Chapitre 33 - Léo

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Oh bordel de putain de merde. Priez pour moi. Cette femme va me tuer un jour, c'est certain. Je l'oblige à reculer sa tête avant qu'elle n'en finisse avec moi. Je suis à bout de souffle, elle me rend dingue. Quand je pense que plus rien ne peut me surprendre venant d'elle, elle me surprend toujours. Elle relève ses yeux d'ange vers moi, ses joues sont toutes rouges et ma poitrine se gonfle de cette sensation que j'ai apprise à adorer : l'Amour.

Je passe ma main sur sa joue et mon pouce sur ses lèvres et je l'agrippe sous les bras pour la faire remonter dans le lit et l'allonger afin de m'allonger complètement sur elle. Je vire mon pantalon avec mes pieds en venant l'embrasser fougueusement. Sans attendre une seconde de plus, je glisse mes doigts jusqu'à sa jolie petite culotte en dentelle, que je viens écarter en profitant pour la caresser, et elle parfaitement prête pour moi. Alors rapidement et sans relâcher ses lèvres, je m'enfonce en elle, gémissant dans sa bouche et elle se cambre sous mon geste. Je ne vais pas faire long feu après sa petite gâterie qui m'a beaucoup surpris. Comme si c'était ma première fois.

Elle s'agrippe à moi, me griffe et étouffe ses gémissements dans ma bouche alors que j'accélère mon rythme en elle. Je relâche ses lèvres pour pouvoir respirer et je viens embrasser son cou et elle gémit mon prénom en agrippant mes cheveux. Plusieurs fois. Comme si elle me suppliait. Et elle signe ma perte et la sienne par la même occasion alors que je m'enfonce en elle dans un coup de reins assez violent, nous jouissons ensemble jusqu'à en être complètement vidé.

Je m'écroule sur elle en reprenant mon souffle et elle fait glisser ses mains dans mes cheveux puis sur ma nuque. Je dépose un collier de baisers sur sa poitrine jusqu'à remonter à ses lèvres. Elle rattrape ma bouche et vient y glisser sa langue intensifiant notre baiser. Je glisse mes doigts dans ses cheveux et j'écarte doucement mes lèvres des siennes avant de murmurer.

— J'ai l'impression que l'air de New-York te fait dérailler le cerveau Kaithlyn...

— J'ai l'incroyable impression d'avoir déjà entendu ça. Mais j'ai toujours la certitude que c'est toi qui me fait dérailler.

Elle rit et je souris comme un con. J'en suis certain car chaque fois qu'elle rit, j'ai la même expression. J'aime tellement l'entendre rire.

— J'ai aussi l'impression d'avoir déjà entendu ça... Cette fameuse soirée où je t'ai fait l'amour dans le bureau de ton père !

Ah quel beau souvenir... J'avais accepté d'y aller uniquement car j'étais certain de la voir et je ne m'étais pas trompé. Elle était encore plus belle que la dernière fois que je l'avais vu. Je n'avais pas tenu longtemps loin d'elle, à ce moment-là j'ai su que j'étais fichu et que je l'avais déjà dans la peau.

— Non c'est faux. Tu ne m'as pas fait l'amour. Tu m'as baisé sans aucun sentiment Martinez.

— C'était cool...

Je souris l'air rêveur et elle rit.

— J'avais quand même toutes sortes de sentiments à ton égard très peu catholique, que je ne rejette en aucun cas !

Je souris et elle me tape le bras.

— Ta gueule Léo.

Je ris en embrassant ses lèvres avant de me redresser pour enfiler mon boxer. Elle me regarde et se redresse en détachant son porte-jarretelle. Qu'est-ce qu'elle peut être sexy avec ça. Elle retire ses bas et prend ma chemise pour la mettre puis elle se lève sans l'attacher et va poser ses vêtements sur le fauteuil. Je la suis du regard. Ai-je le droit de lui sauter dessus encore une fois ? Elle me sort de mes pensées en pinçant ma joue.

— Tu rêves Martinez ?

Je souris en baissant mon regard sur elle.

— Qu'est-ce que tu peux être belle.

Paris Love & Hospital T2 : My steamy doctorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant