chapitre 16

14 5 0
                                    

🥀
«La vie est dure, fais ta route et serre les molaires.»

Farès: Tu m'en veux toujours ?
Moi: Comment ne plus t'en vouloir ? Tu as levé la main sur moi, tu m'as roué de coup, tu m'as jeté au sol, tu m'as humilié, tu m'as insulté et tu aimerais que je te pardonne ?
Farès: J'étais lâche, c'est tout. Tu sais pas comment j'me dégoûte de t'avoir touché.
Moi: J'oublierais jamais ce jour, Farès, sache-le.
Farès: J'te le ferai oublier wAllah.

Je ne répondis pas.

Il sortit une petite boîte de sa poche et me la donna. Je l'ouvris et y trouva une sublime bague en or. Elle était simple mais si belle. J'étais éblouie par sa beauté mais je ne pouvais pas l'accepter, pas dans ses conditions alors je referma la boîte et la déposa sur le tableau de bord.

Farès: Qu'est-ce qu'il y a ?
Moi: Je ne peux pas la prendre. Garde-la et offre-la à quelqu'un d'autre.
Farès: Y a qu'à toi que j'peux l'offrir. Prends-la, c'est un cadeau Chaïma.

Il reprit la boite, me mit la bague au doigt et je me laissa faire.

Farès: Tu sais ce qu'elle veut dire ?
Moi: Non
Farès: Elle veut dire qu'on est de nouveau ensemble et que dès qu'un homme voudra venir vers toi, il la verra et comprendra que t'es déjà prise. Bientôt t'en auras une beaucoup plus belle et celle-là, elle sera pour notre mariage In Sha Allah.

Je baissa la tête et il m'embrassa le front.

Ses paroles me faisaient tourner la tête, elles étaient si belles mais la peur de me remettre avec lui pour qu'il me refasse du mal était toujours présente en moi.

Moi: Farès je sais plus où j'en suis...Je ne sais pas si je veux que l'on reprenne tout les deux.

Il me regarda en fronçant les sourcils.

Moi: Tu sais ce que je ressens pour toi, je n'ai pas besoin de le répéter mais je ne sais plus quoi faire. Si je me remets avec toi, je prends le risque de finir une nouvelle fois avec des bleus sur tout le corps et ce n'est pas ce que je souhaite. Je ne veux plus jamais revivre ça.

Il descendit de la voiture et alluma une cigarette comme d'habitude. Il tournait autour de la voiture avec l'air de réfléchir et après une longue attente dans la voiture, je décida de le rejoindre. Je lui attrapa la main pour qu'il s'arrête d'avancer et il la serra contre la mienne. Le contact de ma peau avec la sienne mais faisait vibrer, j'avais des frissons dans tout le corps. J'étais malgré tout bien avec lui..Il me regarda dans les yeux et sans réfléchir, je le pris dans mes bras jusqu'à laisser des larmes coulaient sur mes joues.

Il me caressait les cheveux et me disait à quel point il s'en voulait de m'avoir frappé. Nous restâmes dans cette position un long moment puis nous remontâmes dans la voiture. Il démarra et nous roulâmes toute la nuit dans Lyon.
L'ambiance était paisible, il n'y avait plus de tension donc nous en profitions pour discuter comme deux personnes civilisés sans hausser le ton à propos de toutes les choses qui avaient provoqué le désordre dans notre couple. Finalement, monsieur s'endormit dans la voiture avec la tête sur mes genoux donc en attendant qu'il se réveille, j'écoutais la radio.

Je me disais que sans nous en rendre compte, nous avions passé une nuit entière ensemble à parler sans s'arrêter, c'était quand même incroyable. Je me sentais libérais d'un poids après cette réconciliation et j'espérais que ce soit la dernière.

-10 heures-

Farès me déposa chez moi et je monta directement me coucher car j'étais très fatiguée. A mon réveil dans les alentours de seize heures, je mangea ce que ma mère avait préparé pour le midi puis je fila réviser mes leçons.

Chaïma : de l'amour a la haine ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant