Kara Blake est une jeune orpheline qui, comme beaucoup, reçoit sa lettre d'admission à Poudlard. Dès son premier jour, elle se lie d'amitié avec une bande de Gryffondor... C'est là que les aventures commencent !
Entre amitié, guerre et bien évidemme...
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– Vous savez conduire au moins ? ai-je demandé en m'installant à l'arrière de la Ford Anglia.
– T'en fait pas, on gère !
– Je suis la seule à avoir grandi dans le monde moldu, ce serait peut-être plus judicieux que je prenne le volant, ai-je répondu avant d'ajouter : En fait non, si on se fait choper je n'aurais qu'à dire que vous m'avez entraîné dans cette histoire sans mon accord.
– Froussarde, a soupiré Georgie.
Quelques instants plus tard, la voiture démarrait et s'envolait. Nous avions une mission : sauver Harry Potter. J'étais loin d'imaginer que mes prochaines années à Poudlard se résumeraient à cette phrase. Celle-ci et "j'ai besoin de réponse, on a essayé de me tuer".
Il nous fallut presque trois heures pour arriver au 4 Privet Drive. Heureusement pour nous, la chambre d'Harry était assez reconnaissable puisqu'elle était la seule munie de barreaux.
– Je vous avais dit qu'il fallait prendre une corde ! s'est amusé Freddie.
Avec Ron, nous nous sommes penchés vers la fenêtre pour parler à notre ami qui, malgré ses problèmes de vision, nous avait remarqué.
– Ron ! Kara ! a chuchoté Harry en soulevant le panneau coulissant. Comment vous avez fait... Qu'est-ce que... ?
– Ça va Harry ? ont demandé les jumeaux.
– Qu'est-ce qu'il s'est passé ? a demandé Ron. Pourquoi tu n'as pas répondu à mes lettres ? Je t'ai invité à venir chez nous une bonne douzaine de fois et là-dessus, Papa rentre à la maison et nous raconte que tu as reçu un avertissement pour avoir fait de la magie devant des Moldus.
– Ce n'était pas moi. Et d'abord, comment l'a-t-il su ?
– Il travaille au ministère. a répondu Ron. Et tu sais très bien qu'on n'a pas le droit de faire de la magie en dehors de l'école.
– Ça te va bien de dire ça, a répliqué Harry.
Certes.
– Bon les garçons, vous discuterez plus tard, suis-je intervenue.
– On est venus te chercher pour t'emmener à la maison, a confirmé Ron.
– Mais vous non plus vous n'avez pas le droit de me délivrer par une formule magique...
– Pas besoin de magie ! ai-je lancé avant de lui tendre une corde : Attaches ça aux barreaux.
– Si les Dursley se réveillent, je suis mort, dit Harry en nouant solidement la corde autour des barreaux.
Avec le recul, il est vrai que nous avons peut-être légèrement manqué de discrétion sur ce coup...
– T'inquiète pas ! l'a rassuré Freddie. Et recule un peu.