CHAPITRE 3 : Éléanore

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Arrivé devant la porte de mon appartement je sens tout de suite que quelque chose ne vas pas.
Je me sens observé.
Je tourne quand même la clef dans la serrure et pénètre chez moi, sur mes gardes.
Mais la sensation à disparue aussi vite qu'elle est arrivée.
Je vais donc à mes occupation dans mon petit appartement de célibataire situé dans le centre ville.
Je me rend dans mon salon plongé dans la pénombre pout allumer mon ordinateur et mettre une série quand je sens du mouvement derrière moi. Je réagis en douceur.
En bon ex-militaire, je me penche pour "refaire mon lacet" alors qu'en moins d'une seconde de me saisis du couteau de chasse toujours dans ma botte, me retourne et le lance sur l'inconnu.
À peine surpris, l'ombre esquive gracieusement le couteau qui va se planter dans le mur avec un bruit mat.

- Qui est-ce ?

Comme je m'y attendais j'obtiens comme seul réponse une attaque furtive de mon agresseur, qui, très agile, utilise des arts martiaux. Pensant contrer son attaque je me penche afin d'esquiver un coup de pied qui m'était destiné, je me saisis de la jambe du cambrioleur, avant de la tordre.
Mais l'inconnu fais une vrille pour tourner en même temps que sa jambe et je me mange son autre pied en plein visage.
Une douleur lancinante me prend au nez et je sens un liquide chaud couler.
Pendant que je suis sonné l'agresseur en profite pour se jeter sur moi, me faire un prise digne de la
Neuve Noir, et je me retrouve a terre en moins de deux avec une lame sur la nuque.

C'est froid.

- Qu'est-ce que vous me voulez ?

Inconnu - T'aider.

La scène s'étant intégralement déroulée dans le noir je suis surpris de constater que c'est la voix d'une femme.

Aie. Mon égo.

- Comment ça m'aider ?

Inconnue - Je vais tout t'expliquer. Mais tu dois me promettre de m'écouter jusqu'a la fin sans essayer de me tuer avec un malheureux couteau de chasse sorti de ta chaussure crado. Compris ?

- Compris.

Elle relâche alors la pression de son arme sur ma nuque et me laisse me relever mais je vois à sa manière de se mouvoir qu'elle est méfiante.

- On peux peut être allumer la lumière, et je vous sers quelque chose à boire maintenant qu'on a fait connaissance ? Dis-je ironiquement.

Inconnue - Inutile, on ne vas pas s'attarder ici. Quant à la lumière...

Elle tendit le bras, sa paume vers le haut et des rayons de lumière jaillirent de ses doits et montèrent allumer l'ampoule au plafond.
Je restai bouche bée par cette magie.
Quant à elle, c'était une femme d'une vingtaine d'années, brune avec des yeux noisette,  dans une combinaison de combat en latex, une dague dans sa main et une dizaine d'autres armes à sa ceinture. On aurait dit une guerrière d'un autre temps.
On avait complètement détruit mon petit salon.

Inconnue - Pas besoin de faire le surpris John, je sais que ça t'es arrivé aujourd'hui. Allez en route, je t'expliquerai tout sur le chemin.

- Le chemin pour aller où ? Comment tu t'appelles ? Comment tu connais mon nom ? Comment tu fais ce truc avec tes doigts ??

J'ai mal au nez.

Inconnue - Je suis Éléanore et je t'ai dis que je te dirai tout en route. Allez, vite ! Le sage n'est pas très patient !

- Le sage ?

Éléanore - Dans la voiture.

Tant de questions.

Je ne comprend strictement rien à ce qu'il se passe. Mais j'obtempère car elle à l'air d'avoir des réponses à mes questions et je n'ai pas non plus l'air d'avoir trop le choix.

Je me laisse donc guider (non sans récupérer mon couteau planté dans le mur) par cette femme inconnue, dans un endroit inconnu, pour une raison inconnue.

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