congé et que sa mère... eh bien, tu la connais, répondit-il, et tu acquiesças doucement.
— Il est le bienvenu. Mimi sera ravie d'avoir quelqu'un avec qui jouer, commentas-tu, et il claqua sa langue.
— Je joue toujours avec elle, rétorqua-t-il.
— Quelqu'un qui n'a pas trois fois sa taille et un siècle de plus qu'elle, plaisantas-tu, ce qui fit rire Toji et Megumi, assis à l'avant.
— Je vais être un peu en retard, je dois acheter un siège auto pour les installer tous les deux dans la voiture. Mais pas assez pour te mettre en retard, l'informa-t-il.
Tu acquiesças en silence.
— Salut maman ! s'écria Megumi en prenant le téléphone de la main de son père.
Chaque fois qu'il venait chez toi, il se rapprochait de plus en plus de toi. C'était devenu une habitude pour lui de t'appeler maman à nouveau.
— Salut, mon bébé ! Tu es en route pour l'école ? demandas-tu, bien que tu savais déjà la réponse.
— Oui ! Comment va Mimi ? Elle est réveillée ? demanda-t-il rapidement, montrant à quel point il adorait sa petite sœur.
Tu ne pouvais pas lui en vouloir, elle était trop précieuse.
— Elle s'est réveillée il n'y a pas longtemps. Tu veux que je te la passe ? suggéras-tu, bien que tu savais que Misumi n'aimait pas parler au téléphone.
— On aimerait beaucoup, mais on approche de l'école, répondit Toji à sa place.
— D'accord. Je lui dirai que tu lui as dit bonjour, Gumi. Et comment va ta sœur ? demandas-tu à Megumi.
Tsumiki leva brusquement la tête en entendant son nom. Elle avait écouté toute la conversation, se sentant comme oubliée. Toji coupa le micro pour lui demander discrètement.
— Tu veux répondre ou tu préfères rester silencieuse ? interrogea-t-il.
Tsumiki soupira. Elle était en colère, cela ne faisait aucun doute. Toi, une personne qu'elle considérait comme une seconde mère trois ans plus tôt, avais fait cela à sa famille. Mais au moins, tu avais pris le temps de demander de ses nouvelles, ce que sa propre mère ne faisait jamais. Elle n'était plus si jeune, elle remarquait mieux les choses maintenant.
— Je vais répondre, dit-elle. Toji réactiva le micro, la laissant parler.
— Ça va, dit-elle.
— Oh, chérie ! Ça fait si longtemps ! répondis-tu avec enthousiasme, mais Toji sentit le besoin de te prévenir.
— On est devant l'école, je te rappellerai dans quelques minutes.
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— Salut ! s'écria Genki en te faisant un signe de la main lorsque tu ouvris la porte. Tu lui rendis son large sourire en les laissant entrer.
— Salut ! Je suis T/p, ravie de te rencontrer, souris-tu.
— Moi, c'est Genki ! répondit-il. Toji le porta à l'intérieur.
— Genki ? Quel joli prénom, commentas-tu en refermant la porte.
Ta propre fille était encore à l'étage, traînant dans ton lit puisqu'elle refusait de se lever ce matin.
— Mimi ! Papa est là ! appelas-tu, et elle surgit rapidement de la chambre, encore en pyjama.
Elle ressemblait vraiment à son grand frère.
— Attention ! lui rappelas-tu.
— Je sais, maman ! répondit-elle en descendant prudemment les escaliers.
Tu soupiras et tapotas l'épaule de Toji avant de retourner à ce que tu faisais : remplir la gamelle de Bubble. Tu venais de le sortir, et il était maintenant allongé sur une serviette que tu avais placée sur le canapé. Toji s'approcha pour caresser le chien calme.
— Papa ! s'exclama Misumi, l'excitation pure sur son visage, qui changea rapidement lorsqu'elle remarqua son père portant un autre enfant.
Elle plissa les yeux, fronça les lèvres et croisa les bras.
— Mimi, qu'est-ce qu'il y a ? demanda Toji, et la petite fille tourna dramatiquement le dos avant de marcher vers toi.
— Salut ! la salua Genki, mais elle s'en moqua.
Peut-être que s'il avait été un enfant dans un parc, elle lui aurait répondu, mais ce n'était pas le cas. Son père le portait, et elle était jalouse.
— Ils vont s'entendre ? demanda Toji alors que tu mettais tes talons.
— Oui, laisse-lui juste un peu de temps, répondis-tu en les regardant.
Genki lui parlait, et elle commençait déjà à céder. Elle était plus fâchée contre son père qu'autre chose. Tu ris avant de plaisanter. L'univers savait qu'en faire des jumeaux n'aurait pas été une bonne idée.
— Il est si mignon. Rien à voir avec toi, donc tu avais raison depuis le début, plaisantas-tu, ce qui fit lever un sourcil à Toji.
— Aïe ? C'est un peu méchant, ça. Tu es en train de dire que notre fille n'est pas mignonne ? demanda-t-il, te faisant rire.
— Elle est la plus mignonne, mais pas de la même manière que Genki. Deux sortes de mignonnes différentes. Mais il y a des moments où elle est exactement comme toi, dis-tu.
— Je voulais te dire qu'ils connaissent la vérité, T/p. Tsumiki ne sera probablement pas très gentille si tu la vois à nouveau, révéla-t-il, te faisant froncer les sourcils, un peu confuse.
— J'ai deviné que quelque chose se passait quand j'ai entendu Genki au téléphone. Mais je ne savais pas que c'était ça. Pourquoi leur avoir dit ? demandas-tu.
— Parce que j'ai demandé le divorce et qu'elle voulait tout partager avec les enfants, répondit-il.
Tu te retins de sourire et hochas la tête. Il posa ses mains sur ton visage et déposa un baiser sur tes lèvres.
— Passe une bonne journée au travail. Je t'aime.

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𝐘𝐨𝐮, 𝐌𝐲 𝐀𝐧𝐠𝐞𝐥 𝐚𝐧𝐝 𝐌𝐲 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭 [𝘛𝘰𝘫𝘪 𝘍𝘶𝘴𝘩𝘪𝘨𝘶𝘳𝘰]
Фанфик[𝘛𝘦𝘳𝘮𝘪𝘯𝘦́] [𝘍𝘶𝘴𝘩𝘪𝘨𝘶𝘳𝘰 𝘹 𝘧!𝘙𝘦𝘢𝘥𝘦𝘳] [Sequel de "𝘈 𝘗𝘦𝘢𝘳𝘭" veuillez donc le lire d'abord !] ↳ Après avoir eu une liaison avec ton patron, tu dois faire face aux conséquences, à savoir : deux nouveaux emplois épuisants et un...