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«La vie est courte pour l'instant je rêve encore. Faut que je trace ma route. Il serait temps de changer de décor.»J'étais entrain d'observer les grands yeux noirs d'Aleyna quand je ressentis l'obligation de lever la tête. Je le fis et Soubhan'Allah je vis HATEM !
Je crus rêver quand je me rendis compte de la personne qu'il était devenu. J'étais vraiment dans un état de choque. Il avait le teint pâle, des lunettes de soleil pour sans doute cacher ses yeux, les cheveux en batailles, un tee-shirt qui lui allait tellement grand que je pouvais rentrer avec lui dedans ainsi qu'un pantalon et des baskets troués. Je ne l'avais pas revu depuis que j'étais tombée dans le coma et j'étais impressionnée de l'avoir reconnu car il était totalement méconnaissable.
Je cria son prénom malgré mon état de choque et il se retourna vers moi. Je lui fis signe de venir mais il partit. Je le rappela une deuxième fois mais cette fois, il ne se retourna pas, il accéléra seulement le pas.
De l'avoir revu m'avait entièrement plombé le moral. J'étais inquiète pour lui et pas qu'un peu. Je savais qu'Hatem vivait pour Asma, la preuve maintenant qu'elle n'était plus, il se laissait affreusement aller, et je me demandais si sans elle, il allait tenir.
Vu à quel point j'étais chamboulée, je rentra plus rapidement que prévu avec Wassil et Aleyna. Je les laissa avec Ramy et j'alla m'enfermer dans ma chambre. Je téléphona à Sana et lui raconta tout. Elle fit également bouche bée de m'entendre lui décrire comment il était. Nous restâmes longuement en ligne puis je m'endormis.
À mon réveil, il faisait nuit. Il était quatre heures du matin. Je fis ma prière puis comme je m'étais assez reposée, je resta éveillée devant la télé.
J'avais des images d'Asma qui me venait en tête et j'en devenais malade. J'essayais de penser à autre chose mais c'était impossible, elle était constamment en moi. Après m'être battue avec mes pensées, j'eus enfin droit à un moment de répis. Je réussis à chasser son jolie sourire de mon cerveau.
...: Tu dors pas ?
C'était Rayan..
Moi: Non.
Il m'embrassa le front et s'asseya face à moi.
Rayan: T'as réussi à t'en sortir quand on était pas là ?
Moi: Oui ça va. Heureusement que j'avais Sana et Farès.
Rayan: J'ai dit que j'étais d'accord pour toi et lui Chaïma parce qu'il m'a juré qu'il allait demander ta main bientôt mais fais attention à toi quand même. N'oublie jamais que nous les hommes on est des loups même si on peut être doux par moment.J'hocha la tête et il retourna se coucher sans ne rien ajouter.
Il me parlait de douceur et de sauvagerie et sans le savoir, il était tombé juste. C'était exactement la définition de la façon d'être de Farès. Il pouvait me battre tel un fou à lier et m'apporter de l'amour comme un homme totalement amoureux.
Je repensais au mensonge que j'avais inventé à mes parents ainsi qu'à mes frères et j'étais vraiment rassurée qu'il m'ait cru. Je leur avais raconté que j'avais un plâtre car j'étais tombée en faisant le ménage car seule Zeïna connaissait la vérité.
J'étais entrain de passer le temps en jouant avec mon téléphone et comme si j'aimais me faire du mal, j'alla dans la galerie photo. Il devait y avoir facilement deux cents photos d'Asma et moi. De notre rencontre jusqu'à son décès. A peine en voyant les premières, j'eus une boule au ventre mais je continua de les faire défiler. Je voulais me rappeler de tout nos moments, de toutes les étapes qu'on avait franchit ensemble, de notre forte amitié tout simplement.
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Chaïma : de l'amour a la haine ?
ActionCette chronique va vous raconter mon histoire. Je préfère déjà vous le dire, elle ne sera pas joyeuse, enfin si, mais..juste au début alors. Vous allez suivre mon histoire passionnelle, celle avec le seul homme que j'ai aimé en dehors de mon papa et...