《Remember us 》- 2

48 - The Weight of Guilt

Hey, voici une très longue partie de 12.400 mots, qui m'a prit énormément de temps à écrire. Je tiens à préciser qu'elle contient des thèmes matures et des situations qui ne peuvent ne pas convenir à tous les lecteurs.

N'hésite pas à commenter. Bonne lecture

              // Dans la peau d'Amani //

Mariage d'Imane et Safia J-3...

- Don't kill me...

Je freine soudain, contrainte de m'arrêter. Toutes les places de parking dans l'allée de la maison de mes parents sont prises, et vu la concentration de voitures, je sais que la maison est pleine.

Ne trouvant pas de place, je fais le tour du quartier pour me garer un peu plus loin. Avant même de franchir le seuil, le bruit m'accueille.

- Amaniii !

Un enfant se jette dans mes bras, et je me rends compte après quelques secondes que c'est Zaïd, mon petit cousin et le dernier fils de ma tante Halima.

— Ça va, bébé ?

— Y a trop de bruit ! Dit-il en se couvrant les oreilles.

Il a raison. Le salon et la cuisine sont pleins de femmes, certaines préparant à manger, la conversation et les rires emplissant la pièce. J'avance dans le salon, saluant au passage, cherchant ma mère parmi toutes ces têtes familières.

- C'est quoi tout ça ?

- Viens nous aider au lieu de demander, me répondit ma tante.

- No thank you. Elle est où mama ?

- En haut

- Thanks.

- Zaid te cherche depuis tout à l'heure.

- Oui je l'ai vu.

- Tu veux pas le prendre avec toi pour le week end ?

- Nope. Je tiens à ma paix.

Je monte à l'étage, et trouve ma mère dans sa chambre.

— C'est maintenant que t'arrives, toi ?

— J'ai pris deux heures à traverser la foule en bas ! C'est quoi, tout ce monde ?

— Ferme-la un peu, tu crois que ce mariage va se préparer tout seul ?

— Ça va être comme ça pendant trois jours ??

— Oui, et il n'y aura pas assez de place pour tout le monde, donc j'espère que tu-

— Oublie ça, je sais ce que tu vas dire.

— Arrête d'être égoïste.

— Égoïste ou pas, personne ne dort chez moi, Mama. En plus, je suis de garde jusqu'au mariage. Je peux pas laisser mon appart.

— Pff, souffle-t-elle.

— T'es là, toi, lance Mady en entrant dans la pièce.

— Tu me vois bien.

Elle me tape dans la main et se jette sur le lit de mes parents.

— Pourquoi t'étais pas là hier ?

— Où ?

— T'y es pas allée !? S'énerve ma mère.

— Vous parlez de quoi ? Demandais-je confuse.