L''illusion n'est iréelle que si on ne la croit pas réelle.
Éteignez le silence.
J'ai besoin de chaos.
Je rêve encore des mêmes cadavres,
Des mêmes poèmes,
Des mêmes lumières,
Ces mêmes lumières qui bordent le fleuve et qui m'aborent,
Ces étoiles artificielles qui m'entourent et m'encerclent,
Et me dévorent,
Ils gisent à mes pieds nus.
Rêvent-ils de moi ?
Les morts rêvent ils seulement ?
À quoi pensent ils ?
À quoi penserai-je au dernier battement ?
Piégée dans leurs bras je me débats
Piégés à mes chaînes
Je les retiens, ils me retiennent.
Ils gisent à mes pieds nus,
Leurs corps ou mes chairs ?
Je rêve encore,
Les mêmes dépouilles,
Les mêmes cendres,
Les mêmes eaux troubles,
Et les vagues au dessous du calme,
Des vagues par delà le lointain,
Et dans les vagues les corps,
Et les corps au dessous des corps,
Et les corps,
Et les corps.
Et mon corps sous les corps,
Et mon corps parmi les corps.
Et mon corps nu,
Et les corps nus,
Et nos corps nus.
Suis-je là pour eux,
Ou fusse l'inverse,
L'ivresse d'une illusion réelle,
Leurs corps et le mien.
Et moi qui suis des leurs.
Éteignez le chaos.
Allumez le silence.
Encore une nuit qui revient,
Et dans les nuits d'autres nuits trop pâles encore,
Pâles d'être trop sombres.
J'ai encore rêvée les mêmes songes,
Les mêmes cadavres.
Les mêmes poèmes.
Mais tout était si noir,
Ces rêves noirs que les jours effacent,
Et des rêves noirs qui vous dévastent,
Fondent l'illusion d'un réelle.
Créent la réalité de l'illusion.
Et me perdent.
J'ai encore rêvée de ma mort.
Existée-je seulement encore ?
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Un petit bout de moi...
RandomJe ne dirais pas que je suis barge, Dingue, où que j'ai besoin d'un psy, mais... * Attendez on me dit que je dois enlevez la négation. * Capharnaüm de mots, de pensées, de textes. Bonne Lecture ! du moins si vous lisez.