chapitre 1

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la chronique est fictifs merci de garder vos jugement et vos insultes pour vous s'il vous plaît
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- bonne lecture -

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«Sache que la beauté de la vie dépend de ton regard.»

À ce moment là, j'étais étudiante dans une faculté de médecine. Pour être exact, j'étais en deuxième année. Je bossais dur pour rendre fière ma famille. Je ne pensais qu'à réussir mes études car je voulais un réel avenir. Mes professeurs me complimentaient beaucoup donc je ne voulais pas tout lâcher alors que j'en avais les capacités.

Un soir, il devait être dix-huit heures et je sortais des cours avec une fille qui était dans ma classe, Asma. Nous avions prévu de faire le trajet ensemble pour rentrer chez nous. Nous parlions des tas de révisions que nous avions à faire quand une voiture klaxonna. Asma se retourna et il s'avérait qu'il s'agissait de son cousin. Il se gara rapidement et sortit de sa voiture pour venir vers nous. Il nous serra la main puis demanda à Asma ce qu'elle faisait.

Moi ? Je profitais de leur échange pour le regarder. Il était si...écoutez je peux vous le dire, il était très beau. Ils avaient des traits parfaits, un sourire exceptionnel, des yeux qui devaient en faire tomber plus d'une et une voix qui faisait vibrer.

Ressentir ce genre de chose était tout sauf dans mes habitudes. Je ne me reconnaissais pas, c'était tout nouveau pour moi. C'est pour cela qu'il avait certes un charme à en couper le souffle mais je ne voulais pas m'embarquer dans ce genre de délire alors je détourna mon regard de sa personne et fis mine de textoter avec mon téléphone en attendant qu'Asma et son cousin finissent de discuter. Heureusement, cela ne dura que quelques petites minutes puis il s'en alla quand à nous, nous continuâmes notre route.

Asma: Excuse-moi mais c'est parce que ça faisait un moment que je ne l'avais pas vu. Il était en vacances en Thaïlande ce chanceux. Mais bon, je pense que tu as compris pourquoi il va là-bas.
Moi: Il n'y pas de soucis, ah oui, je vois. Qu'Allah l'aide lui ainsi que tout nos frères à s'en sortir.
Asma: Amîn.

Nous continuâmes de papoter puis nous nous séparâmes pour qu'elle rentre dans son immeuble et moi dans le mien. (Ils étaient face à face.)

En entrant chez moi, je dis bonjour à mes parents ainsi qu'à mes frères puis j'alla directement réviser dans ma chambre. J'étais tellement fatiguée que je m'endormis avec mes tas de cahiers sur moi et sur mon lit sans avoir mangé.

Le lendemain, c'était le week-end et pour ne pas changer, j'allais rester chez moi. Pourquoi ? Parce que tout d'abord, comme je vous l'ai dit, je n'avais pas vraiment d'ami(e)s et puis, mes frères n'aimaient pas trop que je sorte. Ils disaient qu'ils voulaient me priver de l'ambiance maussade qu'avait notre quartier.
Certes ce quartier faisait parti de notre vie depuis toujours et ils l'aimaient fortement mais ils lui en voulaient aussi de nous rappeler constamment que l'on y habitait car nous n'étions pas riche et que nous côtoyions chaque jour la misère.

Oui, chez nous, tout avait deux visages: un pure qui était joyeux, beau, et un vicieux qui était sale, effrayant. La vie ici n'était pas extraordinaire mais on l'appréciait tout de même car comment voulez-vous que nous nous plaignons si nous n'avions jamais vécu autre chose hormis la galère ?

«Nous, nous sommes le brassage: l'alliage du cœur et d'la rage.»

Vous devez penser que j'étais très négative mais non, j'étais tout simplement réaliste. Je ne me lamentais pas, je savais très bien que je ne pouvais pas me le permettre, ce serai tellement déplacé. Donc, Al HamduliLlah, même si l'ambiance laissait à désirer, le principal était que la santé était là pour moi et mes proches et que nous ne manquions de rien. Le reste n'était que futilités.

Chaïma : de l'amour a la haine ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant