Chapitre 5 : Baptiste

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Il me regarda et me fit signe de l'ouvrir. Je me penchai lentement dessus quand j'entendis la porte s'ouvrir brusquement. Je sursauta et me releva immédiatement.
C'est un beau mec ?
Tu fous quoi dans mon histoire toi ???
*Continue et ne t'occupe pas de ce qu'elle dit !*
Ok...

Je dévisagea la personne qui venait d'entrer. C'était un mec...
Je le savais !
Ta gueule !

Il avait les cheveux châtains clairs, les yeux verts, pétillants. Il me regardait avec attention, et moi aussi d'ailleurs. Je fini par le reconnaître... Baptiste... Baptiste ! C'était Baptiste !!!

- Baptiste !

- Gaya ?

- Baptiste ! Tu m'as trop manqué !

- Gaya ! Je ne pensait pas te revoir un jour !

- Ouais... Tu peux nous laisser stp, on faisait un truc Baptiste...

- Désolé Alex...

Et il sortit. Alexandre me fit un signe de tête et j'ouvris le carton. Il contenait tellement de souvenirs. Il y avait aussi un petit papier dont je n'avais aucun souvenir. J'hésitais à regarder son contenu mais je vis noté dessus "pour la Gaya du futur". Ça me fit sourire et je regardais Alexandre qui rougissait. Je déplia le papier doucement, redoutant son contenu.

"Chère Gaya,
Tu liras ces mots dans plusieurs années mais je veux que tu saches que je t'aime. Je ne sais pas si ce sera encore le cas quand tu liras cette petite lettre mais bon... Je sais que tu penses à l'heure où j'écris ces mots que je suis amoureux d'une autre fille, j'avais trop peur de te l'avouer. En plus, je sais que tu es amoureuse d'un autre garçon...
Je penses que, quand tu liras ça, je t'aimerai toujours parce que mon amour est trop fort pour se détruire avec seulement quelques années.
Bisous,
Alexandre."

Je n'arrivais pas à prononcer un seul mot... Il brisa le silence :

- Sache que c'est toujours le cas...

- Tu sais Alex, tu es mon meilleur ami et je ne t'aime qu'en tant que tel... Je suis désolée...

***

Oh mon dieu, j'attendais le moment de pouvoir le friendzoner depuis tellement longtemps !

***

Alexandre tentait de garder ce qui lui restait de son amour propre que j'avais brisé sans le vouloir.

La fille qui pleurait du sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant