— Toru ! cria Misumi en courant pour aller étreindre Gojo.
Ils avaient enfin trouvé le temps de venir te rendre visite. Gojo la prit dans ses bras et la couvrit de bisous sur le visage. Geto observait la scène, un peu jaloux, car Gojo était de loin l'oncle préféré.
— Tu as tellement grandi, Mimi ! Tu es presque aussi grande que ta maman ! plaisanta-t-il, te faisant rouler des yeux.
Tu tenais Bubble dans tes bras, et Geto ne manqua pas de remarquer le chiot. Voyant son enthousiasme, tu t'approchas et lui passas le chien. Misumi, en remarquant que Geto tenait l'animal, tendit les bras vers lui.
— Sugu ! cria-t-elle en tendant les bras, laissant Gojo se sentir trahi.
Geto rit, sachant bien que l'intérêt de Misumi était surtout dû à la présence du chiot. Il te rendit Bubble avant de prendre Misumi dans ses bras.
— C'est étrange que tu lui aies pris un chiot, fit remarquer Gojo en attrapant Bubble à son tour. Tu ris avant de te diriger vers le canapé pour t'asseoir, les deux hommes te suivant.
— Je ne lui ai pas acheté de chiot. C'est Toji qui l'a fait, répondis-tu, faisant écarquiller les yeux de Gojo. Geto, lui, n'était pas surpris, car il prenait de tes nouvelles régulièrement, t'appelant au moins une fois par semaine. Quoi ? Satoru, tu pensais vraiment que j'avais les moyens de m'offrir cette maison ? Il nous l'a achetée.
— Monsieur Toji sort les gros billets, commenta Gojo, te faisant pouffer de rire.
— Frappe-le, murmura Geto à Misumi, qui s'exécuta sans hésiter en tapant le bras de Gojo.
— Suguru ! Ne dis pas à Mimi de frapper les gens. Misumi, on ne frappe pas les autres, les grondas-tu, tandis que Geto riait.
— Désolée, maman, s'excusa la petite.
— Excuse-toi auprès de Toru, ajoutas-tu, car c'était lui qui avait été frappé.
— Désolée, Toru, fit-elle avec des yeux de biche, ce qui fit fondre Gojo.
Il posa le chiot au sol avant de prendre Misumi dans ses bras et d'embrasser sa joue.
— Tu ne fais jamais rien de mal à mes yeux, Mimi, dit-il en lui pinçant la joue. Tout est de la faute de cet imbécile, ajouta-t-il en désignant Geto.
— Langage ! protesta Misumi, et Gojo s'excusa rapidement.
Il posa la petite fille au sol pour la laisser jouer.
— Vous deux, vous ne changerez jamais, pas vrai ? demandas-tu en levant les yeux au ciel.
Les hommes haussèrent les épaules en réponse et attendirent que Misumi soit concentrée sur son jeu pour reprendre leur conversation.
— Est-ce que tu t'es remise avec, tu sais qui ? demanda Geto, et Gojo fut rapide à lui donner un coup sur le bras.
— Elle est avec Naoya, imbécile. Elle aide les autres à tricher mais elle n'est pas une tricheuse, défendit Gojo avant que Geto ne lui rende son coup.
— Ils ont rompu, idiot. Je te l'ai dit, et tu as répondu : "Non, merci Seigneur !" imita Geto, te faisant rire tout en te sentant légèrement offensée.
— Vous n'aimiez pas Naoya ? demandas-tu, et les deux hommes échangèrent un regard. Un silence suivit avant que Geto ne se racle la gorge.
— T/p... on t'aime, mais on doit te dire que tes choix en matière d'hommes sont douteux. Naoya est un drapeau rouge ambulant, expliqua Geto, et Gojo approuva rapidement.
— À quelle fréquence Toji vient ici ? demanda Gojo, curieux de savoir s'il faisait partie de ta vie régulièrement.
— Tous les jours. Il s'occupe de Mimi, répondis-tu, les laissant perplexes.
Ils ne s'attendaient pas à cette information. Ils se recomposèrent rapidement.
— Il vient aujourd'hui ? demanda Gojo, arquant un sourcil.
Tu hochas la tête en réponse. Ils restèrent définitivement pour le voir et "discuter" avec lui.
— Une chose est sûre, c'est qu'il aime sa fille plus que tout et qu'il ne peut pas passer une journée sans la voir.
Toji attendait devant la porte, s'attendant à voir la femme qu'il aimait avec un sourire chaleureux ou sa précieuse fille lui sauter dans les bras pour l'accueillir. Son fils était à ses côtés, espérant un accueil similaire de la part de sa mère et de sa sœur.
Cependant, lorsque la porte s'ouvrit, le duo fut accueilli par deux hommes imposants. Leurs bras étaient croisés et leurs regards perçants étaient dirigés vers Toji. Était-il intimidé ? Pas du tout. Megumi non plus, puisqu'il se fraya un chemin entre les deux hommes pour entrer et saluer sa mère et sa sœur.
— Megumi ! Mon chéri ! entendirent-ils, suivi du "Goomi" enthousiaste de Misumi, ce qui fit sourire tout le monde. Mais, bien sûr, Geto et Gojo reprirent rapidement leur posture "intimidante".
— Vous allez rester là plantés ou je dois vous pousser ? demanda Toji.
— Essaie, pour voir, répondit Geto sans la moindre peur dans la voix.
— S'il te plaît, ne fais pas ça... enfin, ce qu'il a dit ! ajouta Gojo, bien moins confiant.
Toji ne perdit pas une minute de plus et les écarta avant d'entrer dans la maison. Ils ne firent rien, légèrement intimidés. Toji ouvrit les bras pour accueillir la petite fille qui courait vers lui. Il la prit dans ses bras et embrassa sa joue.
— Princesse, tu m'as manqué, dit-il en lui pinçant légèrement la joue.
Assise sur le canapé, tu observais l'interaction douce tandis que Misumi racontait à son père tout ce qu'elle avait fait de sa journée. Ses mots étaient encore limités, mais Toji comprenait parfaitement son langage de bébé.
Les deux hommes, ayant abandonné leur attitude menaçante, observèrent la scène. Bien qu'ils admettaient que c'était touchant, ils n'allaient pas accorder leur confiance à Toji si facilement. Ils te connaissaient mieux que quiconque, et savaient à quel point tu pouvais pardonner facilement à quelqu'un que tu aimais. Ils ne voulaient pas que tu sois blessée à nouveau.
Tu détournas ton attention pour écouter Megumi, qui te parlait de ses soucis à l'école. Pendant que tu l'écoutais attentivement et lui donnais ton avis, tu sentis les lèvres de Toji effleurer ta joue pour te saluer. Cela lui valut une petite tape de Misumi, qu'il tenait toujours dans ses bras.
— C'est ma maman, protesta la petite.
— Mimi, on ne frappe pas les gens, la gronda Toji tout en touchant l'endroit où sa main avait frappé. Cela faisait plus mal qu'il ne l'avait imaginé.
Gojo et Geto observèrent toute l'interaction, mécontents du baiser. Ils prévoyaient de parler à Toji plus tard dans la journée, dans l'espoir de l'effrayer. Bien qu'ils doutaient que cela soit possible.
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𝐘𝐨𝐮, 𝐌𝐲 𝐀𝐧𝐠𝐞𝐥 𝐚𝐧𝐝 𝐌𝐲 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭 [𝘛𝘰𝘫𝘪 𝘍𝘶𝘴𝘩𝘪𝘨𝘶𝘳𝘰]
Fanfiction[𝘛𝘦𝘳𝘮𝘪𝘯𝘦́] [𝘍𝘶𝘴𝘩𝘪𝘨𝘶𝘳𝘰 𝘹 𝘧!𝘙𝘦𝘢𝘥𝘦𝘳] [Sequel de "𝘈 𝘗𝘦𝘢𝘳𝘭" veuillez donc le lire d'abord !] ↳ Après avoir eu une liaison avec ton patron, tu dois faire face aux conséquences, à savoir : deux nouveaux emplois épuisants et un...
![𝐘𝐨𝐮, 𝐌𝐲 𝐀𝐧𝐠𝐞𝐥 𝐚𝐧𝐝 𝐌𝐲 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭 [𝘛𝘰𝘫𝘪 𝘍𝘶𝘴𝘩𝘪𝘨𝘶𝘳𝘰]](https://img.wattpad.com/cover/358857451-64-k389748.jpg)