Chapitre 30 : mystérieuse personne...

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Fatiguée, j'avais du mal à rester concentrée sur l'homme qui se tenait devant moi. Plus le temps passait plus j'avais peur. Peur pour mon amie. Peur pour moi. Malgré le nombre de fois où j'avais souhaité disparaître de ce monde qui refusait ma différence, je me sentais désormais incapable de l'abandonner.

"Ai confiance et tout ira bien..."

Je ne comprenais pas vraiment ce que voulait dire la voix mais je décidais de lui faire confiance, et, sans vraiment savoir comment ou pourquoi, je me retrouvais emplie d'une énergie nouvelle. Mes mains me brûlaient et je sentais mon sang bouillir dans mon corps. Soudain, Nicolas s'interposa. Il me chuchota "désolé Gaya, je ne voulais pas te faire de mal..." et enfonça violemment son poing dans mon ventre.

Je commençais à cracher du sang et je mourut.

FIN

Je rigole, me tuez pas svp :/ bon, je vous met la vrai suite ;) :

J'écarquillais les yeux avant de tomber au sol, inconsciente. Quand mes yeux se rouvrirent, j'étais dans une grande salle vide, aux murs blancs et attachée à une grande barre de fer fixée au mur. Tournant la tête autour de moi, je m'aperçut que Nicolas et Clémence n'étaient plus là. J'aperçut le vieux monsieur à travers la grande vitre située en face de moi. Il me regardait, visiblement satisfait. J'attendais que la voix vienne m'aider mais rien, j'entendais de bribes de conversation, j'avais, je ne sais comment, trouvé le moyen de lancer la communication avec elle quand je le souhaitais. Je décidais de me concentrer sur l'homme qui se tenait face à moi, il souriait d'une façon malsaine et je sentais mon sang se glacer chaque fois que nos regards se croisaient. Il jetait régulièrement de petits coups d'œil à sa droite, comme s'il attendait quelqu'un. Au bout de quelques longues minutes, j'entendis une porte s'ouvrir et je vis quelqu'un, il me fut impossible sur le coup de dire si c'était un garçon ou une fille, qui portait un long manteau noir dont la capuche lui couvrait à moitié le visage. Le vieil homme me montra du doigt et le nouveau venu tourna la tête vers moi. Un sourire sadique apparu immédiatement sur ses lèvres et je me sentis soudain mal.

La fille qui pleurait du sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant