Paris Love & Hospital T2 : My steamy doctor

Chapitre 4 - Kaithlyn

Je me suis enfermée dans une des cabines des toilettes du restaurant. Je m'appuie contre le mur et ferme les yeux, les larmes déferlent sur mon visage. Pourquoi j'ai pensé à ça ce soir ? Pourquoi j'ai dû m'imaginer avec Léo et des enfants pendant une seconde ? Cette image ne m'était pas revenue en tête depuis le soir de l'accident. Je ne pourrais jamais avoir mes propres enfants. Pourquoi moi ? Pourquoi pas une qui n'en veut pas ? Je croise les bras sur mon ventre, j'ai mal. Je pleure. Je lâche toutes les larmes qui n'ont pas su couler depuis neuf jours. Je n'ai pleuré que samedi et puis plus rien. Elles étaient obligées de sortir ce soir, alors que Léo m'a emmené ici, dans ce super restaurant.

J'entends la porte s'ouvrir et je tais mes sanglots tant bien que mal. Puis j'entends sa douce voix qui me donne davantage envie de pleurer. Je ressens sa chaleur à travers la porte et j'ai envie de me jeter dans ses bras. Je dois lui parler de ça, mais on vient tout juste de se retrouver, et quand je me souviens de sa réaction... Il m'a quitté tout simplement. Même s'il me dit que c'était une raison pour me garder éloignée de lui, je suis certaine qu'il n'en pensait pas moins. Le choc sur son visage n'était pas faux.

— Bébé ouvre-moi s'il te plaît...

— J'arrive.

J'essuie mes joues rapidement et je n'imagine pas la tête que j'ai. Je tire la chasse d'eau pour faire semblant et ouvre la porte lentement. Ses épaules s'affaissent lorsqu'il me voit et sans plus attendre il m'attire dans ses bras. Je m'agrippe à sa taille en enfouissant mon visage dans son cou. Il me serre et me réconforte juste par sa présence. Ses doigts s'insinuent dans mes cheveux et ses lèvres se posent à plusieurs répétitions sur mon front et ma tempe.

— Dis-moi ce qui se passe bébé...

— Rien du tout... Je ne me sentais pas très bien.

— Je ne te crois pas... Parle-moi, s'il te plaît. Je déteste te voir comme ça...

— Quand on sera à la maison, promis... Je ne veux pas que l'on en parle ici...

— D'accord bébé.

Et il me tient simplement dans ses bras, me berçant lentement.

Je relève finalement ma tête après m'être calmée et il me regarde. Ses doigts passent sous mes yeux et j'imagine qu'il essuie les traces de mascara qui a coulé puis ses lèvres se posent délicatement sur les miennes. Je lui rends son petit baiser, ses mains caressent mes joues.

— Allez viens ma belle.

Il enlace mes épaules. Je jette un petit coup d'œil dans le miroir avant de sortir. Nous retournons terminer nos plats, mais je n'ai plus faim. Léo tente d'insister pour un dessert, mais je n'en veux pas. Il se résigne et interrompt Barbie pour l'addition. Puis nous sortons du restaurant et je ne loupe pas le regard de Barbie sur les fesses de mon copain. Je l'aurais bien étranglée sur le champ.

Nous rejoignons l'avenue principale à pied et suivis par les deux gardes du corps, qui sont maintenant quatre. Pas du tout dans la discrétion, mais c'est pour notre sécurité. Ils marchent à une distance correcte. Nous montons les marches du Trocadéro sous un coucher de soleil sublime. Marcher un peu va m'aider à digérer mon repas qui m'est resté dans l'estomac. Nous arrivons sur l'esplanade du Trocadéro et la Tour Eiffel est sublime avec ce beau coucher de soleil. Je ne me lasserais pas de regarder ce magnifique spectacle.

Je glisse mon bras autour de la taille de Léo afin de me blottir dans ses bras et je regarde un groupe de jeunes qui font de la breakdance un peu plus loin. À côté d'eux, deux garçons s'élancent en skateboard. Un peu plus loin, un homme assez âgé joue de l'accordéon assis par terre, je ne reconnais pas l'air, mais c'est très romantique. Chacun partage ses talents, c'est magnifique. Léo me lâche doucement et je le vois s'avancer vers le monsieur âgé, il s'accroupit pour lui parler. Qu'est-ce qu'il fabrique ? Il dépose de l'argent dans la coupelle de l'homme et ce n'est pas des pièces, avant de se relever et de me rejoindre.