𝖊𝖑 𝖈𝖆𝖕𝖔[ terminer ]

Epilogue

Coucouu!! Bonne lecture !!

                                           Elio 

Les jours passent, mais le silence, lui, reste.
Elle est partie. Avec Leila . Elles sont à Londres maintenant.

Et moi, je suis resté ici, à errer dans ces rues espagnoles qui portent encore son empreinte.

Chaque endroit me parle d'elle. Chaque coin me rappelle une scène, un rire, un regard, une dispute.
Je pourrais dire que je vais bien.

Mais ce serait mentir.

Je crois qu'on ne va jamais bien après avoir laissé partir l'amour de sa vie.

Même quand c'est nécessaire. Même quand c'est pour le sauver, cet amour.

Leïla et moi, on s'aimait trop fort. Trop mal aussi.
On s'étouffait dans notre besoin de se réparer l'un l'autre.

Et on finissait par se faire plus de mal que de bien.
Alors elle est partie. Et je l'ai laissée partir. Parce que je ne voulais plus être la tempête dans sa vie.

Je voulais qu'elle trouve un ciel clair. Une paix que moi, je n'ai jamais su lui offrir.

Mais ce soir, je n'arrive pas à dormir.
Alors j'ai pris un papier. Et j'ai écrit.
Une lettre que je n'enverrai jamais.

"Neila,

Je ne sais même pas pourquoi j'écris.
Peut-être parce que c'est la seule façon de ne pas devenir fou.

Il y a des choses que je n'ai jamais su te dire à voix haute.

Parce que j'ai toujours eu peur de dire trop.
Ou pas assez.

Je t'ai aimée comme un homme qui n'a jamais appris à aimer.

Avec les poings serrés, avec le cœur en vrac.
Je t'ai aimée mal. Je le sais.

Mais je t'ai aimée entièrement.

Tu m'as fait découvrir ce que ça voulait dire, de vouloir être meilleur pour quelqu'un.

Mais au fond, je crois que je n'ai jamais été assez fort pour te rendre heureuse.

Tu me manques.

Ton rire, tes silences, tes colères, tes regards.

Tu me manques comme l'air manque à ceux qui se noient.

J'espère que là-bas, à Londres, tu trouves un peu de lumière.

J'espère que tu recommences. Que tu respires.
Et même si je ne te le dirai jamais, même si tu ne liras jamais ces mots...

Je voulais que tu saches.
Je t'aimerai toujours.

          
                                                                                  Elio."

Je replie la lettre. Je la range dans la boîte en bois sur
ma table de nuit.

Je ne l'enverrai jamais.

Parce qu'elle mérite d'avancer.
Et moi, de rester avec mes fantômes.

On s'est aimés comme on se brise.

Et je sais que je ne retrouverai jamais un amour comme le tien.
Mais je te laisse partir, neila.

Parce que t'aimer, c'était aussi apprendre à te laisser vivre.

Tu m'as appris ce qu'était l'amour... et ce qu'il en coûte de le perdre.

                                         

                                          FIN.

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Lisez les remerciements, j'annonce pleins de nouvelles surtout sur ma prochaine histoire!!
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