Chapitre: 17 ENFER

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-uppercut, crochet du droit, side-kick, low-kick, back-kick, la voix de mon père résonnait sur les murs en bétons. Plus fort tes coups! Aller ! Uppercut, crochet du droit, uppercut, crochet du gauche.

Mes poings se logeaient dans un immense sac de blé, et à chaque coups mes jointures chauffaient un peu plus. La sueur me coulait sur la nuque, la chaleur me montait au joue et ma respiration n'était plus qu'un simple sifflement.

-Low-kick, middle-kick, higt-kick, back-kick! Aller !!

La voix de mon père se projetait avec fureur pour me lancer des ordres. Mes jambes, alourdies par l'effort physique, peinaient à affliger des coups au sac. La fatigue m'emparait de toute mes forces et mon t-shirt se collait à mon corps tremper de sueur. Ma vue se brouillait au fur et à mesure que mes forces me quittait. À plusieurs reprise je manquais de m'étaler de tout mon long, sur le sol froid et rugueux des égouts. Je lançais des regards rapide à mon père pour le supplier d'enfin me laisser me reposer après ces longues heures d'entrainement. Son regard impassible ne changea pas, toujours aussi froid et distant, même face à ma douleur.

-Nous reprenons l'entrainement demain matin 6h, ne soit pas en retard.

Et il parti, me laissant seule encore une fois. Je m'effondrais sur le sol poussiéreux pour retrouver une respiration normal. Mes jambes tremblaient et des gouttes de sueur s'écrasait sur le sol, laissant des traces de mes efforts. Mes entrainements étaient les seuls moments que je passais avec mon père et même que des fois il ne m'envoyait qu'un simple mémo où était inscrit les instructions des exercice à faire. Même si cela n'était pas un très grand changement à notre situation antérieur, c'était tout de même une petite amélioration. Je me relavais péniblement et parti sous la douche. Alors que l'eau coulait entre mes omoplates, mes penser vagabonda au passer à l'avenir. Les moments heureux passer avec mon père au parc d'attraction, a la piscine municipale ou même en faisant mes devoirs de la semaine. Les deux mains plaquer au mur de céramique, je me demandais se que pouvait bien nous réserver notre avenir dans ce monde dévaster, les familles détruite par cette bactérie, des amours perdue et d'autre abandonné pour notre propre survie. Les enfants qui ont perdu leur parents, les enfants abandonner par leur parent et que ferrons les enfants qui naitrons dans cet enfer ? Arrivons-t-ils a survivre malgré les défies ? Est-ce que j'arriverais a survivre malgré les défies ? Les dix minutes passèrent et l'eau s'arrêta de couler sur ma chevelure brune. Mes muscles endolories par l'entrainement excessif de ce matin peinait a me faire avancer jusqu'au bureau improviser de mon père. Rendue a la porte je m'arrêta devant celle-ci avant d'y cogner, et si je le dérangeais ? Et si cela empirait notre relatons qui était déjà si fragile ? Alors que ces suppositions se bousculait toujours dans ma tête j'entendis de drôles de bruits qui ressemblais fortement a des sanglot. Je regardais a gauche puis a droite sans voir personne, puis je colla mon oreille sur la porte. Les sanglots provenaient de l'intérieur, sans même cogner j'entra voir se qui se passait, eh bien oui, je suis une sacré curieuse. Mon regard se posa sur mon père qui avait la tête caller dans le creux de ses paume de mains. Mon entrer fracassante le fit sursauter et il essuya ses yeux a la vas vite.

-Qu'est-ce que tu fait là ?

Je fut surprise pas le ton de sa voix, aucune méchanceté, aucune froideur, la voix avec la qu'elle il venait de prononcer ces mots était celle de mon père, celui qui m'avait aimer comme une fille, comme sa fille.

-Papa, qu'est-ce qui se passe ?

Il me regarda et dans ses yeux on pouvait déceler de la tristesse, de la douleur et surtout du remord. Cela me fit un pincement au cœur. Il se leva de sa chaise et s'approcha de moi. Quand il arriva a ma hauteur il se laissa tomber au sol et me prit les mains dans les sienne.

-Je suis tellement désoler, des larmes coulaient le long de ses joues. Je ... Tellement.... Tellement désoler.

Je ne comprenais absolument rien à se qu'il se passait. Pourquoi s'excusait-il ? D'accord son comportement a mon égard n'avait pas été des plus exemplaire, mais de là à se mettre à genoux.

-Papa, se n'est pas grave...

-Oui, oui c'est grave, c'est moi, c'est moi qui a laisser ta sœur dans la salle de bain et c'est à cause de moi que tu t'es presque fait tuer. Ses mains se serra. Je croyais qu'on pourrais trouver un remède, que je pourrais ramener ta sœur, je pensais que je pourrais sauver notre famille, mais à aucun instant je n'ai penser que tu pourrait revenir à la maison. Je pensais que tu était parti ou pire, que tu était morte, tuée par les détonations. Il me regarda droit dans les yeux. Je suis désoler, je ne mérite pas de t'avoir à mes côtés aujourd'hui.

Alors c'est pour ces raison qu'il était si froid et distant avec mois c'est dernier temps! Mais quelle raison STUPIDE ! Je m'agenouillais devant lui, sur le sol froid de son bureau.

-Papa, je croyais que tu m'en voulais d'avoir... tuer ma sœur.

-Ma chérie, tu ne l'a pas tuer, elle était déjà morte.

-S'il te plait, papa, ne m'ignore plus jamais, des larmes coulaient le long de mes joues. Sa a été une vrai torture de te savoir si proche, mais si loin à la fois.

Nous nous prime dans les bras, mais quelque instant après le fracas de la porte contre le mure nous fit sursauter.

-Monsieur, c'est une urgence ! Les contaminés sont parvenue à entrer! Ils faut vite partir d'ici!

La panique se vit dans le regard de mon père et celle-ci s'empara de moi.

-Combien sont-ils ? La question poser par mon père était calme, trop calme même.

-Beaucoup trop nombreux pour qu'on survivent tous.

Sans plus perdre une seul seconde de plus, mon père empoigna son AR-18 et se dirigea vers la sortie. Je le suivais et le vit crier des ordres à droite et à gauche.

-Les femmes et les enfants, préparer vous à évacuer le camps! Les hommes de quinze ans et plus, armer vous ! Nous allons nous battre !

C'était le cahot total, les enfants pleuraient, les femmes couraient, les hommes s'armaient et il y en avait même qui était terroriser par la peur, ne pouvant plus bouger. Je parti prendre mon revolver, que Marc m'avait donner, et alors que j'allais partir avec un groupe d'homme une mains m'arrêta.

-Non, toi tu part avec les femmes. Mon père me faisait face.

-Mais... Je me suis entraîner pour ça, pour me battre.

-Non, tu t'ai entraîner pour survivre et te défendre, se combat n'est pas le tien et de plus j'ai besoin que tu les protèges. Ils me pointas un groupe de femmes et d'enfant en pleur et apeurer.

-Mais...

-Pas de mais, je ne laisserait jamais ma dernière fille partir à la mort, maintenant part.

La femme de la cantine m'attrapa le bras et m'entrainait avec elle. J'eus beau me débattre, cette femme ne me lâcha pas. Elle m'entraina avec elle jusqu'à un petit tunnel étroit et lugubre.

-Non lâcher moi, je me débattais encore et encore, je vous ai dit de me lâcher.

Au loin je voyais les hommes se battre du mieux qu'ils le pouvaient, les coups de feu affluaient et le nombre de contaminé augmentait au fur et à mesure que le temps passait. Une fois que la femme fini par me faire entrer dans le tunnel, une autres entreprend de fermer une immense porte en fer. Le dernier souvenir que je retiens de ce moment fut mon père entourer de mort-vivants et le son de ma voix criant:

-PAPAAAAAAAAA!

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Voilà le chapitre 17, j'espère qu'il vous a plus :) je ne sais absolument pas se que vous en pensez, mais je tiens à remercier ceux qui me lise :D MERCI INFINIMENT ! Cette semaine, mon livre à pue ce classer #14 dans paranormal !
Encore un gros merci :) et n'hésitez pas à commenter/votez ☺️

Survivante [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant