[Bardella et Attal] Une vie d'interdits (🔞🍋) - Tome 3

16 janvier 2030 (🍋🍋)

TW : Sexe explicite
Dirty talk +
Domination / soumission
Humiliation / dégradation +

Les actes décrits dans cette scène sont intenses et présentent des risques physiques et psychologiques.
Ils ne devraient être pratiqués que par des personnes expérimentées et majeures (et consententes, évidemment)

*

Cela n'avait pas été une bonne journée. Des réunions stériles, des dossiers ennuyeux, de la communication superficielle ; tel fut le programme.

En fermant mon ordinateur, je pris une grande inspiration. Ce fut comme si, dans ce souffle, la vie revenait en moi.

Dans quelques minutes, je serai chez moi, auprès de lui. Juste nous, plus d'apparats, plus de jugement. Juste la douce sécurité d'être à deux, dans l'amour et la complicité.

Dans la voiture, je défis le nœud de ma cravate et me détendis. Progressivement, je redevenais moi même. Par la fenêtre, je regardais défiler la ville, et à mesure que j'avançais, il me semblait être gagné d'un sentiment de légèreté, presque euphorique.

Je me sentais riche, et plein de gratitude pour le chemin qu'était ma vie.

Je pensai à Gabriel, et l'impatience monta en moi quand je commençai à songer à son corps contre le miens, s'abandonnant sans résistance, offert et docile. J'aimais lui rappeler cette place, et voir dans ses yeux le plaisir que cette affirmation suscitait chez lui. Ses yeux qui, non seulement, aimaient cela, mais, en plus, en redemandaient...

Je songeai à son corps nu, sa façon d'être à la fois pudique, et obscène ; parfois presque timide, si soumis... Et parfois solide et fier. Je l'aimais dans ses deux facettes, et ne cessais jamais d'admirer sa liberté.

Je sentis ma main se crisper, animée d'un désir que j'avais de plus en plus de mal à dissimuler.

J'étais impatient
De le retrouver.

Dans l'ascenseur, je sentais ce désir monter d'avantage, mes pensées me jouaient des tours, revenant sans cesse sur des images qui ne manquaient pas de me tirailler l'entrejambe.

Je songeai à tout ce que je voulais lui faire...

Lorsque ma main s'abattit sur la poignée, et que je poussai lentement la porte, un choc interrompit ma rêverie.

Quelque chose stoppa brutalement mon geste.

Je n'eus pas le temps de réfléchir. Une main agrippa ma manche et me tira à l'intérieur. La porte se referma derrière moi, en claquant.

-"Qu'est ce... Que ?"

-"Ferme la, Jordan"

Les paroles de Gabriel claquèrent comme un fouet, et furent si cinglantes que je me sentis immédiatement petit, fragile, prêt à accepter mon sort sans m'y opposer.

Ces mots avaient sonné comme un rappel à l'ordre, et me ramenèrent à une réalité bien différente de celle que j'avais imaginée...

-"Gabriel, je..."

-"Ferme la, je t'ai dit. Tu la boucles, et tu m'écoutes. Tu vas être bien sage, ce soir. Tu vas mettre ta fierté de côté, et accepter ton sort. Je vais te diriger, et tu vas te soumettre. Et quand tu me supplieras de continuer, de ne pas m'arrêter, je ne manquerai pas de te rappeller la bonne petite chienne que tu es..."