Chapitre 34

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Reecriture.
Point de vue: Matt

L'atmosphère est pesante et j'ai l'impression d'avoir marcher pendant de longues heures. Malgres que nous soyons arriver en voiture. Mon père etait au volant serein et determiner, sa malette fine pauser sur le siège avant passager contenant surement des dossier important.
Sur la banquette arrière je suis affaler tête renverser contre l'appuie tete, je dessert ma cravate Hugo boss qui semble vouloir ma mort en m'etouffant de minute en minute. J'ouvre deux boutons de ma chemise blanc casser soigneusement repasser. Enfin c'est un peu mieux comme ça. Je souffle et regarde par la fenêtre, le paysage gris défile a croir qu'il est en accord avec mon humeure. Une goutte de sueure coule le long de ma nuque jusque mon dos. Je ravale ma salive et sert les dents. Mon telephone est eteind et je ne peux pas regarder l'heure. J'ai perdu la notion du temps depuis quelques jours Daya me l'a fait perdre. La nuit et le jour, le soleil et la lune .. Je ne fais plus de distinction.

-"On est arriver"

La voix de papa traverse mon esprit brusquement je regarde l'exterieure a travers les vitres tintées. J'aperçois juste en face le fameux restaurant ou papa avait l'habitude d'avoir des reunions et de conclure ses affaires de boulot.
Le Chateaubriand dans le 11eme arrondissement j'ouvre la portière et descend, je me poste là quelques secondes sans bouger ne sachant pas ce que j'attendais réelement. Papa mi sa main ferme sur mon epaule comme pour me rassurer.
Ensemble nous nous avançons pour entrer dans la meme cadence.
L'homme a l'entrée nous salua amicalement, papa prend quelques minutes pour discuter avec lui. L'homme évoque des souvenir de moi etant petit et me fit remarquer que j'avais bien grandis depuis la dernière fois qu'il m'avait vue.
Cela me passa au dessus de la tête je guettais la salle d'un oeil anxieus.
Il y'avait du monde pour l'heure qu'il etait, 16h j'aperçu sur la grande horloge qui etait accrocher au mur tout au fond de la salle, l'horloge etait tres imposante mais elle me parait moins grosse aujourdhui que quand j'etais petit.
Papa m'amenait souvent avec lui avant il y'a longtemps quand j'etais encore un gamin et que ma seule preoccupation etait de jouer. Je me rappel avoir courru partout dans ce restaurant comme dans ma propre salle de jeu a moi. Je connaissais les clients habitués et les serveuses.
Je soupirs.

-"Allons y filston"

Nous reprenons notre marche puis nous entrons dans là salle privée d'affaire ou un couple nous attendaient. Je reprend mes esprits et me rappel pourquoi je suis ici aujourdhui. Je les salut poliment avec un grand sourir et m'installe ainsi que mon père.
Je dois avouez que je ne suis certain de rien, mon cerveau est en total ébulition je me demande constamment qu'est ce que je fou là mais ma raison me balance c'est pour ton avenir comme reponse immediate.
Mes mains deviennent moites, mon père commence a discuter avec ses deux amis de longue date.
Je tend mon oreille pour tenter de suivre ce qui ce dit mais je ne peux vraiment pas me concentrer.

Flashback la veille de l'exposition..

Je me remémore la discussion que j'ai eu avec mon père il y a trois jours de cela..
Ça faisait des jours/semaines que je n'avais pas de nouvelle de Daya.
Apres avoir discuter avec Julia sa meilleure amie j'ai realisé qu'elle n'aurais pas pu desiré un autre que moi et que la colère avait pris le dessus sur tout pendant un temps.
mais je suis comme ça.
J'ai besoin de temps pour calmer mon esprit et reflechire comme un homme et pas un gamin.
Et desormais je m'etais fait a l'idée que je l'avais perdu car j'avais été bete je suis retourner vivre dans la maison familliale et je me mis a supporter mon père et meme a discuter avec lui. A croir que je ne pouvais pas tomber plus bas..
Puis un soir mon père s'est remis a me parler de mon avenir mais cette fois ci je l'écoutait et nous avons discuter pendant des heures.
C'etait un soir dans la cuisine, j'etais assis a table et mon pere etait face a moi, le lustre brillait entre nous deux je ne percevais pas le reste de la pièce plonger dans la sombritude.
Mon père m'examinait du regard, il avait les mains croiser sur la table. On aurait dit que j'etais interroger dans un comissariat de police.
C'etait tout a fait ça et pourtant je sentais que je n'etais pas pret affronter le propos qu'il s'appretait a expliquer et defendre tel un avocat de grande renomée mais je ne partie pas car mon esprit etait totalement ailleurs. Je n'arrivais pas a me sortir Daya de la tête, au point ou j'en suis nous pouvons parler "d'obsession" de "fantasme" ou meme de "fanatisme"..

Il est different!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant