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Salem aleykoum ;)

Bonne lecture ;)

Je me suis réveillée ce matin avec un sentiment de paix que je n’avais pas ressenti depuis longtemps. Ibrahim était encore allongé à côté de moi, les yeux à moitié ouverts, un sourire tranquille sur les lèvres. C’était rare de le voir comme ça.

Lui : sbah El kheir hbiba. * en fessant un boussa *

Moi : sbah El nour..

Il s'est baissé et m'a fait un boussa au ventre :

Lui : sbah El nour baba, on t'a pas trop dérangé hier.....

Mais allalala j'aurais pas un gosse mais 2.

Moi : mais tu sait qu'il t'entend pas hein........ C'est un petit être il s'est même pas encore formé.

Lui : si il m'entend hein mon fils.....

Moi : mon fils ? Comment tu sait que ça sera un garçon....

Lui : par ce que je sais que ça sera un petit bonhomme c'est tout.

Moi : et si c'est une fille......

Lui : j'men fou je l'aimerai autant aussi...... Tu sais *tournant la tête vers moi*, je crois que je réalise enfin qu’on va devenir parents.

Ces mots ont réchauffé mon cœur. Je l’ai regardé, caressant doucement mon ventre.

Moi : C’est un rêve qui devient réalité.........

Lui : inshaa Allah c'est un petit bonhomme je veut un garçon d'abord.

Moi : mdrr inshaa Allah......

On s’est levés doucement, mais quand je vous dit doucement c'est que monsieur ne m'a pas lâcher du regard il me disait oue fait attention comment tu marche, levé toi petit à petit, à croire je suis handicapé je l'ai laisser dans son délire je suis allée préparer le petit-déjeuner. On a mangé ensemble en parlant de tout et de rien,  Ibrahim semblait détendu, et moi, j'étais contente peut être j'ai enfin eu mon petit prince charmant dont j'ai rêver toute mon enfance.

Après qu’on ait fini de manger, Ibrahim s’est levé, attrapant ses clés.

Lui : je doit partir la j'ai des trucs à gérer.

Moi : Reste un peu avec moi, Ibrahim, je suis tout le temps toute seule ici.

Lui :  Promis, je reviens bientôt.

Il m’a embrassé doucement sur le front avant de quitter la maison.

Quand il a claqué la porte, je savais que le bientôt veut dire ce soir. La maison était silencieuse. J’ai essayé de m’occuper, de ranger, mais très vite, l’ennui m’a Envahie en plus les filles elles ont cours . C’était toujours pareil. Je passais mes journées enfermée, à attendre qu’il rentre, et ça commençait à devenir insupportable.

Le soir est tombé et du coup j'avais raison, et Ibrahim n’était toujours pas là. Quand il a enfin franchi la porte, il avait l’air fatigué, mais satisfait, comme s’il avait accompli quelque chose d'important.

J'étais au salon, il m'a rejoint........ C'est bon, J’ai décidé de lui parler.

Lui : Salem aleykoum * boussa *

Moi : aleykoum salem.

Lui : ta quoi toi? Tu te sens pas bien ?

Moi : non cava al hamdoulilah mais............ Ibrahim, j’ai réfléchi… Je veux trouver un travail.

Il s’est arrêté net, les sourcils froncé et ça chez Ibrahim c'est jamais bon signe.

Lui : oublie.

Je Me Déteste Par Ce Que Je T'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant