Merida
23h
Entrepôt clandestin n°6.- Dépêche Adriana on est déjà en retard, me dit Alma tirant sur mon bras pour me faire avancer plus vite.
Ma motivation est de zéro, j'ai pas envie de combattre et encore moins avec cette gueule de bois.
Le temps laisse à désirer un nuage grisâtre et épais rend l'environnement peu désirable.
- On peux encore rentrer tu sais, affirmais-je sûr de moi. T'a qu'à dire que je ne me sens pas bien.
- Ferme ta grande gueule et vient.
Comme ça, ça a le mérite d'être clair.
Elle me traîne à l'intérieur par l'entrée principale et les gradins se remplissent déjà à une allure impressionnante comme-ci un combat épique avait lieu ce soir.
Je marmonne des insultes dans ma barbe mais elle se retourne et m'envoie un regard plein de sous-entendu glauque.
Du genre:
« Bouge si tu veux pas que je te crève les yeux. »
« Avance ou je te fait bouffer le sol. »
« Viens ou je brûle ta voiture et ta dignité au passage. »
Ils en existe approximativement une centaines d'autres.
- Pourquoi il nous a fait venir ici ce gros bouffon, gueulais-je exaspéré de la situation mais surtout de mon mal de crâne.
- Ce gros quoi Adriana ? Me dit calmement une voix grave derrière mon dos.
Aïe mauvais timing.
Je me liquéfie de honte sous l'hilarité d'Alma et me tourne finalement vers Juan, je lui donne malgré tout mon plus beau sourire angélique.
- Ta du mal entendre j'ai pas dit « gros »mais « beau » et la suite je ne m'en rappelle plus, dit-je en plaçant mon doigt au niveau de l'oreille pour lui faire signe de mieux écouter.
- Ta raison j'ai du mal comprendre mi luz...
J'aime un peu trop ce surnom.
Je lui tourne brièvement le dos et Alma a trouvée le moyen de disparaître en seulement quelques secondes dans cette foule désagréable et bruyante.
Je déteste les endroits envahissants.
Et cette endroit est sûrement le pire.Il existe deux types personnes :
Les gens de la ville et les gens de la campagne je suis vraisemblablement une personne de la campagne.Un corps se cale derrière mon dos et des bras se pose sur mes épaules, j'en déduis qu'il s'agit de lui.
Bon sang la musculature.
Je vais tomber dans les pommes.
Mais eh qui lui a autorisé à me touchée déjà?!!??Je devrais lui tirer dessus pour l'avoir fait, en temps normal c'est exactement comme ça que j'aurai agis.
L'abus.
Et pourtant je n'ai pas envie de le tuer pour l'instant, je suis sûr qu'il pourrait me servir à un moment ou un autres.
Et puis il est pas trop chiant ça va.
Sont corps est si imposant, j'ai l'impression que ces bras me coupe du monde extérieur et du danger.
Retire ces bras.
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MAFIA SANGUINARIA
AcciónChaque secret n'est jamais enterré bien profond. Si votre conscience vous crie que le mal n'est pas loin, écoutez le. Car votre choix est irréversible. Adriana a toujours grandi entouré de secret sans même s'en rendre compte, assoiffé par sa haine...