Sting x oc {fairy tail}

Une vie peut en sauver deux 💕

~PDV Rogue~  ( sa fais longtemps...)

Presque six mois s'étaient écoulés depuis la disparition d'Haruki. Six longs mois pendant lesquels le monde avait changé de manière irrévocable. La dissolution de Fairy Tail avait été un choc pour tout le monde, une perte douloureuse qui avait laissé un vide immense dans le cœur de tous ses membres, même ceux qui n'en faisaient pas partie. Je me demandais souvent comment Haruki allait réagir en apprenant cette nouvelle. Elle qui avait une telle loyauté envers ses camarades, une telle force de caractère... Mais pour l'instant, une autre préoccupation bien plus urgente accaparait mon esprit.

Sting.

Au début, je pensais que son état était simplement lié à la disparition d'Haruki. Ils étaient plus que des amis, après tout. Une relation forte et sincère qui ne laissait aucun doute sur l'importance qu'ils avaient l'un pour l'autre. Les premières semaines, son mal-être semblait être celui de quelqu'un qui avait perdu une part de lui-même. Il parlait moins, souriait encore moins. Il semblait perdu dans ses pensées, comme si chaque jour qui passait sans elle le plongeait un peu plus dans une spirale de tristesse.

Mais rapidement, ce n'est pas seulement sa joie de vivre qui s'était évaporée. C'était sa santé elle-même.

Deux ou trois semaines après le départ d'Haruki, Sting avait commencé à montrer des signes inquiétants. Au début, c'était discret : des nuits où il dormait mal, des moments où il se plaignait de maux de tête ou de fatigue. Mais avec le temps, les choses avaient empiré. Il avait commencé à faire des insomnies régulières, incapable de fermer l'œil pendant des jours entiers. Son appétit avait diminué.

Je pensais alors que son état était lié à un événement particulier : son anniversaire. Enfin, pas exactement son anniversaire, mais plutôt le jour symbolique où les dragons slayers ressentent l'appel de leur lien instinctif avec leur compagne ou compagnon de vie. C'est un moment crucial pour nous, dragons slayers, un moment où nos instincts prennent le dessus si nous ne sommes pas unis à la personne qui nous complète. Si il lui avais déjà fais la marque.....Sa aurais pus être bien pire. 

Mais six mois avaient passé, et ce n'était clairement pas que ça.

Ses crises d'insomnie s'étaient aggravées. Il pouvait rester enfermé dans sa chambre pendant deux jours d'affilée, refusant de manger ou de voir qui que ce soit, même Lecter. Lorsque j'entrais pour m'assurer qu'il allait bien, je le trouvais souvent assis dans un coin sombre, les yeux vides, fixant un point invisible. La lumière qui brillait autrefois dans ses yeux était complètement éteinte, remplacée par une expression de désespoir profond.

Lecter, fidèle et loyal, avait tout essayé pour lui redonner le sourire. Il lui racontait des blagues, lui rappelait des souvenirs joyeux, ou même insistait pour qu'il sorte prendre l'air. Mais rien n'y faisait. Même Lecter qui était quand même son meilleur, d'ordinaire si optimiste, semblait abattu par la situation.

Plusieurs fois, je l'avais trouvé fiévreux, tremblant de froid malgré la chaleur. Et pourtant, il refusait de se soigner. Sa magie de dragon slayer, d'habitude si vibrante et puissante, semblait s'être amoindrie. Sting, le chef de Saberthooth, était devenu une ombre de lui-même.

Chaque jour, je craignais que Sting ne fasse une bêtise. Son regard vide, sa voix éteinte... tout en lui me faisait redouter le pire. Je passais de plus en plus de temps à surveiller ses faits et gestes, espérant qu'Haruki réapparaisse avant qu'il ne soit trop tard. Quand je ne pouvais pas le surveiller, comme je faisait son devoir de maitre, je demandait à Yukino et Minerva de le faire. J'espérais tous les jours que Haruki réapparaisse.

Mais elle ne revenait pas.

Et moi, je ne savais plus quoi faire.

Je ne pouvais pas remplacer Haruki. Personne ne le pouvait. Elle était la lumière de sa vie, et son absence était une blessure béante que rien ni personne ne semblait capable de combler. Je n'osais même pas imaginer ce qui se passerait si elle ne revenait jamais. Un jour, quand j'était encore avec Skiadram, je crois qu'il m'avais dit que si le/la compagnon/compagne d'un chasseur de dragon venait à mourir, l'autre ne survivrais pas à sa perte...