𝖊𝖑 𝖈𝖆𝖕𝖔[ terminer ]

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Coucouu !! Alors alors. Je suis nostalgique car c'est la fin de cette histoire j'espère qu'elle vous aïe plus du début à la fin !! Hésitez pas à me donner vos avis ou à commenter ça me rend heureuse.

     

                                             Elio

Cela fait trois jours qu'elle ne m'adresse plus la parole.
Trois jours à l'entendre marcher dans la maison sans jamais croiser mon regard. Trois jours à la voir détourner les yeux, à sentir son silence me gifler plus fort que n'importe quel cri.

Et pourtant, je reste là, chaque soir, à m'approcher de sa porte, espérant... n'importe quoi. Un mot. Une insulte. Même de la haine. Tout sauf ce vide.

Ce soir, je n'en peux plus.

Je me poste devant sa porte. Ma main tremble légèrement. Ma gorge se serre. Mais je le dis quand même, parce que si c'est la dernière chose qu'elle entend de moi, je veux qu'elle sache.

— Siempre te elegiré, Neila.( I will always choose you)

Ma voix se brise contre le bois.

Je ferme les yeux. J'attends. Peut-être qu'elle va bouger, peut-être qu'elle va répondre. Mais il n'y a rien. Juste ce silence, froid, indifférent, cruel.
Alors je tourne les talons.

Je descends. Je prends mes clés. Je claque la porte d'entrée sans réfléchir.

J'ai besoin d'air. D'espace. D'échapper à cette douleur qui me bouffe de l'intérieur.

***

Je n'en pouvais plus.

Pas de ses silences. Pas de ses regards fuyants. Pas de l'espace qu'elle mettait entre nous. Je pouvais encaisser les balles, les trahisons, les pertes. Mais Neila ? Son absence, alors qu'elle était juste là, dans la même maison ? C'était en train de me tuer.

Je claquai la porte de ma chambre. Il me fallait de l'air.
Je pris mes clés, descendis sans bruit, prêt à fuir une fois de plus. Un tour en voiture, juste pour ne pas hurler.

Mais en bas, elle était là. Comme si elle m'avait senti partir.

— Tu vas où ? dit-elle, les bras croisés, mais sa voix tremblait.

Je ne répondis pas. À quoi bon ?

— Attends-moi. Je viens, ajouta-t-elle.

J'hoche à peine la tête.

On roulait depuis dix minutes. Aucun mot. Juste le moteur et les battements trop rapides de mon cœur.
Je la sentais à côté de moi. Si proche. Trop loin.

— Tu sais ce que ça fait, Neila, d'essayer tous les jours de réparer quelque chose que l'autre refuse de voir ? Tu me fais payer ce que je suis. Ce que j'ai vécu. Ce que je ne peux pas changer.

Elle tourne la tête vers moi. Ses yeux étaient brillants. De colère ? De tristesse ? Je ne savais plus.

— Et toi, tu sais ce que ça fait d'aimer quelqu'un qui t'écrase ? Qui te fait peur parfois, et que tu veux pourtant toujours dans ta vie ?

Ses mots me frappe de plein fouet.
Je la regardai une demi-seconde. Une seule.
Et ce fut une de trop.

Un virage. Des phares en face. Un crissement.

— Putain, Neila !

Je tourne le volant de toutes mes forces. Le choc fut brutal. Le pare-brise explose. Un poids m'écrasa la poitrine. Mon crâne heurte quelque chose.
Le monde vacille.