Partie 1-2

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PARTIE 1

Midi, dans un petit appartement en région du Nord ( je ne dirais pas où ! Aha )

: Ecoute moi bien " Miss-j'suis-trop-une-bebom ", tout d'abord, ce mariage de convenance, j'en voulais pas. Moi ce que je voulais c'était une femme que j'aimerais, pas une p'tite gamine qui a 20 ans et qui en plus de ça est un thon ! Tu ressemble à rien, même "rien" est plus belle que toi. Tu penses sérieux que tu vas me faire du bien toi ? Je dormirais pas une seule fois avec toi. Si je me suis marié avec toi c'est parce-que j'ai toujours été obéissant à mes parents. Certes, je partagerais, enfin je vivrais avec toi. Mais que les choses soient claires dès le début : pas d'amour entre nous, pas de mots doux, pas de bisous. Je veux que tu respectes ma vie, et moi la tienne. Chacun vie comme il en a envie, et ça sera très bien comme ça.

Moi ( blasée ) : Tu as fini ta tirade ? J'peux en placer une ?

N'attendant pas de réponse de sa part je me met à lui répondre avec froideur et détachement :

Mister, moi non plus j'ai pas voulu de ce mariage, mais j'ai pas voulu une da3wa ( malédiction ) et donc j'ai respecté leur choix, je sais qu'ils ne veulent que mon bien mes parents, et j'espère que je ne regretterai pas de mettre lancé dans ce mariage. Tu le sais aussi bien que moi qu'il n'y aura jamais de truc entre nous. Et perso ça m'arrange, ne t'inquiète pas je n'entraverais pas à ta vie. Fais ce que tu as à faire et moi aussi. Sur ce, je te laisse, y'a un sandwich pour midi au cas où ton estomac gargouille, j'ai des choses à faire dehors !


J'étais rouge de colère, et à cause de ma peau blanche ça se voyait, malgré le fait que je ne le montrais pas. J'ai parlé avec calme et diplomatie. Ce qui m'étonna. Durant ma tirade Adam crispa sa mâchoire ( il était énervé je le sentais ) et il ferma ses poings, ses yeux si ils pouvaient lancer des balles il m'aurait facilement tiré dessus. Je ne m'en démontra guère et me mis à le contourner afin de passer derrière lui et quitter ce salon qui commençait à m'étouffer. Un pas à droite, Adam en fait un aussi à droite, je me met à en faire à gauche il en fait de même. Je lève mes yeux vers lui toujours aussi énervée je pinçais mes lèvres pour me retenir de lui crier :

TU SAOULES LAISSE MOI PASSER ET C'EST MOI LA GAMINE ?!


Mais prenez moi pour une folle, je le poussa de mes maigres forces. Il m'attrape les mains et s'approcha de mon visage, mon coeur battait la chamade, et je ne comprenais pas. Avec un sourire ironique il me lança dans un souffle :

Adam : Sors où tu veux, je dormirais pas là ce soir.

Et sur ces mots il tourna ses talons, et me laissa comme une gogole/mongole au beau milieu du salon. Je voulais lui montrer qu'il aura pas le dernier mot, juste avant qu'il n'ait fermé la porte je cria à pleins poumons :

" JE M'EN FOUUUUUUUUUUUS !!! "

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17h00
: Franchement Aliya, il va te faire souffrir.

Moi : avec un sourire ironique : Hbiba, comment tu veux qu'il me fasse souffrir si je m'en fous de lui. J'suis pas folle pour me laisser impressionner par cette brute Samira !
Samira : Je sais, genre t'es " coeur de pierre " mais, crois le où non, vivre avec la même personne H24 7j/7 ça laissera place à des sentiments.

Moi : Franchement arrête de lire Closer, Marie-Claire, ou les problèmes qu'on pose sur " " parce qu'on s'était bien mis d'accord il y'a 4h : il vit sa vie et moi la mienne. Chambre à part, on partage rien. C'est OK !

Samira : Aliya ma chérie, je te connais depuis le bac à sable, je sais que t'es fière de l'admettre, mais tu sais aussi bien que moi qu'un jour où l'autre il y aura heja entre vous. Et c'est mon petit doigt qui me le dit, pas que le petit, le gros le maigre l'anorexique le boulimique...

Moi ( j'étais claquée de rire ) : Samira t'es une folle ! Tu m'as manquééé en tout cas ( la prenant dans mes bras )

Samira : Toi aussi ma princesse ... Toi aussi ... Bon ! C'est bien mignon tout ça, mais je dois aller essayer ma robe moi ! Tu viens on va être en retard, la hshouma, la femme elle va se dire c'est quoi ces arabes ! Jamais ponctuelles ! Haha !

Moi ( me détachant ) : " Franchement Gertrude ! Cette Demoiselle Samira, bien que je lui ai fait une faveur en lui accordant tout mon travail pour retoucher sa robe à cause de ses grosses "terma" si je puis-dire, être en retard est un comportement effronté ! "

Samira ( en larmes de rire ) : T'ES DEGUEULASSE POUR LES GROSSES TERMA C'EST TOI OUI !

Moi : Et alors je peux danser du Sean Paul tout bien quand je mets un Shorty héhé.

Tout en rigolant je démarre la voiture et me dirige en direction du magasin de robes de mariées ... Samira se mariera, avec l'amour de sa vie ... Si ce n'est pas mignon ça ...

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22h00

Je rentre à la maison, le calme total. Ah ça fait du bien de se sentir chez " soi " et surtout ce calme qui règne, ça me fait un bien fou !
Je pose les sachets d'achats que j'ai fais cet après-midi. Je rentre dans ma chambre, choisi une belle nuisette en soie rouge, des sous-vêtements, et mon peignoir. J'ai toujours été coquête et franchement, ce n'est pas parce que je suis mariée et que je suis toujours sans expérience que je vais me laisser aller ... J'allume la télévision, histoire d'avoir un bruit de fond et que si un criminel voudrait rentrer ben il entend la télé ( ouais j'suis folle haha mais esprits criminels ça me rend paro les soeurs mdr ).
Je me mets dans la baignoire et prend ma douche tout en chantant des chansons que j'invente en anglais. " TO BE ZE TRUE I WANA BE AND MAKE LOVE AWAY SO BE THE ONE ONE MY SATURDAY OWOWO " (8). Punaise je gère !
Fini ma douche expresse, je met mon peignoir, les cheveux en bataille, j'enfile mes pantoufles et lorsque j'ouvre la porte de la salle de bain :

Adam : T'es sérieuse comment tu cries toi ? En plus tu chantes comme un pied ! Pfff ! Et vas t'habiller t'es presque toute nue wesh !

Il me regarda de haut en bas, je serrais machinalement mon peignoir devant. Puis il posa les yeux sur moi, et un lueur dans son regard indescriptible était présente... Il marmonna un truc du genre :
" J'me casse ". Et sans un mot il claqua la porte, et sortit ...

Chronique d'Aliya : Aimerais-je un jour mon mari ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant