Chapitre 20: SACRIFICE

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Nous avions eu de la chance jusqu'à maintenant, nous croisions que des zombies solitaires ou des demis zombies, ceux qui leur manquait le bas du corps, donc les tuer pour de bon était assez simple. Je dois avouer qu'un sentiment de dégoût me submergeais à chaque fois qu'il me faut en éliminer un, mais je me dis que ça peut leur apporter la paix et nous une certaine sécurité. Les femmes m'on dit qu'il y avait un autre camp a quelque kilomètres d'ici, et que ce camp était le point de rendez-vous en cas d'attaque. Le problème est que je n'ai absolument, Absolument avec un grand "A" , aucun sens de l'orientation, donc je ne savais pas où nous allions ni par où y aller. J'étais perdue et je pense même que certaines femmes, si ce n'est pas dire toutes les femmes, ont remarqué mon manque total d'orientation. Elles m'ont aider à choisir les chemins un certain temps, jusqu'à ce qu'elles se soient lassé de ce petit jeu et qu'elles m'ai relégué à la queue du peloton. Je marchais tranquillement en compagnie d'une petite fillette a la chevelure d'or abordant un regard d'émeraude, je dirais qu'elle n'avait pas plus de 6 ans et elle vivait déjà cela comme toutes les autres, dans le silence et le calme le plus complets. J'étais triste pour ces jeunes enfants qui ne connaîtront jamais une enfance comme la mienne, bien qu'elle ne fut pas parfaite et que, comme les autres, elle portait son lot de douloureux souvenirs, je savais pertinemment que n'importe quelle enfance valait mieux que de grandir dans ce monde. Nous marchions encore un bon quarante-cinq minutes dans de petites rues très peu fréquenter. Une femme à ma droite me confia que nous devrons traverser un parc public très fréquenter, ce qui augmenta considérablement nos risques de tomber sur plusieurs zombies à la fois. Quand tout le monde s'arrête sans cris gare, je me dirige vers la tête de fils pour voir ce qui nous arrêtait en si bon chemin. Devant moi c'étendais à perte de vue des arbres, des buissons et de la verdure. Un petit ruisseau reluisait sous les quelques rayons du soleil qui n'était pas caché derrière l'un de ces nuages noirs. Cependant, le petit ''hic'' était qu'un peu plus loin nous pouvions apercevoir un orne de contaminé qui attendait sagement que leur prochain repas passe à côté d'eux. Je me tourne pour faire face à la dame de cantine.

-Un autre chemin ?

Elle me fit un signe négatif de la tête, je me remis à regarder ces ... Choses décomposer qui nous barrait la route. Je me mis à les compter et il y en avait plus ou moins une centaine peut-être mois peut-être plus, rien n'était sur. Dans tous les cas, ils étaient trop nombreux, c'était impossible que je m'en occupe seule et en aucune façon ces femmes et enfants ne pourront tous s'en sortir si nous nous lancions dans cette bataille. Je réfléchissais à une alternative qui pourrait nous faire sortir de ce merdier. Rien, rien ne me venait en tête. Je regardais de gauche à droite, de haut en bas. Je trouvai qu'une seule solution, un appât, qui se transforma plutôt en sacrifice. Je regarde toutes les personnes présentes, des enfants et leur mère et encore quelques femmes d'un certain âge, personne de ce groupe ne pourrait tenir le coup ou encore avoir assez d'endurance pour les éloigner assez de nous. Ils me regardaient tous avec insistance, attendant les prochains mots qui sortira de ma bouche. J'avais prit ma décision, je serais l'appât, après tout je suis celle qui a le plus de chance de s'en sortir vivante. J'expliquais aux femmes ce que j'allais faire et elles me regardait maintenant comme si une folle se tenait devant elles. Perdant quelque peu patience je leur dit tout bas, mais d'un ton qui se voulait ferme:

-Nous n'avons, et lasse, aucune autre option et le temps nous manque. Donc, comme je le disais, je vais courir en criant a tut tête pour qu'ils viennent a moi et j'essayerais d'aller aussi loin que possible pour vous laisser la chance de traverser ce sataner parc, comprit ?

Bien qu'elles trouvaient toutes ce plan des plus sordide et complètement suicidaire, elles hochèrent simplement la tête, signe d'approbations.

-Bien...

***

Après quelque préparation fait à la va vite j'étais fin prête à courir vers ma mort certaine.

-Avant que tu parte, la cuisinière me retenus pas le bras, tes amis sont sûrement en route vers Philadelphie en ce moment même, alors si tu survie, cours les retrouver.

Elle me gratifia d'un sourire et avant de m'élancer je dis une dernière chose à la femme de la cantine :

-Si mon père est toujours vivant et que tu le revoie, dite lui que je l'aime plus que tout. Je fit un sourire a mon tour, merci pour tout.

Et sur ces mots je partie à courir le plus vite que mes jambes pouvaient le supporter tout en criant à tue tête; un dernier regard derrière moi me confirma une chose, mon sacrifice ne sera pas vain.


Survivante [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant