Un petit bout de moi...

Mon ami...

Et je sais que je ne devrais pas te parler t'écrire ni même penser à toi et ton bonheur.

Mais c'est plus fort que mon coeur je voudrais savoir car je ne peux pas savoir si ton sourire a cet éclat de rire dans sa vérité.

Je voudrai te dire et sans menir que j'espère ici cette nuit et dans les airs que tu vas bien. Et que ce bien n'est pas celui de quand tu pleurais le soir.

Et que dans tes silences mes larmes te rejoignaient.

Ici j'ai mal, je pleure en silence ton absence.

Ici j'ai mal au coeur.

C'est beau de voir que je vis, que je survis, à mon bonheur.

Je meurs.

Et j emeurs d'avoir perdu, mon ami.

Mon ami plus que tout.

Mon ami avant ennemi.

Mon ami.

Le seul qui comptait vraiment.

Le seul à qui j'aurai donné ma vie.

Mon ami. Celui qui aurait pu trouver le chemin dans lequel je bataille et qui aurait pu m'aider à me relever après tout ceci.

Mais c'est lui.

Lui qui m'a mise à terre.

Et moi.

Moi qui me suis perdue en chemin.

Moi qui l'ai aimé.

Oui, moi qui me suis trompée.

Et mon ami.

Mon ami.

Et tu sais, je pleure.

Je pleure parce que, parce que ton sourire me fait encore mal de mensonges, parce que je ne t'ai pas revu sourire comme tu le faisais, avant.

Et t'ignorer.

ça me brûle les bout des doigts.

Et le bout de mon coeur.

T'ignorer, c'est comme mourir.

Mourir en lâche, mourir de t'oublier, mais mourir en t'oubliant.

Mourir de pas avoir su comment te faire sourire.

Mourir.

Et je sais que je devrais t'oublieret avancer, avancer vers demain, vers quelqu'un, sur qui je vais tomber, et qui me fera tomber.

Et pourtant, ce soir, dans le noir, avec ta lumière, en souvenir, en éclair, dans ton sourire je voudrais te dire que tu es mon ami le plus cher.

Mon ami. Celui qui ne mérite pas de l'être. Mais qui le restera pour ma vie.

Et si, à midi ou à minuit,ton espoir s'en balance de ton sourire ou de ton rire, je serai là et de mes petites mains, je ramasserais les débris humains de ta vie.

Et si tu en as marre. De moi. Ou de n'importe qui.

Je serai là.

Et j'ai promis.

J'ai promis de rester. Et quitte à me suicider. Je resterais.

Pour ton bonheur. Je m'oublierai. Et je vivrai. Avec bonheur.

Je ne dois pas te dire. Que ma vie se finit dans cet infini.

Je ne dois pas te dire. Que je pleure de ton malheur.

Je ne dois pas te dire. Mais je te le dits quand même. Je t'aime.