chapitre 30

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«Encore une fois j'ai dû disparaître. Des fois je t'aime, des fois je te hais. Pour ne pas dire que j'ai tout donné: J'ai donné tout autant que toi. Tes larmes coulent sur mes épaules. J'ai tout compris sans dire un mot.»

Je rentrais d'une journée épuisante de cours, je n'avais qu'une envie c'était de prendre une douche et de me mettre au lit mais je croisa Hassan entrain de sortir de chez moi. Dès qu'il me vit, il fronça les sourcils et m'attrapa par le poignet.

Moi: Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Lâche-moi Hassan, arrête.

Il me plaqua contre le mur sans prendre en compte mes paroles et il me dit:

Hassan: J'vais te dire un truc Chaïma donc écoute-moi. T'es une grosse ***** même pire, une ***** !

J'essayais de me détacher de son emprise mais il y mettait toute sa force.

Moi: C'est toi le **** ! Tu te prends pour qui pour oser me parler de cette manière ?
Hassan: Ah ouais ? Si t'en serais pas une, tu coucherais pas avec un gros bouffon !
Moi: C'est mon mari ! Je ne fornique pas Hassan, je suis sienne alors arrête tes jugements sortis de nul part et oublie-moi !

Il me dévisagea du regard puis il me lâcha brusquement. Il s'en alla ensuite en dévalant les escaliers à une vitesse phénoménale et j'entra chez moi après avoir repris mes esprits.

D'accord il ressentait beaucoup de sentiments pour moi mais de me traiter ainsi était très déplacé ! Je ne faisais rien de mal. J'étais mariée devant Dieu à Farès et il fallait qu'il l'accepte au bout d'un moment.

Quelques jours plus tard, j'étais sortis faire les boutiques pour mon bébé avec Zeïna et Sana. Nous avions passé une journée entière à acheter des tonnes de jouets et d'habilles pour mon futur enfant. J'aurais aimé partagé ce moment avec le papa mais il travaillait.

En parlant de cela, je savais que pour lui ce n'était pas facile. Son travail le fatiguait énormément mais il ne se plaignait pas. Il disait qu'il était obligé de bosser pour notre bébé, pour nous afin que nous ne vivons pas dans la difficulté. Il se battait pour notre bonheur et je voyais ses gros efforts même si je ne lui montrais pas. Ce qu'il faisait m'allait droit au coeur et j'avais de plus en plus de mal à être éloignée de lui.

Après avoir vidé mon porte-feuille avec les filles, nous rejoignîmes le parking. Nous montâmes à bord de la voiture de Zeïna et elle démarra. J'étais dans mes pensées et elles chantaient sur la musique qui passait à la radio. J'observais en même temps la route et quand je vis que Zeïna allait prendre le chemin de mon quartier, je l'arrêta. Je lui demanda de me ramener chez moi (A mon appartement.) et elle accepta.

Arrivée devant mon immeuble, je leur fis la bise, je pris mes sachets et je descendis de la voiture. Je vis la voiture de Farès, ce qui me confirma qu'il était bien ici et pas chez ses parents puis je monta.

En ouvrant la porte d'entrée, je le vis épuisé, assis sur le canapé entrain de fumer. Dès qu'il se rendit compte de ma présence, il se redressa et il me sourit avec un air fatigué. Je déposa les sachets sur le canapé et je m'asseya à côté de lui puis je bascula ma tête afin qu'elle soit posée sur son épaule.

Farès en me faisant un bisou sur les cheveux: Ça va ?
Moi: J'ai des contractions. -en soupirant-
Farès: Vas-y allonge-toi.

Je le fis en mettant ma tête sur ses cuisses et il commença à me caresser les cheveux. Cela me faisait beaucoup de bien et ce fit tellement le cas que je réussis à rapidement m'endormir.

En me réveillant, je vis l'heure et il était vingt-et-une heure ! Je me releva subitement mais Farès m'aida à me rasseoir.

Farès: J'ai prévenu tes parents t'inquiètes pas, tu peux rester ici.
Moi: Ils n'ont rien dit ?
Farès: Nan ta mère m'a dit que ça les dérangeait pas, tant que t'étais avec moi.

Chaïma : de l'amour a la haine ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant