Chronique d'Aliya : Aimerais-je un jour mon mari ?
PARTIE 19 :
Il reporta son regard sur moi et se détacha de mon étreinte puis il se dirigea vers le bouquet de fleurs et arracha chaque fleur pétales par pétales. Pendant qu'il arrachait les pétales je le regardais en ne sachant pas quoi faire. Il décomposait les fleurs avec un regard noir et ne me regardait pas, il était tellement concentré qu'on aurait dit qu'il travaillait sur quelque chose d'important, tellement calme que j'avais l'impression qu'il allait éclater à n'importe quel moment je n'osais donc pas l'approcher. Je le laissais faire jusqu'au bout puis il prit délicatement toutes les pétales qui étaient à terre et les mis dans un sachet poubelle qu'il ferma soigneusement. Il prit les clés de la cave et descendit le sachet, lorsqu'il eu fini il se dirigea vers la salle de bain se laver les mains sans un regard pour moi le visage toujours aussi contracté. On aurait dit qu'il n'était pas lui, il s'aspergea d'eau son visage et frotta ses mains sur les repousses de sa barbe. Je me suis dirigée vers la salle de bain et je me suis placée derrière lui, il se regardait dans le miroir et réfléchissait sans me regarder. J'avais envie de le prendre dans mes bras mais j'avais peur de sa réaction donc j'attendais qu'il parle, qu'il donne un petit signe de sa pensée, un petit justificatif de son acte. Il regardait toujours son reflet sur le miroir les mains posées sur le lavabo. J'étais toujours placée derrière lui un peu de côté et là il reporta son regard sur moi. Il m'avait fixé pendant de longues minutes puis il se retourna en croisant les bras. Je claquais mes doigts par le stress, c'était la première fois que j'étais comme ça.
« Hlef que t'as personne »
Il m'avait dit ça en me regardant droit dans les yeux en guettant ma réaction. J'étais choquée qu'il puisse croire que je le trompais. Malgré le fait qu'il me délaissait, que nous nous n'aimions pas, qu'il n'y avait aucun partage entre nous, que nous nous chamaillons pour tout et n'importe quoi, le tromper était une chose absurde, une chose que je ne pourrais jamais faire. J'ai baissé mes yeux vers sa main et la lui prit, il se laissa faire mais je remarquais qu'il était toujours aussi crispé puis d'une voix rassurante je lui répondis :
« Adam, tu penses vraiment que j'ai que ça à faire ? Te tromper ? »
Il baissa la tête et me dit :
« Oui mais ... Tu te souviens de : "chacun vie sa vie" ? »
« C'est vrai et alors ? »
Il fronça les sourcils :
« Alors quoi ? »
« Alors je suis rien pour toi non ? »
Il enleva sa main de la mienne et croisa ses bras puis me dit froidement :
« Ouais t'es rien pour moi »
« Tu mens »
Il ricana et droit dans les yeux me dit :
« Sérieux Aliya t'es rien pour moi. Ok t'embrasses bien, j'avoue c'est halla de te voir frémir comme ça mais t'es toujours rien pour moi. Tu penses qu'on se kiffra un jour mais tu te trompes. Je veux juste que tu me déshonores pas si tu te prends un mec. Ils vont pensé quoi de moi mes shabs quand les rumeurs dans le quartier diront : La meuf à Adam elle le trompe et il passe pour un boloss. »
J'étais blessée, j'avais les larmes aux yeux et ma voix se brisa :
« C'est vrai Adam je suis rien pour toi ? »
Il se mordit la joue et regarda le meuble derrière moi puis il répéta :
« T'es rien pour moi. »
C'en été trop j'en pouvais plus et je l'ai poussé vers le lavabo. Il ne bougea même pas et j'ai donc levé ma main pour le gifler mais il m'arrêta sec :
« Si tu me touches, j'te ... »
« J'te quoi ? Tu me violes ? Tu me tues ? Tu me frappes ? » le coupai-je.
Puis avec toute la rancœur que j'avais dans le cœur je sorti ce que j'avais si longtemps caché :
« Tu crois quoi ? Tu crois que je suis contente de vivre avec un homme qui ne me calcule pas ? Qui ne participe même pas aux tâches ménagères qui fait comme si je le dégoûtais et qui joue avec moi ? Je rentre du travail fatiguée et tout ce que tu fais en entrant c'est prendre ta douche et aller manger ce que je t'ai préparé épuisé. Tu penses que je te trompe mais c'est à moi de douter de ta fidélité avec ta Stéphanie. Tu crois que j'oublie les coups de fils nocturnes, la fois où elle est venue te chercher jusqu'ici. Tu ramènes tes collaboratrices au Mac Do maintenant en les prenant par la taille ? Tu te fous de moi ou c'est comment ? Arrête ton indifférence Adam, je te jure sur Dieu, que si tu ne veux pas de moi dès ce soir je te laisserai seul pour toujours. J'irais dire à mes parents que le mariage n'a pas fonctionné, et ce n'est pas une honte tu ne m'as jamais touché si ce n'est pour m'embrasser mais je referais ma vie avec un autre. Un autre qui j'espère me comblera et me donnera ce que TU ne m'as pas donnée ... T...Tu crois même que je connais le destinataire de ce maudit bouquet et que je pouvais faire exprès de te le ramener pour te montrer que j'avais quelqu'un ! J... »
J'avais des larmes partout sur le visage et je n'arrivais plus à continuer. Il gardait toujours ce visage fermé et qui ne reflétait pas la moindre émotion. J'étais à bout.
« Alors ? Je te laisse ? »
Et là il me dit ...
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Chronique d'Aliya : Aimerais-je un jour mon mari ?
Ficção GeralCe n'est pas moi qui l'ai écris cette chronique histoire mi-réelle et mi-fictive CHRONIQUE DE MARIAGE FORCE CLIQUEZ SUR L'ETOILE SI VOUS AVEZ AIMEZ A CHAQUE PARTIE