Affrontement.

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                                                                Pdv Alma

Ce mec était lamentable, je n'ai même pas mis le quart de ma force que sa côte s'était déjà brisé.

Misérable.

Ça pour être misérable il l'était et après ça se dit « combattant » mais à ce que je sache, la garderie c'est pas ici.

Je rejoint Hector accompagné de Juan et m'assois juste à côté de lui, cet abruti est encore abasourdi.

J'ai tellement les nerfs contre lui.

- C'était un bon combat, s'exclame Hector à ma droite. 

Je vais l'étrangler, comment ça un « bon combat ».

- T'es aveugle ou juste abruti, crachais-je.
Ce type ne m'a même pas touché et tu me parle d'un « bon combat », dit-je en mimant les guillemets.

Juan inspire sa fumée de travers et manque de s'étouffer, mon honnêteté a dû l'étonner.

- Agressive comme j'aime, affirme-t'il.

Mais quel plaie ce mec, c'est pas possible j'attire toujours les pires bouffons.

- Ferme là et regarde.

Pour mon plus grand bonheur il ferme sa gueule, le regard rivé sur ma personne.

Mes doigts saisissent son menton et dérive sa tête vers l'adversaire qui attend l'entrée de sa rivale.

Je sens l'impatience de Juan d'ici.

Ce mec aussi a l'air d'être un abruti, à notre arrivé j'ai bien remarqué le regard qu'il portais sur Adriana, il semble obnubilé par sa présence.

Si il savait.

Les hommes sont- enfin comment dire ?

Bête.
Puéril.
Agaçant.

Et encore je suis resté polie.

Adriana fait son entrée et elle a plus de chance que moi, son adversaire semble de taille.

- Dios la bendiga, il est à sa 38e victoire consécutive, dit ce gros blaireau d'Hector.
(Que Dieu la bénisse)

Dieu ?

Il trouve le moyen de me parler de Dieu dans un combat clandestin ?

Mais où va le monde ?

Je lui rigole simplement au nez.

Le mec liquide des gens toutes la journée et il me parle de Dieu.

Dieu n'a pas de place dans cette vie.
Ça serait irrespectueux de demander ses faveurs après ce qu'ont faits de nos vies.

Pour ma part je ne suis pas croyante mais je respecte les gens qui le sont peut importe le Dieu qu'ils vénèrent.

J'entends certains spectateurs dire « encore une femme » ou « ont est servi ce soir » et tant d'autres choses qui me donnent envie de les assassiner eux et leurs rires bien gras et dégoûtants.

MAFIA SANGUINARIA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant