the secret history [confringo kara's Version]

23. the burrow

NDA : oui, me voilà de retour, pour ma défense en plus de mon job de prof, j'ai affronté un déménagement assez mouvementé... mais cette fois je suis bien décidée à revenir, j'ai besoin d'écrire pour me sortir la tête de mes cours ! 

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Entre les séances de cinéma, les sorties avec les ami.e.s et les livres de cours, je n'ai pas vu le premier mois de vacances passer et le 31 juillet arriva bien trop vite à mon goût. N'allez pas croire que je n'avais pas hâte de revenir à Poudlard, mais mon intuition me disait que cette année ne serait pas de tout repos.

Mais là n'était pas ma priorité du jour.

Car en ce 31 juillet, nous étions toujours sans nouvelles d'un certain Harry Potter.

Nous avons donc échangé quelques lettres avec Ron pour monter un super plan d'évasion pour aider notre ami. Car oui, Ron comptait bien aller chercher son meilleur ami, et quelle meilleure équipière pouvait-il trouver qu'une adorable Poufsouffle dont la ruse ferait pâlir n'importe quel Serpentard ?

C'est pourquoi ce jour-là, j'ai emprunté la cheminée du chaudron baveur pour la première fois afin de me rendre dans la demeure des Weasley. Ayant vécu un mois ici, j'avais eu l'occasion de voir comment se déplaçaient les sorciers. Une part de moi avait hâte de passer mon permis de transplanage mais une autre avait terriblement peur. Je doutais être vraiment doué pour cet art étant donné que cela demandait une concentration maximale et que... eh bien, la concentration n'était pas vraiment mon truc.

En revanche, il y avait un moyen de transport que tous pouvaient utiliser, c'était la poudre de cheminette ! J'ai donc payé mon dû, je suis entrée dans la cheminée et j'ai annoncé "Le Terrier" en lançant la poudre dans le feu. Je me suis vu disparaître dans un amas de flammes vertes et l'instant d'après, je me trouvais dans une maison qui portait décidément bien son nom.

La pièce qui s'offrait à moi était un salon qui semblait bien confortable, bien cosy avec ses fauteuils et un grand canapé en tissu. J'ai plissé les yeux pour détailler l'horloge au mur qui n'avait non pas deux aiguilles mais 9, une pour chaque membre de la famille. Chaque aiguille indiquait où se trouvaient chacun des membres de la famille. J'ai trouvé ça très ingénieux et me suis dit que c'est très certainement le genre d'objets que j'aimerais avoir à la maison. Trois aiguilles étaient actuellement hors du Terrier : celles d'Arthur, de Bill et Charlie.

On était très loin de l'ambiance du 12, Square Grimmaurd.

En même temps, si une horloge pareille était cachée en ces lieux, les aiguilles pointeraient toutes sur "mort" ou "en prison".

(bon pour info, la plupart du temps, elle affiche "en danger de mort" mais que voulez-vous, les enfants des Maraudeurs ont le don de se mettre en danger...)

J'ai à peine eu le temps d'épousseter mon jean que je me suis retrouvée agressée par deux rouquins identiques :

– POUFSOUFFLE !