chapitre 8

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«Ne les laisse pas nous rabaisser on mérite nos titres. Ils croient qu'on est bête mais dans nos cerveaux c'est la fibre optique.»

Je relisais et relisais les écrits de Rayan quand ma mère eut un appel de Ramy. Zeïna était à l'hôpital prête à accoucher ! J'alla prévenir Samir qui regardait la télé dans sa chambre et nous nous précipitâmes tous vers l'hosto.

Nous étions dans la salle d'attente et nous tournions en rond. L'infirmière nous avait annoncé que l'accouchement avait débuté et que dès que le bébé serait là, nous pourrions le voir ainsi que ma belle-soeur.
Ma mère et moi faisions des dûhas pour que tout se passe bien quand à Samir il fixait la porte de la chambre avec qu'une envie: qu'elle s'ouvre ! Et ce fut enfin le cas après plusieurs heures d'attente.

L'infirmière: Venez, entrez jeune homme et mesdames, le petit Wassil est arrivé. -en souriant-

Ma mère accourra vers Ramy et elle le prit dans ses bras. Elle le félicita et lui répéta à plusieurs reprises qu'elle l'aimait plus que tout et qu'il la rendait heureuse en lui apportant un petit fils. Moi et Samir ? Nous étions à la fois perdue et excitée, nous nous approchâmes de Zeïna ,qui tenait dans ses bras Wassil, hésitants et elle nous fit son plus beau sourire.

Zeïna: Ça y est les petits monstres, votre neveu est là !
Moi: Félicitation ma chérie !
Zeïna: Merci ma belle ! Samir ? Tu veux le prendre ?

Il hocha la tête apeuré et Zeïna lui déposa Wassil dans les bras. A cet instant, le visage de Samir s'illumina, c'était magique et vraiment très beau. Il déposa un baisé sur le front de notre neveu et s'asseya pour pouvoir mieux le porter. Zeïna me serrait la main et la pauvre, à son visage, nous voyions qu'elle avait souffert mais cela n'avait pas de prix face au résultat qui se tenait devant nous. Nous observions Wassil qui semblait analyser ce qui l'entourait et je me disais que cet enfant était magnifique. Il avait un visage juste à croquer, une vrai beauté. On comprenait rapidement en le voyant que ses parents étaient juste très beaux.
Ramy se rapprocha de nous et il m'enlaça de son bras. Ses yeux brillaient, ils était ému et je trouvais ça trop mignon, c'était tellement rare de le voir dans cet état.

Ramy: Bogosse ou pas mon fils ? -en souriant-
Moi: Plus que ça Ma Sha Allah !
Ramy: C'est grâce à moi, hein ! -en regardant Zeïna-
Zeïna: Je t'en pris, dis tout de suite que je suis moche !
Ramy: J'rigole avec toi, t'es la plus belle ma princesse. -en riant-

Elle sourit et il lui embrassa le front.

Ce couple me faisait rêver, plus tard, je voulais avoir la même relation qu'eux avec mon mari. Ils étaient si complémentaires, si amoureux, si complices. En vérité, je ne voulais pas de cela avec n'importe qui, je le voulais avec Farès mais il avait tout chamboulé en moi. Je ne savais plus ce que je pensais de lui car il avait dépassé les limites.

Tard dans la nuit, Samir et moi rentrâmes laissant nos parents et mon frère ainsi que ma belle-soeur à l'hôpital. Nous marchions en discutant quand d'un coup, quelque chose tomba de sa poche. Je me baissa pour le récupérer et m'aperçus que c'était de l'argent ! Une liasse entière ! Mon frère était au lycée ! Comment avait-il pu se procurer cela ? Que me cachait-il ?

Je sentais ma tête tournait, j'appréhendais de l'entendre me dire que lui aussi s'était laissé charmé par l'argent facile et ses activités qui provoquaient des décès et des peines d'emprisonnements juste insoutenables pour les familles. Je le regardais avec une lueur d'espoir dans les yeux, je voulais qu'il comprenne qu'il n'avait pas le droit de nous faire ça.

Samir: Chaïma, c'est pas ce que tu crois.
Moi: Explique-moi, alors.
Samir: Je..c'est le copain de Rayan qui me les a donné. Il a dit que c'était pour nous aider pendant qu'il n'est pas là. J'ai refusé parce que tu vois c'est la honte de se faire aider mais il m'a dit que Rayan était son frère, il voulait aider ses proches comme lui l'avait déjà fait.

Chaïma : de l'amour a la haine ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant