CHAPITRE 24 : Grand Prix d'Azerbaïdjan - Zacharya

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"Bonjour à toutes et à tous, bienvenue au circuit urbain de Bakou !"

"Cette course promet plein de choses, au vu de ses possibilités de dépassement, on n'est pas sûr d'avoir les mêmes pilotes au départ qu'à l'arrivée !"

"Vous avez tout à fait raison Mark, malgré le fait que ce soit un circuit urbain, la piste que nous propose Bakou est totalement différente des configuration d'autre circuit qu'on peut trouver en ville."

"Par son fait déjà, qu'il offre des lignes droites permettant au pilote de bénéficier du DRS qui n'est pas une information mineure, mais on retrouve aussi de très bons passages au ralenti grâce à des virages plus qu'étroit."

"Cette course va nous donner du fil à retordre ! Si nous regardions cette grille de départ ?"

Ok, Zach, tu te rappelles ce qu'on a dit en réunion tout à l'heure ?

- Ouais, essayer de minimiser les pertes de vitesse tout en conservant la première place.

- Super et n'oublie surtout pas que vous êtes deux à vouloir cette place de champion donc aucun moment de faiblesse, c'est ok pour toi ?

- Pas de soucis là-dessus.

Sur cette grille de départ, j'ai refait le point avec mon ingénieur avant de monter dans ma monoplace. Mes objectifs sont précis, on est à la mi-saison, le classement commence déjà à bien se définir donc je dois essayer de remporter le plus de course possible pour espérer remporter le championnat pilote.

Derrière moi durant cette course, j'aurais Louis. Certes, cette nuit, on s'est retrouvé et nous avons rattrapé le temps perdu tout en restant collées, au réveil ce n'était pas pareil. Lui comme moi étions en mode course, on a beau être en relation ça n'enlève en rien le fait qu'il est second au championnat et moi premier. Cette place, je la mérite autant que lui, mais pour être honnête ça me ferait chier en tant que pilote si je ne gagne pas la saison. Je reste avant tout un pilote de F1 avant d'être le copain de Louis.

D'ailleurs, je ne sais pas vraiment si c'est mon copain parce qu'on n'a pas vraiment officialisé les choses, mais pour l'instant, étonnement, mes craintes et mes peurs non pas pris le dessus sur la situation. Vous me direz ça ne fait même pas un jour que j'ai avoué mes sentiments à Louis donc c'est normal que pour l'instant rien n'est refait surface, mais là, je ne sais pas. J'ai l'impression que ce n'est pas la même chose que quand on s'est rapproché de ça 3 mois.

Casque enfilé, je tente un dernier regard à droite, lui aussi me regarde, c'est comme si on se souhaitait bonne chance pour la course. Comme d'un commun accord, on détourne tous les deux le regard et nous montons par automatisme dans notre monoplace. J'enfile mes gants, effectue les derniers réglages et attends les instructions de course.

"Les pilotes vont commencer sagement à se positionner sur leurs places initiales. En vous souhaitant une bonne après midi. Bienvenue au Grand Prix d'Azerbaïdjan, asseyez vous tranquillement, ça ne fait que de commencer."

Les feux s'éteignent, j'embraye et la vitesse fuse dans le cockpit. Tout s'enchaîne rapidement, derrière moi, Louis a lui aussi pris un départ comme il faut. On se bat tous les deux pour cette première place. Lui tente à l'intérieur, moi à l'extérieur, on se livre à une bataille telle qu'on a pu voir entre Max Verstappen sur Lewis Hamilton ou bien Lando Norris.

Aucun de nous deux ne veut lâcher l'affaire. C'est seulement quand je viens toucher le virage du chapiteau, que je me vois reculer et laisser passer devant moi Louis. Aileron endommagé, je suis obligé de passer dans la voie des stands. Alors comment vous dire que changer un aileron, c'est hyper long ! On a le temps de boire un café !

Premier virageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant