Chapitre 2: RENCONTRE

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Toujours sous le choc, je regarde le garçon qui venait de me sauver la vie. Je sentais le sang dégoûtant de l'homme ruisselé sur mon visage jusqu'au coin de ma bouche. D'une main tremblante, j'y trempe les doigts et y jette un œil. Il y eu un "déclic".  Je me suis fait attaquer, un homme "mort" m'a attaqué ! Je deviens hystérique, les deux mains plaquées au visage, j'essaie désespérément d'enlever tout ce liquide visqueux et nauséabond de mon visage. Des spasme commencent à envahir mon corps. Qu'est-il arrivé à la fin ?! Comment le monde dans lequel j'ai vécu les 17 dernières années a pu aboutir à ça!De mon regard apeuré je regarde le garçon toujours en face de moi, il me fallait des réponses et c'est lui qui allait me les fournir. C'est seulement à ce moment précis que je me rend compte du nombre d'armes qu'il porte sur lui, deux sabres, un énorme fusil de chasse, deux pistolets attachés à la ceinture et des petits couteaux à n'en plus finir.

-Salut. Moi c'est Marc. Marc Vézina. 19 ans.Me dit-il en me tendant sa main.

Toujours pétrifiée, je ne pus que lui offrir un hochement de tête et pour l'instant cela avait l'air de lui suffire. Je remarque que trois personnes attendent un peu plus loin derrière, deux gars et une fille, tous ayant à peu près mon âge. Me voyant étirer le coup pour voir au-dessus de son épaule, Marc se retourne pour voir ce qui attirait autant mon attention.

-ah, eux ce sont mes compagnons. Il leur fit signe d'approcher. Je te présente Jacob Vézina, mon petit frère il a 14 ans.

Son petit frère était une version miniature de lui-même, blond-châtain, des yeux marrons et plutôt costaud pour un garçon de son âge. Il me fit un signe de tête que je rendis sans rien ajouter. L'autre garçon fait un pas en avant:

-Yo, moi c'est Nicolas Édmond, mais appelle moi seulement Nic. J'ai également 19 ans.

Un sourire éclatant est venu illuminé son visage, laissant apparaître des dents parfaitement blanches, sa peau bronzée et ses cheveux noir accompagnaient des yeux en amande d'un vert saphir à en tomber par terre. Bien sûr, c'est le genre de gars qui plairait à bon nombre de fille. La fille n'avait pas encore bougée, je l'observe du coin de l'œil, grande, chevelure rousse et courbe abondante. C'est tout à fait le genre de fille qu'on voit dans les films pour ado, et complètement le contraire de ce que je suis. Petite, longue chevelure brune, yeux brun, la seule chose chez moi qui attire toujours les coups d'œil est mon immense postérieur, il est GI-GAN-TES-QUE! Mais je m'aime comme je suis et mon fessier fait de moi quelqu'un d'unique et cela me plaît.

-Moi c'est Melissa St-onge. 18 ans.Dit-elle d'une voix douce le sourire au lèvre.

-Heummm... Moi c'est Laura McKenzi. 17 ans ...

Ne savant pas trop où poser le regard je me met à observer les alentours. Mon dieu que tout a été détruit, même la fontaine de métal qui était connue comme étant indestructible est en mille et un morceaux ! Les cadavres sont en décomposition avancés, ce qui est plutôt anormal en prenant compte qu'ils entrent en phase de décomposition qu'après une semaine s'ensuivant la mort.

-Heum, excusez-moi... Tout ceci, je fis de grands gestes pour désigner tout ce qui nous entoure, dure depuis combien de temps ?

Les quatre se regardèrent intrigués, quand ils reportent leur attention sur moi, Marc, qui est sûrement le chef de gang, penche sa tête sur le côté de manière interrogative.

-Je.. Je me suis réveillée il y a quelque heures, là-bas. Je dirige mon doigt vers la ruelle où je me suis réveillée quelques temps plus tôt. Je ne comprend pas ce qu'il se passe, combien de temps suis-je rester inconsciente ? Pourquoi cet homme a voulu m'attaquer ? Et... Et pourquoi cet homme mort pouvait bouger ? Mon doigt pointait maintenant l'homme étendu à côté de nous. Des larmes commencent à me monter aux yeux et des spasmes rendirent mes mots indescriptibles. S'il vous plaît ... Ex...expliquez-moi.

Les quatre s'échangent un regard, Marc me prit par le coude pour m'aider à me relever.

-Très bien, Laura, nous allons tout t'expliquer, mais avant tout nous devons nous rendre dans un endroit plus sécuritaire. Nos regard se croisa. La nuit va tomber, et crois-moi tu ne veux pas être dehors la nuit.

Sur ces mots, nous prîmes la route vers les immeubles ayant un tant soi peu survécue au saccage des explosions.

Survivante [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant