HALE: Revenge (T2)

Chapitre onze

Derek me dépose devant le lycée, nous rentrons d'une semaine de vacances en France que nous avons passés ensemble. Il m'a aussi dit que plus jeune, il avait aussi écrit sur cette étagère. Les autres m'attendent sur les escaliers, l'air désespéré. Je m'avance vers eux en souriant. Isaac me sert directement dans ses bras comme les autres.

Je prends le marqueur qu'on me tend, j'aperçois un "D.H"pas loin me faisant sourire. J'écris doucement mes initiales "C.H" suivit de celle de Jackson, "J.W" il devait être ici mais un drame eut lieu pendant nos vacances d'été, son avion s'est crashé, et il est décédé. Je mordille ma lèvre en tendant le marqueur à Stiles, je me recule contre la barrière.

Malia écrit à ma grande surprise, non un H mais un T. Je souris doucement, le dernier fut Scott. Il écrit rapidement à la suite des siennes, celle de Allison. Elle aurait dû être avec nous, elle l'est, sans l'être.

Je me lève à contre cœur de mon lit, je frappe de mon poing le réveil en soupirant.
L'eau coule doucement sur ma peau encore endormie, après une courte douche j'entoure une serviette autour de mon corps avant de descendre me servir quelque chose à boire. Je verse dans un verre, de l'alcool suivit de l'aconit. Je remonte rapidement, enfile des sous-vêtements, une jupe patineuse noire, un débardeur blanc et des tennis de la même couleur.

Après des milliers d'aller-retour, je vide enfin le contenu de mon verre. Je m'en sers un autre que je vide directement, je vais avoir dix-neuf ans dans quelques jours mais j'aurais aimé que mon père soit là. Je me sers un nouveau verre que je vide à l'instant même, l'alcool me monte doucement au cerveau. Cette journée va être mouvementée.

Derek me fixe durant tout le trajet grâce au rétroviseur, je l'ignore sentant ma tête tournée. Je mords l'intérieur de ma joue avec mes crocs d'un coup sortit.

- Clary?, dit mon cousin.
- Hm?, dis-je en rentrant mes crocs.
- Tu as bu?, dit-il.

Je ne réponds pas et me concentre sur le vieux paysage de Beacon Hills qui m'est trop connu à mon goût. Le lycée arrive rapidement dans mon champs de vision à mon plus grand soulagement. Brett et Isaac sont déjà à l'avant m'attendant. Derek me retient par le bras m'empêchant de sortir sous le regard de Braeden à ses côtés.

- S'il te plait, dit-il. Je ne veux pas recevoir un appel du proviseur me racontant que tu es bourrée. Tu m'a compris?
- Je n'ai pas bu, Derek, dis-je. À ce soir.

Je sors de la voiture, en claquant la portière. Je sers dans mes bras mes deux amis, je pense qu'ils sont les seuls avec qui j'ai gardé en quelques sortes les mêmes bons termes que précédemment, avec les autres notre relation est devenue meilleure alors qu'avec Isaac et Brett notre relation est restée la même, complicité et tout le reste.

Le coach me fixe en souriant et me sortant des centaines de blagues nulles sur le fait que j'ai l'air défoncé. Je sens doucement mes griffes sortirent, je sers les poings plantant mes griffes dans la chaire de mes mains. Depuis quelques temps, je ne contrôle plus ma colère tout comme les pleines lunes, je ne contrôle plus rien. Je baisse la tête sentent mes crocs sortirent.

- Coach, je peux l'emmener à l'infirmerie?, dit Malia à mes côtés.
- Vas'y, dit le coach.

Elle prend ma main et nous sortons rapidement, je l'a regardé d'incompréhension en souriant légèrement, jamais je n'aurais cru que Malia et moi serons un jour aussi proche que aujourd'hui. Elle me sourit en retour, nous descendons dans la cave des Hale et je hurle directement de douleur, mon hurlement me brûle les tympans mais j'en ai rien à faire, cela me calme. Les étagères se mettent toutes à bouger, Malia se recroqueville sur elle même en se bougeant les oreilles. Mes crocs sortent de plus en plus et mes yeux brillent davantage. Puis trou noir.

Je me réveille sur l'affreuse table métallique de Deaton, la lumière dans le visage. Je grogne doucement, il enlève la lumière et me regarde doucement, un regard pleins d'inquiétude.

- Hey, dit-il en m'aidant à me relever. Tu vas bien?
- Oui, dis-je. Qu'est-ce qu'il s'est passé?
- Rien de grave, dit-il. Crise de colère. Mais j'ai quelque chose à t'annoncer.
- Dit moi, dis-je.
- Ton père s'est enfuit, dit-il.