the secret history [confringo kara's Version]

29. hogwarts daily life

Je me suis laissée tomber sur le banc de la table des Poufsouffle en soupirant, essayant de recoiffer mes cheveux à l'aide de mes doigts pour limiter la casse provoquée par ce terrible cours.

– Ah, toi t'as eu Lockhart, a constaté Axel en se retenant de rire.

Cela se voyait tant que ça ?

Comment s'est terminé ce cours ? Les lutins ont répandu l'anarchie dans la classe, ont piqué les baguette de 75% des élèves qui se sont retrouvés sans défense, ont tiré mes cheveux et jeté mon livre de cours à la tête de Crabbe (je l'avoue, ça c'était plutôt drôle) et j'ai finalement dû sacrifier ma bouteille de Coca pour en faire une arme de destruction massive collante et sucrée qui a fait fuir les horribles petites créatures le temps que je récupère ma baguette tombée sous mon bureau, que j'aide Ernie à descendre du lustre où ils l'avaient accroché et que je lance sort d'immobilisation.

– Je savais que ce qu'il racontait dans ses livres était faux ! ai-je fini par exploser. Ce type est un mufle ! Il n'a même pas été capable de s'occuper de lutins de Cornouailles ! Comment c'est possible ? Les profs de défense contre les forces du mal font un concours d'incompétence où ça se passe comment ?

J'ai poussé un énorme soupir et je me suis rabattue sur le plat de frites, grugeant un cinquième année qui voulait se servir. En voyant mon regard noir, il n'a pas essayé de débattre et a opté pour les brocolis.

– Ne t'en fais pas, a commenté un Gryffondor dont j'ignorais totalement le nom à la table d'à côté. Même avec les cheveux en bataille, tu restes plus jolie que la plupart des filles.

Je me suis tournée vers lui, les yeux remplis d'éclairs, et j'ai répondu :

– La prochaine fois que tu fais un compliment à une fille, essaie de ne pas rabaisser les autres filles pour ça.

Cédric a haussé un sourcil puis m'a subtilisé le plat de frites pour me tendre un morceau de chocolat aux noisettes. Je l'ai fusillé du regard, l'ai pris et l'ai mangé sans un mot.

– Ça va mieux ? a demandé Cédric, qui retenait poliment son fou-rire.

– Non ! me suis-je exclamée en levant les bras vers le ciel telle une Serpentarde aux tendances dramatiques.

– T'en fais pas, on a eu exactement la même réaction en sortant, dit Irina. Honnêtement, je ne pensais pas que les cheveux de Céd' pouvaient être si désordonnés, je pensais qu'il était naturellement parfait.

– Je ne suis pas parfait.

Irène leva les yeux au ciel avant de lancer :

– Au moins on est sûrs qu'il finira pas comme Lockhart celui-là. Tu devrais t'en inspirer Gab'.

– Ahah, très drôle bouffonne ! a répliqué le principal concerné.

– Langage, ai-je commenté.