SURPRISE!! Pour apaiser vos coeur !!
Bonne lecture hésitez pas à me donner vos avis!! On se retrouve à la fin pour le debrief !
Neila
Le soleil de Londres est rare, mais aujourd'hui, il perce doucement à travers les rideaux du café où je m'installe chaque matin. La ville vit, bruyante et indifférente, mais à cette heure précise, tout semble figé. Comme suspendu.
Je regarde distraitement par la vitre, mon regard perdu dans la foule, jusqu'à ce que je le voie.
Lui.
Elio.
Je pense d'abord que c'est mon esprit qui me joue un tour. Ça ne serait pas la première fois. Mais il est bien là. Immobile, les mains dans les poches, les yeux levés vers moi. Comme s'il savait que j'étais là. Comme s'il n'avait jamais oublié.
Mon cœur se serre, se soulève, s'arrête.
Il entre.
Le bruit de ses pas me paraît à la fois étranger et familier. Il ne dit rien. Je ne dis rien non plus. Il s'assied en face de moi. Un silence s'installe. Pas hostile. Pas douloureux. Juste... chargé.
— Tu as changé.
Sa voix est plus grave, un peu rauque.
Je souris à peine.
— Toi aussi.
Il hoche la tête. Ses yeux sont fatigués, mais vivants. Il n'y a plus cette colère, ce feu qui brûlait tout sur son passage. Il ne vient pas pour revendiquer, ni pour réparer.
— Je voulais voir si tu allais bien.
Je fronce un peu les sourcils.
— Après un an et demi ?
Il baisse les yeux, esquisse un sourire triste.
— J'ai mis ce temps-là à admettre que j'avais plus peur de ne rien dire que de t'entendre me dire que c'était fini.
Je serre la tasse entre mes mains. Mon cœur bat trop fort. Il ne demande rien, pas aujourd'hui.
— Je ne sais pas si je vais bien. Mais je suis là. Je vis.
Il relève les yeux. Il comprend. C'est déjà beaucoup.
Il me regarde longtemps. Comme s'il essayait de mémoriser chaque trait, chaque nuance. Comme s'il se disait que c'était peut-être la dernière fois.
Ou pas.
Il sort une petite enveloppe de la poche intérieure de son manteau. Me la tend, mais ne dit rien.
Je la prends.
Il se lève.
— Tu peux lire. Ou pas. Tu peux m'appeler. Ou pas.
Il s'arrête. Me regarde une dernière fois.
— Je t'ai jamais oubliée. Et je crois que je ne le pourrai jamais. Mais je comprends.
Il tourne les talons.
Je reste là, les yeux fixés sur la porte qui se referme derrière lui.
Puis sur l'enveloppe.
Et pour la première fois depuis des mois, je laisse mes doigts la déchirer doucement.
Je commence à lire.
Et mon cœur recommence à battre.
Je le regarde sortir du café. Quand mes yeux se détache des mots écrit dans le papier.
Je reste là, figée, incapable de bouger. Mon cœur bat à un rythme désordonné. J'ai l'impression qu'il est venu tout droit de mes rêves, pour m'écraser la poitrine avec un simple regard.
Mais il est reparti.
Sans insister.
Sans me forcer.
Comme s'il respectait ma nouvelle vie.
Mais moi, je n'en veux plus, de cette vie sans lui.
Je me lève. D'un seul mouvement. Je sors dans la rue, la pluie me gifle doucement le visage, je le vois marcher, silhouette sombre sous la lumière pâle des réverbères.
Et je l'appelle.
— Elio !
Il s'arrête.
Il se retourne lentement, comme s'il n'osait pas espérer. Ses yeux croisent les miens. Et tout revient d'un coup.
Le chaos.
Les silences.
Les nuits pleines d'absence.
Et l'amour, aussi.
Surtout ça.
Je m'approche. J'ai froid, mais je ne le montre pas. Lui aussi semble figé. Quand je suis assez proche pour qu'il m'entende sans que je crie, je dis :
— Pourquoi t'es venu, Elio ? Pourquoi maintenant ?
Il me regarde comme si c'était la question qu'il attendait depuis toujours.
— Parce que la distance n'a rien réparé. Parce qu'il n'y a pas un matin où je me suis réveillé sans penser à toi. Et que si je dois souffrir, je préfère que ce soit en t'aimant plutôt qu'en t'oubliant.
Je sens ma gorge se serrer.
— Tu m'as détruite, Elio.
Il hoche la tête, douloureusement.
— Je sais. Et je me suis détruit avec. Mais si tu me laisses te reconstruire, même un peu... je jure que je saurai apprendre à te mériter.
Je reste là. Trempée. Tremblante. Vivante.
Et alors, sans prévenir, sans réfléchir, je m'élance.
Je l'attrape par le col de sa veste et je l'embrasse.
Un baiser rempli d'angoisse, de soulagement, de colère et d'amour.
Un baiser qui dit tout ce que je n'ai jamais réussi à dire.
Un baiser qui recommence ce qu'on avait cru finir.
Quand on se détache, je murmure contre ses lèvres, dans un souffle brisé :
— Ramène-moi à la maison.
Il ferme les yeux, serre ma main dans la sienne.
— Toujours.
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J'espère que ça vous a plu écoutez.
J'ai reçus pleins de messages et j'ai lu tout vos commentaires et je me suis dis pourquoi pas faire un deuxième bonus plus joyeux ?
J'espère que vous êtes satisfait mais maintenant c'est vraiment la fin de cette histoire.
Hésitez pas à venir lire ma nouvelle historie cold heart !!
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𝖊𝖑 𝖈𝖆𝖕𝖔[ terminer ]
RomansaNeila Jones, une jeune étudiante en deuxième année de médecine qui travaille a temps parcelle en tant que Dj va rencontrer un problème et va se retrouver liée au futur parrain de la mafia nommé Boss. Boss Capone, une personne qu'on caractérise sans...
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